Comment rester connecté(e) à l'amour de notre compagnon/compagne quand il/elle se fâche ou est un peu plus distant(e), si dans notre expérience personnelle l'amour était constamment donné puis retiré par nos propres parents???? Comment ne plus se sentir en insécurité affective latente, comment cesser d'être dans une vigilance de tous les instants pour parer/se préparer au pire : le rejet, la rupture, l'abandon, la trahison...
J'ai rencontré JP qui a vécu de près ou de loin une enfance et un parcours d'adulte similaire à ceux de TIM GUENARD : aujourd'hui marié et papa d'un petit garçon qu'il adore, il me disait sa difficulté, malgré son volonté de sortir de cette violence, de garder au jour le jour le même objectif. Comment, le spectacle de la violence en rue, pouvait faire renaître à la seconde la violence et l'agressivité qui ont été des réflexes de survie pour lui dans son enfance.
Fan de chiens, JP me raconte que les bulldogs étaient des chiens aussi dangereux que les pittbulls aujourd'hui. Dans l'Angleterre traditionnelle, on les dressait à combattre contre des taureaux... puis les bulldogs ont été éradiqués de l'île à cause de leur très mauvaise réputation. D'autres pays abritant ces chiens se sont mis à "pacifier" la race : dans leur dressage, toute leur attention était fixée pour faire oublier les réflexes de combat des bulldogs au profit de la douceur, de la confiance, de la sécurité, de la tendresse. Aucun geste, ni ton de violence, ni jeu pouvant faire penser de près ou de loin à un combat. Après quelques générations, le bulldog était pacifié. Aujourd'hui, peu de personnes se souviennent encore de leur réputation dangereuse d'autrefois, et les bulldogs ont oublié leurs réflexes de "bêtes de guerre" et sont de magnifiques "amis de l'homme".
Ne pourrions-nous pas nous inspirer de cette pacification (pas au sens répressif des "guerres de pacification militaire" beuuuuuuuuuurkkk!!!!!) pour l'éducation ou l'accompagnement "pacifiant" des enfants (ou adultes) qui ont grandit dans un environnement "les forçant au combat"?
Que penser des petits garçons un peu violents que l'on met au karaté pour "gérer" leur violence? Que penser de l'influence des jeux vidéos et émissions violentes sur eux? Ne vaut-il pas mieux mettre toute son énergie pour que la violence - ou ce qui ressemble à la violence - ne soit plus présente dans son environnement?
Tout cela illustre aussi l'importance de la pacification dans le cadre du coaching parental ou privé.
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