mercredi 29 décembre 2010

COACHING et actes conscients, ou comment passer de la réaction à l'action

Prends soin de tes pensées parce qu'elles deviendront des MOTS.
Prends soin de tes mots parce qu'ils deviendront tes
ACTIONS.

Prends soins de tes actions, elles deviendront tes HABITUDES.

Prends soins de tes habitudes parce qu'elles formeront ton destin...
et ton destin sera ta vie...

Un chouette livre à lire à propos de l'effet de nos pensées sur notre ressentis et nos émotions, puis sur nos comportements : "Le tueur de dragon au coeur lourd" de Marcia Grad-Powers et François Minaudier.
Presque sur le ton d'un livre pour enfant (dans un univers qui apporte beaucoup de fraîcheur et un soupçon bien présent d'humour), cet ouvrage illustre de manière extrêmement limpide l'avantage d'opter pour des comportements plus "conscients" dans notre quotidien. A lire absolument.

mercredi 22 décembre 2010

COACHING et estime de soi - notre valeur vaut plus que celle d'un billet de banque

Petite réflexion de COACHING à propos de la valeur et de l'estime de soi...

Quand un billet de banque est fabriqué, il a une valeur. Qu'il soit sale, plié ou déchiré, personne ne contestera que sa valeur ne change pas.

Incroyable que l'on puisse si bien percevoir la valeur d'un billet de banque, et que l'on doute, passe à côté de notre propre valeur, non??? !!!! Pourtant, pour nous c'est pareil que pour le billet :). Le simple fait d'être né nous a donné une valeur.

Et si nous comprenons que nous sommes ce qui est le plus important pour nous-même, nous pouvons vivre des situations blessantes, dans lesquelles des personnes (surtout si elles sont essentielles pour nous) nous négligent, nous nient, nous humilient, nous agressent, la vie peut nous salir, nous plier ou nous déchirer, notre valeur ne changera jamais.

Notre valeur ne dépend pas de ce que nous possédons ou de ce que nous avons réalisé. Notre valeur ne dépend pas de ce que les autres pensent de nous ni de la manière dont ils nous traitent. Qu'ils nous traitent avec révérence ou comme de la m... :) n'augmente ne diminue notre valeur intrinsèque. Il ne faut pas confondre valeur et estime de soi. La valeur est. L'estime de soi s'acquiert...

Notre estime de soi dépend uniquement de notre capacité à être et rester connecté(e) à notre propre valeur
. C'est tout.

Si vous dites à haute voix "J'ai de la valeur" et que vous ressentez de la tristesse ce n'est pas parce que vous n'avez pas de valeur, mais parce que vous êtes incapable de la voir.

Un petit truc si c'est le cas :)) : répétez-vous cette phrase chaque jour, dès que vous y pensez, tout au long de la journée... jusqu'à ce que vous arriviez à sourire. Encore mieux : yeux dans vos yeux devant le miroir!!!! Cet exercice ne consiste pas à essayer de vous persuader que vous êtes ce que vous n'êtes pas, l'objectif est de vous faire prendre conscience de ce que vous êtes vraiment.

Chacun de nous est exceptionnel et unique. Parmi les milliards d'êtres vivants de cette planète, il n'y a pas 2 personnes identiques. Notre valeur n'est même pas "rare", elle est "unique" ! Ne passons pas à côté d'elle! Ni à côté de celle des autres.

A réfléchir...

lundi 13 décembre 2010

COACHING et mental - Eckart Tolle

Pouvez-vous vous libérer du mental quand vous le voulez ? Avez-vous réussi à trouver l’interrupteur qui le met hors circuit ? Je veux dire arrêter complètement de penser ?

Si vous n'y réussissez pas, sauf pour un instant ou deux, il est probable que votre mental se sert de vous et que vous vous êtes inconsciemment identifié à lui.

Selon Eckart Tolle, "l'illumination" est la capacité de s'élever au-dessus de la pensée, pour se connecter à notre "ÊTRE".

L’Être est ce qui nous est accessible immédiatement et qui représente notre moi le plus profond, notre véritable nature. Il ne faut pas chercher à le saisir avec notre "mental" ni à le comprendre. Nous ne pouvons l’appréhender que seulement lorsque notre mental s’est tu.

Or nos pensées sont souvent involontaires et compulsives plutôt que constructives. C'est, pour nombre d'entre nous, une véritable "accoutumance" que de penser, d'être dans notre mental (ex: se plonger de manière réflexe dans nos peurs, regrets et remords du passé, ou dans les préoccupations, voire les angoisses du futur, dans nos culpabilités). Comme la cigarette, l'alcool ou les autres dépendances, les pensées nous donnent une fausse sensation de plaisir ou de sécurité. En réalité, quand elles deviennent plus fortes que nous, elles nous mènent au mal-être et à la souffrance...

Le DÉVELOPPEMENT PERSONNEL, la SPIRITUALITE et le COACHING ont pour objectif de nous apprendre à développer une qualité de présence à Soi, une capacité de mettre son attention totalement et intensément dans le présent, afin de pouvoir "Être en conscience".

L'objectif n'est aucunement de comprendre ce qu'est l'Être mentalement (ce serait encore nourrir l'égo et le mental), mais de l'expérimenter (le sentir). Retrouver cette présence à l’Être et se maintenir dans cet état de "sensation de réalisation". C’est cela l’illumination dont parle Eckart Tolle.

L’identification au mental amène la pensée à devenir compulsive et nous empêche de nous réaliser dans l'"Être". L’incapacité à s’arrêter de penser est une épouvantable affliction dont presque tout le monde est atteint, en tous cas dans nos pays industrialisés. C'est une telle pandémie que nous en venons d'ailleurs à considérer l’incapacité à s’arrêter de penser comme normale! - voire comme une preuve de responsabilité ou d'intelligence :-/.

Cet incessant bruit mental nous empêche de trouver ce royaume de calme intérieur qui est indissociable de l'Être. Ce bruit crée également un faux moi érigé par l’Ego qui projette une ombre de peur et de souffrance sur tout.

Si à l’instar du terme "Dieu", le mot "Être" est galvaudé et n’explique rien, il a par contre l’avantage d’être un concept ouvert. Il ne réduit du coup pas cet infini invisible à une entité finie et définie - comme on a tendance à le faire avec Dieu. Il est impossible de se faire une image mentale de "Être"!!!! Personne ne peut se déclarer être l’unique détenteur de l’Être, car il s’agit de notre essence-même, à chacun de nous. Le pas à franchir entre le terme "Être" et l’expérience d’"Être" est donc plus petit. :)))

Le philosophe français Descartes a cru avoir découvert la vérité la plus fondamentale quand il fit sa célèbre déclaration: "Je pense, donc je suis". Ne venait-il pas en fait de formuler l’erreur la plus fondamentale : celle d’assimiler la pensée à l’être et l’identité à la pensée?

Le penseur compulsif, c’est-à-dire presque tout un chacun :), vit dans un état d’apparente division, dans un monde déraisonnablement complexe où foisonnent perpétuellement problèmes et conflits, un monde qui reflète l’incessante fragmentation du mental.

L’expérience d'"Être", d'illumination, quant à elle, est un état de plénitude, un état d’unité avec la vie, avec le monde, et avec Soi.

L’identification au mental crée chez vous un écran opaque de concepts, d’étiquettes, d’images, de mots, de jugements et de définitions qui empêchent toute vraie relation.

Selon Eckart Tolle, cet écran s’interpose entre nous et nous-même, entre nous et notre prochain, entre nous et la nature, entre nous et le divin. "C’est cet écran de pensées qui amène cette illusion de division : l’illusion qu’il y a nous et un "autre", totalement séparé de nous. Nous oublions un fait essentiel : derrière le plan des apparences physiques et de la diversité des formes, nous ne faisons qu’un avec tout ce qui est. Nous ne pouvons plus sentir cet état d’unité comme étant une réalité qui coule de source. Même si nous la croyons vraie, souvent nous sommes incapables de l’appréhender plus comme telle. Une croyance peut certes nous réconforter. Par contre, seule l’expérience peut nous libérer".

Le mental est un magnifique outil à notre disposition, quand on s'en sert à bon escient, il nous permet d'accomplir une tâche précise. La tâche étant réalisée, nous devrions pouvoir lâcher notre mental, nos pensées... afin que ce ne soit pas notre mental qui se serve de nous ! Et c’est cela la maladie, quand on croit dur comme fer "être notre mental". C’est cela l’illusion : l’outil a pris possession de vous.

"Ce n’est pas parce que nous réussissons à terminer un jeu de mots croisés ou à fabriquer une bombe atomique que nous savons nous servir de notre mental. Ce dernier aime se faire les dents sur des problèmes, comme les chiens le font avec les os. Voilà pourquoi il fait des mots croisés et invente des bombes atomiques, alors que nous, l’Être, ne portons intérêt ni à l’un ni à l’autre".

La liberté d'être commence quand nous prenons conscience que nous ne sommes pas notre mental. Quand nous arrêtons de "nous réduire" en nous identifiant au penseur. Nous pouvons alors le surveiller :), surveiller nos pensées et l'influence qu'elles ont sur nous, sur notre vitalité et dès lors, accéder à un niveau plus élevé de conscience. Nous comprenons petit à petit qu’il existe un immense royaume d’intelligence, bien au-delà de la pensée (ex: l'intelligence du cœur). Nous réalisons aussi que toutes les choses vraiment importantes - la beauté, l’amour, la créativité, la joie, la paix - trouvent leur source au-delà du mental. Et nous commençons alors à vous éveiller.

A méditer :)))

vendredi 10 décembre 2010

COACHING RELATIONNEL : les 5 langages de l'amour - Gary Chapman

Un livre de développement personnel à ne pas manquer, une idée cadeau-coaching magnifique pour les fêtes qui s'annonce! :)

"Les langages de l'amour" (les actes qui disent "je t'aime") de Gary Chapman (dispo sur Amazon en 2 clics :) )...

Le concept est simple autant que génial : connaissez-vous le langage sentimental de votre conjoint (ou de vos enfants, vos amis, vos parents, frères et soeurs, vos collègues, etc)??? Celui qui fait qu'il se sent aimé???
Si nous voulons qu'il ou elle sente l'amour que nous essayons de lui communiquer, nous devons l'exprimer... dans son langage sentimental affectif!!!! Et oui! la sincérité ne suffit pas pour sauver les ménages!!!!

Le besoin de se sentir aimé est un besoin affectif fondamental, vital pour l'homme - et la femme ;)!!! Or, nombre d'entre nous parcourt le monde avec une impression de "réservoir affectif" désespérément vide, même si on est en couple ou qu'on a construit une famille... Reste les souvenirs de la magie du début de la relation, où on s'aimait alors tellement, où l'autre était si attentif et merveilleux! Mais qu'est-ce qui a bien pu se passer???

Ben c'est simple : les hormones qui rendent merveilleusement et obsessionnellement amoureux l'un de l'autre ne sont pas infinies. Après 18 mois à 2 ans (le temps pour la nature de nous donner l'opportunité de nous reproduire), on revient sur la planète terre et on recommence à penser par nous-même :) et là, ben ce sont à nouveau 2 individus en présence!!!!
Bienvenue dans le monde réel du mariage ou du concubinage :)!!! Si on était prêt à prendre le 1er vol pour rejoindre notre belle ou notre prince charmant en Chine, juste pour passer une nuit de rêve ensemble, on se voit maintenant discuter âprement de la marque du papier de toilette ou disserter sur la nécessité que les chaussettes sales trouvent directement le chemin du bac à linge sale... Les amoureux fous d'autrefois risquent bien de devenir des adversaires et la relation, un champ de bataille!

...ou bien ils décident d'apprendre à s'aimer sans le besoin euphorique d'"être amoureux". Car notre besoin émotionnel n'est pas de tomber amoureux, mais d'être authentiquement aimé d'autrui, de connaître un amour qui procède à la fois de la raison et de la volonté, et non d'un instinct.

J'ai besoin d'être aimé par quelqu'un qui est résolu de m'aimer, qui voit en moi une personne qui est digne d'être aimée, et qui est capable d'efforts et de discipline pour remplir mon "réservoir affectif" : c'est la décision de consacrer de l'énergie au profit de l'autre, sachant que si sa vie est enrichie par nos efforts, la nôtre sera également enrichie en retour. Une sorte de boucle d'abondance de gestes d'amour se met alors en place.
Le premier effort est de conscientiser que nous avons chacun un langage sentimental particulier, ie que nous interprétons/captons l'amour de l'autre à travers certains actes, et que nous ne le comprenons pas à travers d'autres. Le 2ème effort sera de s'engager à apprendre le langage affectif de ceux qu'on aime afin de veiller au niveau de son réservoir affectif!

Gary Chapman dénombre 5 langages affectifs qui favorisent l'intimité, aussi différents que le français, le chinois, l'espagnol, le russe et le swahili :) :
- les paroles valorisantes : compliments, paroles d'encouragement qui contribuent à ce que votre conjoint ait une bonne estime de lui-même.
- les moments de qualité : instants passés ensemble dans une grande qualité de partage, dans une écoute attentive qui fait que l'on se sent prioritaire et important pour l'autre.
- les cadeaux : achetés ou fabriqués, ou simplement don de présence, qui sont des symboles visibles d'amour et traduisent la valeur attachée à la relation.
- les services rendus : gestes, actes posés dans une attitude positive pour décharger celui qu'on aime (passer l'aspi, faire la vaisselle, s'occuper des enfants...)
- le toucher : de la petite caresse dans les cheveux fortuite et gratuite jusqu'au baiser le plus fougueux, le contact physique comme communication d'amour.

L'ouvrage de Gary Chapman dans son livre "Les langages de l’amour" nous invite à considérer l’amour comme une langue étrangère fonction de l’individu auquel nous souhaitons communiquer notre amour. Il donne également les principales règles de grammaire de cette langue "universelle". Bref, tout ce qu’il faut pour reconnaître la langue de sa/son partenaire. Il n’est jamais trop tard pour devenir un apprenti de l’amour... Alors, en route pour découvrir quel langage sentimental est le vôtre, et ceux des personnes que vous aimez! J'ai eu l'occasion de tester, c'est magique! Vous verrez la différence!!!!

Vive les réservoirs d'amour plein à craquer pour commencer la nouvelle année!
:))) Un livre à mettre entre toutes les mains...

jeudi 2 décembre 2010

COACHING du jour : A méditer... :))

"Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité ;
un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté."


W Churchill

jeudi 25 novembre 2010

COACHING : un travail de décodage des croyances... qui change la vie :)

Le COACHING : une méthode qui permet de se suivre soi (son potentiel) plutôt que de se laisser mener par ses peurs, ses frustrations, ses manques, ses attentes...

vendredi 5 novembre 2010

COACHING et responsabilité

"Ce n'est pas de votre faute, ce qui vous arrive,
C'est juste de votre fait...
"
Dolto

:)))

Se sentir responsable, c'est ne plus se voir comme victime.
Un atout majeur pour dépasser les crises...

mardi 2 novembre 2010

COACHING, SANTE, CONSCIENCE & PUISSANCE... Une série de vidéos avec notamment Thierry Janssen

Le COACHING nous apprend à prendre conscience que nous sommes RESPONSABLE des événements qui nous arrivent, de notre vie, de notre "état".
Lorsque quelque chose va mal (difficulté émotionnelle, matérielle ou maladie), nous nous sentons démuni et nous avons tendance à vouloir nous faire prendre en charge, à remettre notre pouvoir à l'extérieur de nous, tant pour l'explication de ce qui nous arrive ("c'est à cause de l'autre", "c'est cette chienne de vie"...) que pour trouver la solution à nos problèmes : nous nous positionnons vite comme victime, cherchant le bourreau - puis le sauveur... à l'extérieur.

S'il est important de pouvoir demander de l'aide, il est essentiel de se connecter au sens de ce qui nous arrive, et surtout : de rester connecté à ce qui nous arrive quand on est aidé :)). L'autre (médecin, coach ou autre thérapeute) n'est pas un sauveur. Il peut par contre nous aider à mettre du sens, à nous reconnecter à notre responsabilité, à notre "pouvoir de guérison intérieure".

Il est essentiel de nous reconnecter à notre puissance, à notre RESPONS-ABILITE... c'est à dire à habilité à répondre de notre bien-être.

Je vous invite à regarder cette série de vidéos sur la santé et la conscience.

"L'être humain croit plus volontier à la puissance des machines qu'il a inventé qu'à celui qui les a inventé... or, l'être humain n'est-il pas plus que ce qu'il a produit???" Thierry Janssen


La guérison, la foi, la science 1
envoyé par ContActe_alien. - Regardez plus de vidéos de science.

jeudi 28 octobre 2010

COACHING - quand je serai grand, je serai heureux...

Est-il plus facile d'être heureux quand on est jeune que quand on est âgé? C'est ce qu'on croit généralement... C'est un des préjugés les plus répandus dans nos sociétés dites évoluées que la jeunesse est un bien et la vieillesse un mal... Voilà pourquoi d'ailleurs, tant d'adultes occidentaux cultivent attitudes et style de vie adolescents... Nous pourrions ainsi nous écrier avec Ronsard qu’il faut nous dépêcher de cueillir les roses de la vie en notre jeunesse, comme si elles ne pouvaient que se faner avec l'âge… Et voir définitivement le temps comme un bourreau : "toutes les heures nous blessent, la dernière nous tue."

Or, on peux postuler autrement : si la vieillesse offre bien des inconvénients, n'elle-t-elle pas en réalité le meilleur des biens, car elle ne prive l’homme d’aucun plaisir et lui apporte la condition essentielle du bonheur : la sagesse :))). Loin d'être une punition, elle est une récompense, du moins pour ce qui savent bien vieillir, et cela quelle que soit la manière dont ils ont vécu leur jeunesse…

Les chances de vivre dans le bonheur ne diminuent pas avec l’arrivée de la vieillesse ??

La seule condition pour être heureux est de ressentir de la joie, ou du moins de ressentir une joie suffisamment grande pour nous sentir comblé, pour nous sentir satisfait par la vie, pour nous sentir envahi par une sensation de plénitude, d'harmonie et de contentement de l'esprit. Est-ce que l’accès à la joie et à la plénitude dépendent de notre âge ? Non. La joie est ouverte à tous, à tout moment, quel que soit notre âge. L’enfant, l’adolescent, l’adulte ou le vieillard sont exactement sur un même pied d’égalité en ce qui concerne la question essentielle de la vie humaine, la question du bonheur. La joie est d’essence spirituelle. Elle n’est pas liée à une expérience physique et sensorielle. C’est un sentiment qui naît dans notre conscience sans rapport avec la vie du corps, ni avec ce qui se passe à l’extérieur du corps, ni d'ailleurs de ce qui se passe dans le monde. Elle ne dépend donc pas du temps ni de l’espace. Ex : Si je deviens aveugle, je ne pourrais plus avoir le plaisir de voir un beau paysage, si je deviens sourd, je ne pourrais plus avoir le plaisir d’écouter une belle musique, si je n’ai plus de jambe, je ne pourrais plus sentir le plaisir de faire une promenade, en revanche cela ne changera rien à ma capacité de joie. Il ne faut pas confondre plaisir et joie. Le plaisir favorise la joie, mais ne rend pas nécessairement heureux! La recherche constante du plaisir peut-être même une manière de compenser un manque de joie. La cause de la joie est intérieure, sans rapport avec le temps et avec l’espace, sans rapport donc avec l’âge. Elle toujours possible dans le présent, par un acte libre qui ne dépend que de l’activité de notre esprit.

Et quelle est la source de la joie ? Quel est le secret du bonheur ? Voici la question la plus importante de toute la philosophie, la question la plus essentielle de toute l’humanité. Voici mon avis : être heureux, c’est se réjouir de ce qui existe dans le présent. C’est être totalement conscient de la présence à ce qui est, tel que c’est, sans chercher à comparer avec ce qui a été, ce qui sera ou ce qui pourrait être. C’est être pleinement présent à toutes les joies présentes, et elles sont innombrables, toujours possibles à savourer à tout âge, quelles que soient les circonstances.

Je veux parler de la joie de vivre, la joie de connaître, la joie de comprendre, la joie de créer, la joie de contempler la beauté, la joie d’aimer les autres, et bien sûr aussi la joie de sentir tous les plaisirs du corps et les perceptions des autres corps lorsqu’ils sont présents, la joie d’être là, la joie d’être vous-même, la joie d'être au monde, la joie de vous sentir libre, la joie d’être ensemble, la joie de percevoir la beauté de ce lieu, la joie de voir la beauté du sourire de chacun.

Le bonheur est donc accessible à tous d’une manière qui ne dépend pas des vicissitudes de l’âge ni de notre vécu. Il ne dépend que de notre capacité à être totalement présent. Il ne dépend que de l’activité de la conscience, de la liberté de l’esprit de sa principale source d’esclavage : penser aux deux temps qui n’existent pas, le passé et le futur.

Encore faut-il que la vie que nous vivons dans le présent puisse nous remplir de joie… Et c'est pourquoi nous avons besoin d'une philosophie, d'une éthique, d'une culture, d'une politique pour créer les conditions de notre joie. Pratiquer l'art suprême de la vie : l’art d’être heureux… en nous créant une vie qui nous remplisse de joie dans l’instant présent, sans penser au futur ou au passé, sans le regret du passé ou la peur de l’avenir. Bref, la condition essentielle du bonheur, c’est la sagesse… Pour une personne âgée, comme pour une personne jeune, la condition essentielle pour être heureuse est en fait la liberté intérieure face aux illusions, face aux passions, face aux croyances...

Bien sur, un corps qui vieillit se fatigue plus vite, est plus vulnérable aux maladies, a des sens moins performants, sa vigueur et son adaptabilité diminuent, ses performances physiques et intellectuelles déclinent, il perd son autonomie et c'est pourquoi il est souvent rejeté, isolé, voire exclu dans nos sociétés jeunistes et égoïstes… Tout cela existe et permet de comprendre pourquoi la dépression affecte souvent les personnes âgées et pourquoi la vieillesse est souvent associée, comme la mort d’ailleurs, à une malédiction… Or la vieillesse n’est pas synonyme de maladie, de souffrance et de douleur. Une bonne alimentation, une activité physique adaptée, mais aussi et surtout des relations saines, une bonne intégration sociale, des activités utiles et sources de sens, une vie culturelle et spirituelle riche, et surtout de l'amour, sous toutes ses formes, et surtout l'amitié, voilà les vrais fondements de la santé. La vie peut alors s’accompagner non seulement de joie mais aussi de plaisir, de volupté et de bien être jusqu’à un âge très avancé, comme le montre les études faites sur les centenaires qui expriment, quand ils ont de bonnes conditions de vie, combien ils sont plus sereins, plus capables d’apprécier la vie, plus libres de voir la beauté de la vie. La jeunesse est peut-être la plus belle des fleurs, mais la vieillesse est sans doute le plus savoureux des fruits :).

Et il existe au moins un immense avantage à être âgé :)))) : les passions sont moins intenses, parce que les illusions sont moins fortes, alors que les désirs peuvent être toujours aussi intenses et enthousiasmants. D'autre part l’expérience permet d’éliminer les erreurs du passé, de se libérer des identifications et des croyances matérialistes ou idéalistes : on se libère des idéaux, on se libère des ambitions, du narcissisme… Les affects peuvent donc être plus facilement raisonnables et l’intelligence devient plus affective, plus sensible aux vraies valeurs de la vie.

La vieillesse est, en conclusion, comme l’enfance, l’âge d’or, parce que c’est l’âge de l'esprit éveillé, l'âge de l’innocence retrouvée, l’âge "de la vie purifiée des illusions et des passions", comme dit Stendhal.

mardi 26 octobre 2010

Les cinq voies de développement personnel 
par la Biodanza

Selon Rolando Torro, les aptitudes innées à vivre et à se développer, propres à chaque être humain, se manifestent selon cinq grandes lignes qui, dans leur ensemble constituent son potentiel de naissance ou potentiel génétique. 

Il se trouve que ce qui constitue chacune de ces cinq lignes, ne trouve pas nécessairement les conditions favorables à un déploiement plein et harmonieux. En effet, la plupart du temps, tout au long de l’existence, certains talents s’exprimeront alors que d’autres resteront en sommeil.

La pratique de la Biodanza tend à renforcer les aspects déjà développés de l’identité et à activer l’expression de ceux qui pourraient être inhibés, permettant ainsi une intégration globale de ceux-ci. 
La plénitude existentielle vient, non pas d’une expression parfaite selon un modèle à atteindre, mais de la pleine expression de soi dans tous les domaines de l’existence.



Les potentialités innées stimulées par la Biodanza sont regroupées selon cinq grands ensembles :

LA VITALITÉ

Celle-ci est en rapport avec l’expérience du mouvement et avec la sensation de la propre énergie vitale, du propre dynamisme et de l’élan vital. C’est l’expression du désir et de la disposition à vivre et à agir. Elle traduit aussi la capacité innée de l’organisme à se maintenir dans un équilibre sain entre activité et repos.

LA SEXUALITÉ

Elle représente, au-delà de la capacité de reproduction, la sphère intime de notre existence, en lien avec la capacité d’établir avec un autre de notre choix, une relation intime et sensuelle. Plus largement, elle comprend l’ensemble de nos impulsions innées à vivre avec passion et plénitude tout ce qui est susceptible de nous procurer un plaisir essentiellement corporel. Elle se nourrit de la capacité à sentir et à désirer.

LA CRÉATIVITÉ

C’est l’ensemble des fonctions liées à notre capacité d’expression, à nos impulsions à explorer notre environnement et à nous renouveler. Elle est la manifestation d’une surabondance intérieure et se manifeste dans notre capacité à nous transformer et à transformer le monde autour de nous, avec ce qui fait notre singularité.

L’AFFECTIVITÉ

Sa source se trouve dans notre aptitude innée à éprouver des sentiments et à nourrir notre conscience de l’autre. C’est la dimension affective qui nous permet de nous rapprocher les uns des autres par affinité. D’elle provient notre expérience de l’amour, la solidarité, la générosité, le sentiment d’appartenance et de fraternité. Sans elle, nous n’existons pas en tant qu’êtres humains car elle représente le cœur même de la part humaine de notre identité.

LA TRANSCENDANCE

C’est la part la plus subtile de notre condition humaine. Elle est en lien avec l’ensemble des sensations internes de plénitude, d’expansion, de perception et de communion intime avec toutes les manifestations de la vie. Elle se manifeste par une expérience d’harmonie, quelque chose comme trouver sa place dans un monde vivant. C’est la capacité à sentir que l’on fait partie à la fois de l’humanité, de la nature et de l’univers, comme d’une réalité non séparée. La transcendance est l’expérience de l’unité. 



La Biodanza est une approche systémique, c'est-à-dire globale, des potentialités humaines, visant à favoriser leur intégration. Elle se fonde sur les sciences de la vie, sur l’observation et l’expérimentation. Son objectif est de promouvoir la santé dans tous les domaines de l’existence. Elle utilise le mouvement dansé, l’émotion musicale, la force transformatrice de la relation interpersonnelle comme leviers des forces naturelles et vitales.

dimanche 24 octobre 2010

La Biodance et ses "pouvoirs" de développement personnel

Les 7 pouvoirs de la Biodanza sont :

Le pouvoir musical : la musique est rigoureusement sélectionnée pour stimuler les écofacteurs liés aux cinq lignes de vivencia. Nous appelons « musique organique » celles qui présentent des attributs biologiques ; la fluidité, harmonie, rythme, tonalité, unité de sens et effets cénesthésiques, elles ont le pouvoir d’induire des vivencia intégrantes.

Le pouvoir de la danse intégrante : la Biodanza a un répertoire d’environ 250 exercices et danse, dont la finalité est d’activer les mouvements humains de façon harmonieuse et intégrante ; il n’existe pas de mouvements dissociées en Biodanza. Nous pratiquons avec un ensemble d’exercices d’intégration sensori-motrice, affective-motrice et de sensibilité cénesthésique. Pendant la pratique de la Biodanza, la musique se transforme en mouvement corporel, c’est-à-dire qu’elle « s’incarne », et le danseur entre en vivencia, ce qui petit à petit élève la qualité de vie dans le sens de la plénitude et du plaisir de vivre.

Méthodologie vivencielle : la méthodologie de la Biodanza s’oriente vers la déflagration de vivencia intégrantes, capables de dépasser les dissociations qu’induit notre culture. La Biodanza est, par définition, un système d’intégration des potentiels humains. Intégration signifie « coordination de l’activité entre différents sous-systèmes pour arriver à un fonctionnement harmonieux d’un système plus grand ».

Pouvoir déflagrateur de la caresse : La connexion avec les personnes est essentielle dans tout acte de réhabilitation ou de guérison. Il n’existe pas de croissance solitaire ; le contact avec d’autres personnes est ce qui permet la croissance. La connexion verbale est insuffisante ; le contact, la danse à deux ou collective et l’engagement corporel dans un contexte sensible, subtil et en feedback sont nécessaires. Dans cette approche, la caresse n’est pas seulement contact mais connexion. Les thérapies qui n’ont pas d’engagement corporel sont dissociées, puisqu’elles ne travaillent qu’au niveau de la conscience et non avec des vivencia significatives d’amour et de communion : l’affectivité est le noyau central.

Pouvoir de la transe : la transe est un état altéré de conscience qui implique la diminution de l’ego et la régression au primordial, à l’origine, d’une certaine façon à l’étape périnatale. Il s’agit d’un phénomène de régression aux états initiaux de l’existence. Les effets de la transe ont le caractère d’une rénovation biologique parce que, pendant cet état, se rééditent les conditions biologiques du commencement du développement humain (métabolisme plus intense et éveil e la perception cénesthésique) et les premières nécessités de la protection, la nutrition et le contact. Pour cette raison, les exercices de transe en Biodanza permettent de « naître à nouveau » dans un contexte d’amour et de protection.

Pouvoir de l’expansion de conscience : l’expansion de conscience est un état de perception amplifiée qui se caractérise par le fait de rétablir le lien primordial avec l’univers. La Biodanza induit des états d’expansion de conscience par des musiques, des danses et des cérémonies de rencontre, créant des états de plénitude et souvent d’extase, par des exercices d’affectivité et de transcendance. En Biodanza, nous n’utilisons pas de drogues, nous préférons activer les mécanismes de neurotransmetteurs qui existent normalement dans l’organisme et qui produisent le même effet que les drogues endogènes.

Pouvoir du groupe : la groupe en Biodanza est une matrice de renaissance qui s’intègre au niveau affectif et est un champ d’interaction très intense. Les danses et les situations de rencontre ont le pouvoir de changer profondément certaines attitudes et formes de relations humaines.

mardi 5 octobre 2010

Thomas Gunzig a offert un véritable bijou aux auditeurs de la Semaine Infernale, diffusée à 11 h sur La Première ( RTBF)

Ce serait quand même bien qu'il fasse appel à du COACHING RELATIONNEL...

Samedi dernier, Thomas Gunzig a offert un véritable bijou aux auditeurs de la Semaine Infernale, diffusée à 11 h sur La Première ( RTBF). Voici le texte intégral. Régalez-vous !
Et bonne semaine.

Bande de cons !
Pas vous, cher public !

Les autres, les formateurs, informateurs, explorateurs, chefs de groupe, présidents de parti flamand, présidents de parti francophone, seconds couteaux, troisièmes couteaux, de gauche, de droite, les cathos, les écolos, les franc-maçons, les libéraux...

Bande de cons de Flandre
Bande de cons de Bruxelles
Bande de cons de Wallonie.

D'abord à tous ceux qui croient avoir gagné les élections d'il y a 5 mois.
A tous ceux qui avaient un grand sourire
A tous ceux qui avaient les bras en l'air.

Le temps est venu de vous avouer quelque chose :
Les gens n'ont pas voté pour vous parce qu'ils vous aimaient.
Les gens ont voté pour vous parce qu'ils étaient obligés.

A la veille du onze juin : dans les rues, les maisons, les bureaux, les gens hochaient la tête et se demandaient vraiment qui ils allaient pouvoir choisir parmi ce catalogue de nuls, de klets, de nouilles, d'opportunistes agressifs, de carriéristes sans charisme, de mal fringués, de gros types à l'élocution problématique, de petit nerveux en pleine tendinite de l'égo, de semi-hystériques, de semi-mafieux, de cynique, de je-m'en-foutiste, de ratés, de tout le reste, de fils à papa, d'experts comptables en décrochage professionnel, d'entrepreneurs en faillite frauduleuse, de sinistres, de pas lavés, de faux gentils, de vrais méchants...

Les Leterme, De Krem, Reynders, Milquet, Michel, De Wever, Maingain, Wattelet, Bacquelaine... Cette morbide collection de névroses qui nous gouvernent avec leurs troubles anxieux, leur troubles dissociatifs, leur troubles psycho-sexuels, leurs troubles obsessionnels compulsifs.

Et en plus, ils sont tous... si moches...

Cette élection, à tout le monde, ça a un peu fait l'impression d'un de ces mariages forcé que l'on organise dans des pays très loin d'ici.
C'est comme si on avait été une jeune fille devant choisir entre le vieux marchand qui pète au lit ou l'arrière-cousin qui ne se brosse pas les dents.

Bande de cons.
Vous n'avez rien gagné du tout.
Si c'était possible, on reprendrait nos voix et on ne les donnerait qu'après les négociations, à ceux qui auraient su être un peu intelligents, un peu sobres, un peu humains.
Mais non. Donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Vous aviez un chouette petit pays, pas très grand mais bien équipé de voisins plutôt sympas bien situé avec la mer, avec la forêt, avec pas trop de charges.
Vous aviez une chouette petite population, pas parfaite parfaite.
Mais en gros, ce n'était pas des talibans non plus, c'était pas des Contras, c'était pas des Tigres Tamouls : une petite population de fabricants de pralines, des marchands de kayaks, des chanteurs à texte, des comiques parfois drôles, des stylistes un peu punk, des postiers plutôt polis, des sportifs en minijupe, des flics à moustache, des tas de gens prêts à travailler plus, à gagner toujours moins et à ne pas dire grand-chose.
Une petite population qui mélange le goût des mandarines à celui des spéculoos.
Une petite population qui n'a rien contre l'Eurovision ni les horodateurs.

Une petite population qui rend visite à ses grands-parents le dimanche pour boire un café après le chicon gratin.
Une petite population de buveurs de bière et de joueurs de kicker.
Une petite population qui emmène ses enfants à Plankendael au printemps et à Paradisio en hiver... Comme ça, sans ennuyer le monde, en VW Touran.
Une petite population prévoyante qui a quelques euros sur un compte-épargne et une concession au cimetière.
Une petite population qui est plutôt toujours d'accord et en gros une petite population qui ne veut pas d'histoire.

Et vous,

bande de cons,

tout ce que vous trouvez à faire, ce sont ces petites réunions où l'on tourne encore plus en rond que sur un circuit Marklin, ce sont ces petits comités aussi stériles qu'un champs de patates à Tchernobyl, ce sont ces petites réactions à chaud qui me rappellent les crises de mon chat, quand il n'aime pas la marque de ses croquettes, ce sont ces airs de petits tribuns en solde, ce sont ces grands chevaux sur lesquels vous montez et qui seront toujours comme ces petits poneys tristes de la foire du Midi.

Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de vous tirer dans les pattes pour gagner une floche qui vous donnera droit à un tour gratuit sur ce manège sinistre que vous appelez "politique".

Bande de nuls.

Alors moi,
J'ai eu une idée, une grève, une vraie grève, une bonne grève, une grève de tout le monde tant que la politique Belge ressemblera à une conserve de rollmops :
Les enfants n'iront plus à l'école, les femmes enceintes n'accoucheront pas, les déménageurs ne déménageront pas. Navetteurs, ne navettez plus, Alcooliques, n'alcoolisez plus, chauffeurs, ne chauffez plus, pilote, mécanicien, traiteur, boucher, pêcheur, éboueur, esthéticienne, taxidermiste, stripteaseuse, scaphandrier, géomètres expert, fleuriste, trader, opticien, huissier, substitut, gourou, préfet, trésorier, banquier, infographiste, ajusteur, analyste programmeur, technicien, hotline, proxénète, dealer, animateur, orthodontiste, urologue, animateur socioculturel, fossoyeur...

Et tous les autres...
Total Stand By ! On arrête tout...
Et vous verrez que dans trois jours, ils feront moins les malins.

mercredi 22 septembre 2010

BUSINESS COACHING : "Le mal-être en entreprise" par Jacques Fradin, à Bruxelles le 2 octobre à 20h

La pression sur la productivité, la compétition internationale, les crises financières et écologiques mettent les entreprises et leurs collaborateurs à rude épreuve.

S'ils ont toujours existé, les "risques psychosociaux" au travail sont d'une actualité brûlante. Les pouvoirs publics et les entreprises se préoccupent enfin du stress au travail. On est ainsi passé d’une certaine indifférence à la problématique du stress à une véritable recherche de performance sociale au sein de l’entreprise, voire de bien être au travail. Révolution ? Sans doute. Reste à trouver les outils d'analyse et d'action...

Le samedi 2 octobre prochain, à 20h, Jacques Fradin viendra nous parler du mal-être dans les entreprises et des moyens de l’aborder.

Docteur en Médecine, Comportementaliste et Cognitiviste (AFTCC, Paris), Jacques Fradin s’est spécialisé en psychologie cognitive (option psychologie, psycho-pathologie et neurosciences cognitives). Il est directeur de l’Institut de Médecine Environnementale, partenaire privilégié de l’Institute of NeuroCognitivism.

Consultant, formateur et Coach Comportementaliste depuis 1990, il est conférencier scientifique dans diverses organisations professionnelles françaises. Il est auteur et coauteur de nombreux ouvrages dont "L’entreprise neuronale", "Manager selon les personnalités" ou encore "L’intelligence du stress", publiés aux Éditions d’Organisation et Eyrolles.

Inscriptions : via info@neurocognitivism.be ou par téléphone : 02 737 74 80 - Institute of NeuroCognitivism

mardi 31 août 2010

Coaching et reflexion : Hyper communiquez, sur consommez et ne pensez qu'à vous!


L'ère de la communication dans les pays occidentaux nous met face à des injonctions contradictoires autant qu'hallucinantes quand on y réfléchit. Son message : communiquez, communiquez, "partagez" (ex sur Face Book), appartenez à un groupe... mais veillez à garder votre indépendance et ne faites aucune concession sur votre liberté (= le droit au bonheur "quand je veux, comme je veux, où je veux")!

Il y a un développement sans précédent des moyens virtuels, les continuelles sollicitations à la consommation nous invitent à faire partie du méga-groupe des consommateurs. Des sollicitations qui véhiculent des scénarios idéaux de communication totale, de globalité mondiale, d'appartenance à un grand groupe.

Comment allier d'une part, l'hyper communication, la communion ou solidarité universelle et l'appartenance... et d'autre part les valeurs individualistes en tant que source sûre et non négociable de liberté et d'autonomie? Une "solution" a fait son chemin : la relation et l'attachement "virtuels". Nombreux d'entre nous en savent plus sur ce que pense Michèle Obama, Elio Di Rupo ou ce que vit un "ami" Face Book que sur ce que vivent/éprouvent leur partenaire ou leurs enfants. Nombreux se préoccupent bien plus de ce qu'il se passe en dehors des frontières, de l'avenir de la Belgique ou de la nouvelle saga "People" que de ce qui se trame dans leur relation !!!

Être distrait de ce qui se passe dans son intimité n'est-il pas un moyen de ne pas être tenu d'engagement, de prise de responsabilité et d'actes à poser dans la relation? :-/ A réfléchir :))

mercredi 25 août 2010

Lecture de coaching et de PNL - L'Homme qui Voulait Être Heureux de Laurent Gounelle

L'Homme qui Voulait Être Heureux de Laurent Gounelle
Édition originale en français 2008 - Éditions Anne Carrière 2010 - Pocket 13841

D'une lecture aisée et agréable, ce petit roman d'une cent cinquantaine de pages est une jolie introduction à la PNL et à la place qu'elle donne aux croyances, à ses effets et à leur puissance: leur influence sur la création de notre propre réalité. Ce livre, très simplement écrit, explique à quel point si prenons soin et conscience de nos croyances, nous prenons soin de notre bien-être. A quel point donc celui-ci ne dépend pas d'élements extérieurs mais bien de ce qui se passe en nous.

Voici 1 extrait: "(…) - C'est dingue. Finalement, sans s'en rendre compte, chacun se crée vraiment sa propre réalité, qui n'est, en fait, que le fruit de ses croyances. (...) je commençais à comprendre la force et l'étendue de cette théorie. Il est vrai que j'étais bluffé. J'avais le sentiment que les êtres humains étaient victimes de leurs propres idées, de leurs propres convictions, de leurs propres croyances, pour reprendre son terme. Le plus terrible, peut-être, était qu'ils ne se rendaient pas compte de ce qu'ils croyaient. Leurs croyances n'étaient pas consciemment dans leur esprit. J'avais envie de le crier à la terre entière, d'expliquer aux gens qu'il fallait arrêter de croire n'importe quoi, je voulais leur dire qu'ils se pourrissaient la vie à cause de choses qui n'étaient même pas la réalité.(…)".

La PNL dit que la croyance crée l'expérience. Toute expérience désagréable peut-être interprétée comme un message à propos de croyances limitantes, bloquantes, contradictoires, en tout cas dis-harmonieuses. Il ne reste plus qu'à... :))))
- cueillir, identifier les croyances, hypothèses ou interprétations de la réalité à propos de soi, des autres, du monde qui nous empêchent de parvenir à nos objectifs ou nous empêchent de satisfaire nos besoins fondamentaux. Ces interprétations se sont mises en place durant notre enfance, lors d'expériences, d'événements, de par notre culture. Elles nous ont souvent permis de nous mettre en mode survie car à l'époque, c'est ce qu'il fallait faire. Mais le temps de la survie ne peux pas durer éternellement !! :)
- ensuite, une nouvelle croyance ajustée peut se mettre en place, une interprétation plus harmonieuse avec qui je suis aujourd'hui et qui surtout va me permettre de prendre des décisions plus justes et donc respecter mes besoins fondamentaux.

En COACHING, mettre de l'ordre dans sa vie et augmenter sa puissance = mettre de l'ordre dans sa tête, ie dans son système de croyances (sa "carte du monde").

mardi 17 août 2010

Avec le COACHING, sifflez en travaillant! :)

Pas envie de reprendre le boulot après les vacances?
Quelques conseils de COACHING et repartez du bon pied!

Nous voici déjà fin du mois d’août. Dans les supermarchés, les affaires scolaires ont remplacé les serviettes de plage et les flacons de crème solaire. L’été, c’est bientôt fini. Il va falloir reprendre le chemin du boulot. Cependant, les vacances nous ont permis de recharger nos batteries et pour qu’elles ne se déchargent pas trop vite et se retrouver à plat fin septembre, suivons quelques trucs et astuces de Business & Life Coaching.
“Le terme vacances vient du latin "vacare", qui signifie "être sans". Les vacances sont le meilleur moment pour faire un break avec nos activités habituelles. Histoire de prendre du recul, de se reposer pour les uns, de s'amuser, d'ouvrir son horizon pour les autres... Les vacances d’été sont particulièrement bénéfiques, non seulement parce que toute l'économie se met au mode "vacances" pendant 2 mois (les bureaux travaillent en rythme réduit), mais aussi parce que les journées sont plus longues et que le soleil est là : ce qui nous permet de faire le plein de vitamine D. A la fin des vacances, nous avons fait le plein d’énergie. Mais pour ne pas la gaspiller trop vite, il faut en prendre soin.”

Nous devrions regarder comment cela se passe dans la nature : comme les plantes, nous réagissons au manque de lumière. En été, nous débordons d’énergie alors que lorsque l’automne pointe le bout de son nez, l'envie de cocooner, voire d'hiberner se fait sentir. Il faut donc en tenir compte. En automne et en hiver, la nature s’endort. Nous aurions grand avantage à faire comme elle!! Ralentir est un clé majeure du bien-être!!! Dommage que notre monde industriel ne l'encourage pas, voire ne l'autorise pas. Tout dans notre société nous stimule à "courir", que ce soit après l'argent, la sécurité, la reconnaissance, le succès... Tant et si bien que lorsque la journée est terminée, beaucoup d'entre nous ne sont plus capables que de s'allonger devant la télé ou de se brancher sur Internet comme à un baxter... histoire de "récupérer un peu", voire de "déconnecter" avec le boulot. Or ces écrans, qui prennent trop souvent la place de contacts de qualité ou d'activités saines, perturbent notre rythme biologique et la qualité de notre vie et de notre sommeil. Face à cette tendance générale à "l'agitation" et à une certaine "suractivité", extrêmement énergivore, nous seuls pouvons veiller à ralentir le rythme pour nous octroyer des temps de récupération, de recentrage sur ce qui a du sens pour nous.

Pour maintenir les bienfaits des vacances, il faut être vigilant à prendre le temps de se poser afin de respirer (dans tous les sens du terme), de prendre du recul, de prendre de bonnes décisions, de faire les bons choix. Il est très important d’(ré)apprendre à respirer. Aujourd’hui, on ne respire plus. Or, respirer, c’est oxygéner toutes les cellules de notre corps, ce qui nous permet d’avoir les idées plus claires et de mieux réfléchir. Faites le test : arrêtez-vous plusieurs fois par jour pour faire trois grandes inspirations et trois grandes expirations en suivant. Vous vous sentirez tout de suite beaucoup mieux.

Autres petites astuces pour cultiver les bienfaits des vacances : il est essentiel de s’accorder du temps à soi, aux autres et aux choses importantes qui nous font du bien. Comment? En revoyant notre agenda comme le suggère notre coach. Faites une liste de ce qui vous a fait tant de bien pendant les vacances, et veillez à intégrer cela dans votre quotidien, même en moindre mesure.

On peut vivre en vacances (sortir de la routine) au quotidien. Être en vacances, c'est d'abord un état d'esprit, puis la décision d'organiser notre temps autour de cet état d'esprit. Faites un bilan de la manière dont vous répartissez votre temps entre le travail et la vie privée: en dessinant sous forme de quartiers de fromage une journée type en vacances et dans un autre fromage une journée type du quotidien. Voyez ce que vous pouvez transposer du fromage vacances vers le fromage quotidien. Car "le temps c’est de l’amour": c’est à nous à décider à qui et à quoi nous le donnons.

Et si vous n’avez vraiment pas envie de reprendre le travail, pour éviter les coups de blues, pensez à vos prochaines vacances. Un truc imparable pour retrouver le sourire : se projeter dans des choses qui nous font plaisir, se mettre dans un état positif qui influence tout notre comportement. On peut aussi se souvenir des bons moments ou regarder les photos pour retrouver une énergie positive. Si le matin, vous vous sentez stressé, arrêtez-vous 5 minutes et pensez à quelque chose qui vous a fait du bien. Car l’être humain à une capacité étonnante à changer son état d’esprit. Un état d’esprit qui influence et déteint sur les autres. "Alors, pour que la vie vous sourit, souriez!

Lecture recommandée pour aborder la rentrée : "L’homme qui voulait être heureux" de Laurent Gounelle, Ed. Anne Carrière, 17 €

jeudi 8 juillet 2010

COACHING : "devoir faire" ou "choisir de faire"?

Le coaching met en lumière que notre énergie est très différente selon que l'on se relie à ce que l'on "doit faire" ou à ce que l'on a "envie de faire, parce qu'on choisit de... ou que ça a du sens pour nous de"...

On a toujours le choix, même si parfois ce choix et limité ou inconfortable.

ex : payer les impôts : on peut aussi choisir de ne pas les payer et de finir en prison, ou bien de les payer et de contribuer personnellement à la communauté.

Si l'on se dit "je choisis" au lieu de "je dois", l'humeur, la motivation, le soin et le sentiment de liberté avec laquelle je vais effectuer mes activités seront plus vivifiants!

Le bonheur vient d'une attitude où l'on tente de se relier aux raisons profondes pour lesquelles on accomplit les choses!!! Cela accroît notre goût à les faire!!!

ex : l'attitude très différente d'une mère qui se lève la nuit pour son enfant, si elle pense : "je dois, je n'ai pas le choix, c'est mon rôle de mère" ou qu'elle se dit : "je choisis de me lever parce que je veux contribuer au bien-être de mon enfant".

mardi 6 juillet 2010

LIFE COACHING : le mal-être n'est pas une maladie!

... Contrairement à la dépression qui est une maladie!!!

Ne se dit-on pas un peu vite déprimé ou dépressif? Un petit coup de blues, une tristesse passagère, un manque d'énergie... et craque, nous voilà faisant partie des statistiques de la dépression, la dite "maladie du siècle"! Ce thème, à la mode, est véritablement galvaudé, voire mal compris. Il arrive même que le mot dépression serve à "couvrir" un diagnostique en psychiatrie. Par exemple, une famille qui n'aimera pas dire qu'un de ses membres est schizophrène dira qu'il est déprimé... :-/ Imaginez qu'on fasse le même amalgame avec le cancer et une tumeur bénigne...

C'est pourquoi, inquiet des répercussions d'un tel amalgame, le Dr Alain Gérard, psychiatre, aidé d'un collectif de réflexion (CRED), vient de sortir un ouvrage : "Dépression, la maladie du siècle" chez Albin Michel.

Un des buts du livre est de distinguer clairement la "dépression-maladie" du "mal-être ou trouble adapatatif", en intégrant les élements de génétique, de pharmacologie, de sciences humaines, de sociologie. L'objectif du livre du Dr Gérard : sortir des excès vraiment dramatiques dans la mesure où la question devient plus une question idéologique que médicale. Ex : "Sommes-nous pour ou contre les anti-dépresseurs?" Or il n'y a pas de gens pour ou contre les médicaments anticancéreux!!!

Bien sur, nous pouvons retrouver des symptômes de dépression dans les cas de troubles d'adaptation, tout comme des symptômes anxieux ou de fatigue. Mais le sujet garde une certaine vitalité, une certaine souplesse, il est sensible au soutien psychologique et émotionnel, à l'aide de l'environnement. Il lutte pour trouver une solution. S'il se sent triste et découragé, son élan vital est maintenu, il peut être très réactif et avoir du plaisir. C'est seulement si le sujet ne trouve pas (suffisamment vite) de solution pour remettre du sens dans sa vie afin de se sentir à nouveau à sa place, qu'il peut basculer secondairement dans la dépression.

Dans les cas de dépression-maladie, l'élan vital, le plaisir, l'anticipation positive n'est plus réflexe. Souvent, le sujet ne vient pas consulter car il ne fait même plus le lien entre l'état dans lequel il est et le mot dépression. Il est parfois presque indifférent à ce qui lui arrive. Quelques symptômes supplémentaires de la dépression : les troubles du sommeil avec essentiellement des réveils précoces. Souvent les sujets s'endorment le soir assez tôt, épuisés, soulagés d'avoir été au bout de leur journée, puis ils se réveillent à 4h du matin avec une énorme angoisse. Une perte d'appétit alimentaire et amaigrissement. Perte d'appétit sexuel aussi. Frilosité, ralentissement psychomoteur, la sensation de faire un effort considérable pour des activités logiquement fluides ou des prises de décision simples. Tout est fait sans plaisir, ni but, puisque l'on se dit que cela ne va servir à rien.

Les gens déprimés sont convaincus qu'il n'y a rien à faire, c'est une des difficultés pour les amener à consulter. Ils ne voient pas que ce n'est pas de la vie dont il s'agit, mais de la façon dont il l'intègre, la perçoit!

La meilleure manière de les aider n'est certainement de les stigmatiser, de les "psychologiser", mais de leur faire remarquer qu'ils ont changé, qu'il y a peut-être quelque chose qui ne va pas, que ce serait une bonne idée de consulter un médecin.

En cas de troubles d'adaptation, le coaching est un outil majeur pour faire le point, retrouver le sens de sa vie...

mardi 15 juin 2010

PNL et stratégie d'apprentissage dans une école Belge

Une seule école primaire utilisant la PNL et elle risque de disparaître.

L'école Dominique Savio est une école qui a accueilli 80 enfants en décrochage scolaire complet (problèmes comportemental et d'apprentissage). Et dans cette école tous les enfants réussissent, grâce à l'utilisation d'outils PNL. Ex : les enseignantes donnent du feedback positif au niveau de l'identité tous les jours à tous les enfants et ils se mettent à travailler. Elles les guident dans les stratégies PNL d'apprentissage et ils se mettent à réussir. Elles leur donnent des activités ludiques de cirque et ils sourient...

http://www.interactif.be/video.php
Pour signer la pétition : www.lapetition.be/en-ligne/soutien-ecole-dominique-savio-asbl-groupes-relais-7489.html

lundi 14 juin 2010

COACHING prendre nos responsabilités de terriens au delà de défendre nos intérêts personnels

"C'est seulement lorsque l'homme aura détruit la forêt entière,
lorsqu'il aura tué tous les poissons et tous les animaux et asséché toutes les rivières
qu'il s'apercevra que personne ne peut manger l'argent."

Voici "LA PETITION OFFICIELLE" de RAONI contre le barrage de Belo Monte (en cliquant sur le site www.raoni.fr).

Son combat est aussi le nôtre, car la forêt Amazonienne est le poumon de notre planète à tous !!

jeudi 10 juin 2010

COACHING : L'intolérance, preuve d'un manque d'écoute.

Élections du 13 juin 2010
Politique belge et thérapie de couple
...

Que pourrait-il advenir si flamands et francophones osaient s'interroger mutuellement sur les reproches et ressentiments à propos de la communauté linguistique adverse?
Ce serait génial que la politique belge entame un processus qui ressemblerait à une thérapie de couple ! :)
Pour autant qu'un minimum de bonne volonté subsiste, il se pourrait alors que le dialogue s'approfondisse, au niveau des besoins non rencontrés et des peurs inavouées, les uns et les autres étant responsables de sentiments négatifs, d'agacement et d'agressivité.

Hypothèse : Les flamands seraient plutôt du côté des besoins insatisfaits : besoin d'être reconnus dans leur culture et leur langue qu'ils savent minoritaire, besoin d'être respectés par des francophones parfois arrogants, besoin d'être sécurisés par une frontière linguistique qui les protègerait de ces Latins paresseux et de la malgouvernance chronique de leur région?... Et les francophones, plutôt du côté des peurs inavouées : peur du changement, peur de l'appauvrissement inhérent à tout divorce, peur de perdre Bruxelles, peur de reconnaître que parmi nos politiciens wallons, ce sont les plus véreux et alcooliques qui réalisent les meilleurs scores électoraux, qui sont les fidèles miroirs de nos désespérances?...

Il pourrait y avoir après cela de tels bouleversements dans les cœurs et les esprits de chacun que nous pourrions nous mettre autour de la table dans une autre énergie, afin de trouver des solutions dans une attitude de conciliation et non d'intolérance et de rejet...

Aaahhhh, je rêve de faire du coaching relationnel au niveau politique :)

PASTICHE de MANHATTAN-KABOUL par Claude Ferry et Loria (mai 2010)

mardi 1 juin 2010

Le COACHING, c'est prendre conscience de ses responsabilités ./. à sa vie

"C'est ce que l'on arrose qui grandit"

-> haine?
-> peur?
-> doutes?
-> jalousie?
-> indifférence?
-> manque de respect (de soi / des autres) ?
-> ...

-> amour?
-> bienveillance?
-> confiance?
-> tolérance?
-> accueil?
-> solidarité?
-> ...

mercredi 26 mai 2010

CHRISTIANE SINGER - Quand télé & solidarité ne font pas bon ménage

Dans le magnifique ouvrage de CHRISTIANE SINGER, "Mais où cours-tu? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi?", il est un passage que j'ai apprécié beaucoup sur le thème de la SOLIDARITE.

Avez-vous senti comme devant le harcèlement ininterrompu de négativité tragique des médias (notamment du JT de la télé), une anesthésie nous saisit... comme si devant cette immensité de souffrance, mon engagement se décourage... Depuis l'avènement de la télé, il se passe une révolution qui n'a pas d'antécédent en des milliers d'année d'évolution de l'être humain. Des réflexes aussi anciens que la fuite ou la solidarité ne jouent plus.

"Devant une personne tombée, blessée, criant de souffrance, je me précipite pour l'aider. Il y a dans mes gênes dans la longue lignée d'hommes et de femmes qui m'ont précédée, cette réponse inscrite, ce geste qui porte secours. Mais depuis une génération (...) voilà que notre élan naturel est arrêté par un écran de verre! Et je suis là, devant cette détresse, et chaque fois que je veux avancer la main... l'écran de verre! Et ce qui se passe en nous est alors une sorte de drame morbide. Quand aucune réponse n'est possible à une incitation inlassablement répétée, on devient fou. La détresse concentrée est trop grande. Mon découragement immense va peu à peu me mettre en catalepsie. La compassion naturelle est ligotée, bâillonnée. On se dit : de toute façon c'est joué ! Et il y a du diabolisme dans ce découragement, du diabolisme qui fonctionne comme dans les systèmes totalitaires. On voit, mais il ne faut pas montrer qu'on a vu. On est témoin d'horreur mais il faut passer sans avoir l'air parce que si on intervenait, on serait soit même broyé par la violence"... ou l'on risquerait de perdre ses propres acquis, son propre confort...

Ces différents écrans - réels puis finalement symboliques - ont un autre effet ravageur : ils atrophient nos sens! Cette perte de notre réflexe de solidarité nous déshumanise en nous rendant froid, distant par rapport à ce qui arrive à l'autre, nous pousse à l'individualisme, à la perte d'empathie, nous isole sous une cloche en verre sécurit anti-sensibilité...

mardi 11 mai 2010

ABONDANCE - Surtout ne prêtez pas d’argent :)

Si quelqu’un qui se dit votre ami vous demande de lui prêter de l’argent, sachez tout de suite que ce n’est pas un véritable ami. Celui qui est vraiment votre ami ne vous le demandera pas. Il se contentera plutôt de vous raconter la situation qu’il vit, vous laissant le libre choix de lui offrir votre aide financière sans vous rendre mal à l’aise.

Si vous acceptez de lui prêter de l’argent c’est que vous avez de la considération et de l’estime pour cet ami et votre seul but est donc de l’aider. Alors ne lui posez pas de condition. Dites-lui simplement : Voici le montant dont tu as besoin et ça me fait plaisir de pouvoir t’aider. Mais dans votre for intérieur, dites-vous : « Je lui donne cet argent et n’en reparlez plus jamais » Vous garderez votre ami et vous récupérerez votre argent. Et si pour une raison inexplicable ce prêt ne vous
était jamais remboursé, souvenez-vous que vous en aviez fait le don. Ainsi vous ne serez jamais déçu.

:)

lundi 26 avril 2010

Qu'est-ce que la Biodanza ?


Crée par Rolando Toro Araneda, à Santiago du Chili il y a une quarantaine d'années, la Biodanza (ou Biodance) est une éducation à l'art de vivre plus qu'une thérapie. Elle s’appuie sur les sciences de la vie et les sciences humaines (la biologie, les neurosciences, la psychologie, l'anthropologie et l'art). Elle offre une proposition d'éveil des potentialités humaines pour permettre aux personnes de retrouver une qualité de vie pleine de sens, de joie de vivre, de relations saines, de créativité existentielle, de plaisir. Elle se pratique en groupe.




Qu'est ce qui la différencie d'une thérapie ? La Biodanza travaille sur la partie saine de la personne. Nous n'abordons ni les traumatismes, ni les
conflits. Nous stimulons par des exercices danses spécifiques, l'ensemble des ressources dont dispose tout être humain pour vivre, s'exprimer, entrer en relation avec le monde, créer sa vie, et se
sentir appartenir à un univers complexe et en constante évolution. 
Le travail est non interprétatif et nous n'enseignons ni ne dictons de comportements visant à résoudre des problèmes. La méthodologie s'appuie pour cela, sur la stimulation du substrat biologique que sont les instincts, avec une absolue priorité à l'expérience vécue ici et maintenant, et une mise en sourdine de fonctions telles que le langage et l'analyse.



La stimulation de l'instinct ne représente-t-elle pas un risque de régresser ?

 Ce qui garantit le maintient de l'unité fonctionnelle organique, tient dans des comportements propres à une espèce, et qui sont d'une très grande rigueur. Pouvoir se nourrir, fuir le danger, se
reproduire, faire face à l'imprévu, se regrouper, évoluer… L'ensemble de la structure instinctive trouve chez l'être humain une expression très complexe dans le langage, la conscience, l'éthique et
l'esthétique. Se couper de l'instinct, c'est comme imaginer de voir croître un chêne hors sol, sans racines. A la première tempête, il est par terre. Selon Rolando Toro, être contre l'instinct, c'est être contre la fonction cosmique de préservation de la vie. La proposition de la Biodanza n'est pas un retour à l'animalité, mais un pacte entre notre partie la plus primordiale. Une sorte de poétique de l'instinct, porteur de l'intelligence de la vie. Pour que celle-
ci soit au service de la qualité de la vie, de la société et de la culture.



Quels sont les outils de la Biodanza ?

 La situation la plus à même de favoriser la connexion à l'intelligence instinctive et de permettre des passerelles vers la conscience, est une situation induisant, dans une seule unité espace temps – ici et maintenant, le « en soi » et le « avec le monde ». Cette expérience qui est susceptible d'interpeller la personne dans la totalité sentante, pensante et agissante est définie par la Biodanza comme étant la « vivencia ». C'est le fait de se sentir intensément vivant, ici et maintenant, en connexion avec soi-même,
 l'autre et le monde. Cette expérience est accompagnée de sensations cénesthésiques (mouvement), viscérales, d'émotions et d'éléments de conscience. Ce qui facilite le mieux l'accès à la vivencia, sont les expériences dans lesquelles l'ensemble de la personne est mobilisé : le mouvement, l'émotion, la sensibilité, la relation à l'autre. C'est justement ce que permet la danse entendue comme mouvement 
intégré et plein de sens.



Quelle est la Référence de base de la Biodanza ? 

La référence absolue est la vie avec son incroyable vitalité, créativité, générosité, complexité et puissance. Il n'existe aucune théorie, idéologie, ou religion qui ne puisse rendre compte d'une 
telle totalité. Notre objectif est de réhabiliter une valeur essentielle et qui est l'amour de la vie, la joie de vivre. Il n'y pas d'autre sens à chercher pour la vie, que de la vivre. Elle se justifie par elle-même. Lorsque nous comprenons cela non pas comme un dogme, mais sur la base de l'expérience, toute vie devient précieuse, devient sacré.



Qui peut proposer des activités de Biodanza ? 

Le facilitateur qui a pour mission de faciliter le processus de réapprentissage de connexion aux propres besoins vitaux, de sensibilité à la vie. Il ne dirige pas ce processus, ni ne l'oriente dans une direction précise, connue de lui seul ou décidé par lui – ou par qui que ce soit d'autre. Il soutient la personne dans son processus au sein du groupe. Sa formation, d'une durée de trois ans, lui donne les fondements théoriques et la méthodologie nécessaires à sa pratique. Seuls les facilitateurs titulaires de Biodanza, agréés par la International Biocentric Foundation sont habilités à conduire des groupes de Biodanza.



Quel public ? 
Toute personne désireuse de retrouver le sens de la vie. Aucune habilité particulière n'est requise et il n'y a pas de limite d'âge. Cependant, les personnes présentant des cadres cliniques particuliers sont invitées à participer à des groupes spécifiques.

samedi 24 avril 2010

SAFARI COACHING AU KENYA, organisé par Joëlle Huaux du 7 au 20 octobre 2010

Ce Travel Coaching allie Safari et Coaching. Offrant l'opportunité de découvrir un pays et son peuple, il privilégiera convivialité, rencontre humaine, échanges culturels et découverte de la nature du Kenya. Il permettra de réaliser combien est essentielle la valeur d’écologie - environnementale mais aussi personnelle - pour chacun de nous, pour la collectivité et pour la planète.

«Cheminer vers plus de cohérence, c’est choisir que nos actes, nos comportements et notre mode de vie s’alignent davantage sur nos valeurs».

Helen Goiran vit depuis plus de 20 ans au Kenya. Elle sera le Safari Leader de ce Travel Coaching. Entre ses safaris, son implication dans des œuvres associatives et son amour du peuple maasai, elle se fait trait d’union entre les gens du nord et ceux du sud. Depuis 1992, elle s’investit dans le développement d’une école de brousse maasaie et d’un orphelinat d’éléphants.

Joëlle Huaux assurera la partie coaching de ce Travel Coaching. Elle est née et a passé toute son enfance en Afrique. Passionnée par l’être humain, elle s’est spécialisée dans le coaching relationnel. Quel que soit le Travel Coaching (Safari Coaching ou Trek Coaching), son modèle de coaching s’appuie sur l’intelligence émotionnelle, la communication non violente et l’écoute active. Elle accompagne ses coachés à parvenir à un plus grand alignement entre ce qu’ils veulent, ce qu’ils disent et ce qu’ils font.

PROGRAMME

8/10/2010 : NAIROBI /
Décollage à 10h40 de Bruxelles. Voyage de jour et accueil à 22h30 à l’aéroport de Nairobi. Transfert à l’hôtel 2** pour la nuit.

9/10/2010 : Orphelinat des éléphants / City tour
Après un bon petit-déjeuner, visite de l’orphelinat des éléphants, déjeuner libre, tour de la capitale kenyane en voiture, coaching sur la terrasse. Retour à l'hôtel.

10/10/2010 : NAIROBI / Parc de NAKURU
Départ vers le lac alcalin de Nakuru par la route de l’escarpement dominant la vallée du Rift (2h de route), célèbre pour ses flamants roses, ses rhinocéros et girafes de Rothschild. Déjeuner, safari-photo en début d’après-midi autour du lac. Coaching. Installation à la maison d’hôte du parc.

11/10/2010 : Lac NAKURU / Ferme a SUBUKIA
Safari-photo matinal et départ en fin de matinée à travers la ville de Nakuru et son marché. Déjeuner, installation dans les bungalows, coaching, petite randonnée à la découverte des singes colobes. Retour au bungalow.

12/10/2010: Ferme de Subukia / Plantation de thé dans les HIGHLANDS
Discussion sur la culture de l’ethnie des Kikuyu, déjeuner et départ vers les Hautes Terres (3h de route) dans l’une des plus anciennes plantations de thé du Kenya. Promenade dans la forêt primaire en compagnie de Kimani, qui expliquera les propriétés des plantes médicinales. Dégustation de thés sous la véranda, coaching. Nuit dans la plantation.

13/10/2010: LIMURU / Région d’AMBOSELI
Après un copieux petit déjeuner à l’anglaise avec les produits de la ferme, transfert à travers la steppe maasai vers la région d’Amboseli (4h de route). Déjeuner en route, promenade dans le village de Loitokitok, situé a 1.650 m d’altitude sur les pentes du Mt Kilimanjaro. Diner et nuit au cottage.

14/10/2010: Région d’AMBOSELI I / Village MAASAI OSOTUA
Coaching et journée d’immersion dans la culture du peuple Maasai : accueil par les femmes de la tribu, chants et danses avec les jeunes guerriers «Morans», visite de l’école de brousse, pique-nique sous la paillote, découverte de l’artisanat de perles. Retour au cottage.

15/10/2010 : Village d’Osotua
Discussion/coaching sur la culture maasai avec les jeunes de la tribu. Pique-nique, collecte de bois avec les femmes ou recherche de l’eau, jeux avec les enfants de l’école maternelle. On reste au cottage ci-dessus.

16/10/2010 : RANDONNEE avec les guerriers Maasai
Départ matinal pour une journée de randonnée dans la savane (accessible a tous), en compagnie des guerriers. Découverte des empreintes d’animaux, des plantes, comment allumer le feu sans allumette, lancer de javelot, pique-nique a l’ombre d’un acacia. Retour au village d’Osotua en fin d’après-midi et préparation du barbecue dégusté autour du feu de camp avec les guerriers. Coaching, nuit en bivouac (dans une case ou en tente, au choix). Les guerriers resteront avec nous et nous expliqueront les étoiles et les légendes de leurs ancêtres.

17/10/2010 : Journée avec les guerriers
Petit-déjeuner maasai, composé de thé au lait et épices, crêpes locales (chapatis). Puis départ pour une autre randonnée (facultative) ou farniente au village. Pique-nique, coaching. Transfert en milieu d’après-midi au Kibo camp, en bordure du parc d’Amboseli.

18/10/2010 : Détente au pied du Kilimanjaro
Journée de détente au camp autour de la piscine, discussion avec les autochtones, coaching, petite promenade dans l’après-midi. Déjeuner et dîner au Kibo camp.

19/10/2010 : Parc d’AMBOSELI
Safari-photo dans le parc à la rencontre des éléphants, déjeuner au camp, détente autour de la piscine, 2ème safari-photo dans l’après-midi. Coaching, apéritif dans la savane au coucher du solei. Nuit au camp Kibo.

20/10/2010 :Parc d’Amboseli / NAIROBI
Départ pour Nairobi après le petit déjeuner (4h de route), en traversant le parc pour saluer les éléphants, déjeuner en route, visite du parc aux girafes (en option). Transfert à l’aéroport. Départ Voyage de Nuit.

21/10/2010
Arrivée à Bruxelles à 6h50. Adieux. :-)

PRIX DU VOYAGE


PRIX du Safari Coaching (hors vol) :
1500.00 € /par personne, sur base de 7 participants.
+ 120$ de droit d’entrée aux parcs Nakuru et Amboseli, à régler sur place.
+ somme pour les boissons dans les camps, vos achats personnels et les pourboires.
Ce prix comprend : l’accueil à l’aéroport International de NAIROBI et transfert lors du vol retour, le transport en véhicule avec toit ouvrant et chauffeur Kenyan anglophone, l’accompagnement personnalisé avec guide francophone, l’hébergement en camp, maison d’hôte et cottage, la pension complète, les safaris-photos et activités mentionnés.

Départ assuré dès 5 participants. 150 € supplémentaire de 5 à 7 participants.

PRIX du vol aller retour Bruxelles-Nairobi:
950.00 € ttc
+ 25$ en espèces pour le visa d’entrée au Kenya.
Assurance annulation facultative : 49 € (ne fonctionne qu’avec certificat médical pour une maladie non connue à la réservation). Sinon, les billets sont annulables avec une pénalité de 125 €.

Départ Bruxelles-Nairobi : le 8/10/2010 à 10h40. Arrivée à 21h50.
Départ Nairobi-Bruxelles : le 20/10/2010 à 23h30. Arrivée le 21/10 à 6h50.

Attention : Le paiement de la totalité du vol doit se faire à la réservation de votre participation. Le prix peut être revu à la hausse selon l’évolution du prix du vol à la date de votre réservation. Nous vous en confirmerons le montant.

À mettre dans sa valise

- des vêtements à manches longues et des pantalons, pour les matins froids et les fins de journées envahies par les moustiques
- une veste polaire, car il fait vraiment froid dans la savane à 6h du matin !
- une ou deux paires de jumelles, indispensables
- des chaussures confortables, qui tiennent bien au pied
- une casquette contre le soleil qui tape à travers le toit ouvrant du minibus
- un maillot de bain
- un petit carnet pour noter, dessiner, raconter
- une crème solaire, bien sûr très haute protection
- des répulsifs anti-moustiques pour la peau et les vêtements
- un appareil photo avec une grosse carte mémoire !
- des adaptateurs pour les prises de courant (appareil photo, DS, Ipod à recharger…)
- votre pharmacie «classique»
+ prévoir les délais pour faire les vaccins nécessaires (fièvre jaune, etc.)