jeudi 30 octobre 2008

LA SEXUALITE SUBIE (2ème partie) - les abus sexuels graves

Comment s'installe l'abus sexuel grave? Si a violence sexuelle entre l’auteur et sa victime peut s’installer ou persister, c’est souvent parce que personne n'a pu ou voulu prendre une place efficacement positive pour protéger la victime, dialoguer avec l’auteur ou interpeller des professionnels compétents.

Pourquoi cette non-prise de responsabilité ? Par vraie ignorance, parfois. Ailleurs, ce tiers est trop absent ou occupé pour mettre en œuvre une part de vigilance. Plus souvent malheureusement, le tiers a des doutes et fait la politique de l’autruche, en raison de l’angoisse ou de la terreur que soulève en lui l’idée de la révélation des faits ( violence de l’auteur, éclatement des structures actuelles ; honte publique ; etc. ). Parfois hélas, il peut s’agir d'un manque de solidarité ou de l’ambivalence que ce tiers vit à l’égard de l’enfant sacrifié, jusqu’à ressentir qu’après tout, ça arrange bien les choses que l’auteur se soulage sur ce dernier … jusqu’à se venger sur l’enfant d’autres maltraitances que l’on a subies soi.

Parfois, c'est sur un enfant sans caractéristiques particulières que s’abattent les sévices. Plus souvent cependant, il émane de l’enfant comme des points d’appel qui vont attirer sur lui l’attention négative du futur auteur ou l’inertie des tiers :

Pouvoir de séduction particulier ; sentiments œdipiens intenses ; non-socialisation ; isolement; carence affective et besoin d’être aimé par n’importe quel moyen ; hyper-érotisation...

Au début du processus d’abus, nombre d’enfants pourraient se protéger plus efficacement de leur agresseur. Certains y parviennent bien, discrètement ou avec de l’aide. Mais beaucoup ne réagissent pas, par ignorance ou soumission, en référence à une image immature de ce que doivent être les rapports enfants – adultes, c'est à dire des rapports d’obéissance. (« On doit obéir à l’adulte, qui a nécessairement raison. »)

Par la suite, une petite partie des enfants se transforme de l’intérieur et élabore des stratégies d’adaptation … qui ne font qu’aggraver les choses : dépression, culpabilité et soumission ; confusion des idées et adhésion partielle à celles de l’auteur ; masochisme et adoption de comportements de provocation enrageants pour l’auteur, etc.

Que deviennent ces enfants abusés, adolescents ou adultes?

A. Certains seront à peine troublés de l’intérieur par les abus qu’ils ont vécus comme une fatalité incapable de détruire leur être profond.

B. D'autres seront meurtris, mais réussiront à partiellement cicatriser leur souffrance. Bien décidés à faire de leur vie une réalité positive, ce qui reste bien à portée de leur volonté.

C. D’autres demeureront démolis de l’intérieur, sans réelle cicatrisation. Ils exprimeront leur souffrance sur un mode négativiste, ou dépressif, en "auto-agressant l’être sans valeur qu’'ils croient avoir toujours été" (toxicomanie, anorexie mentale, tentative de suicide au début de la vie adulte). C’est surtout le cas lorsque les critères de gravité étaient intenses au moment des abus (volonté de posséder l’enfant, tromperies sur le fait que l’on fait cela pour son bien, indifférence, lâcheté et mauvaise foi de l’entourage, montée précoce d’une fort mauvaise estime de soi, persistance du silence, si pas du rejet après coup).

Soyons vigilants, apprenons à nos enfants ce qu'est leur intégrité physique, encourageons-les à dire STOP au non respect de leur intégrité.

mardi 21 octobre 2008

SAVOIR DIRE "NON"

Apprendre à dire non est un des objectifs les plus abordés en COACHING.

C'est si difficile de dire non quand on aime... Ne risque-t-on pas d'être jugé(e), rejeté(e), de ne plus être aimé(e) si on dit non? Est-ce que la relation ne va pas être "abîmée"?

Et pourtant! L'amour est aussi une "épée" : l'amour, c'est savoir dire non quand c'est non.
Le NON est un cadeau : oser dire NON à quelqu'un, c'est permettre à l'autre de grandir. C'est le "NON d'amour", bien plus fort que le "Noui par amour". Noui = je pense non mais je dis oui pour soi-disant nourrir - ou pourrir ? - la relation.

Ne pas savoir dire NON, n'est-ce pas finalement avoir un regard de condescendance sur l'autre, dans a mesure où on ne le croit pas capable d'entendre le NON?

A réfléchir....

vendredi 10 octobre 2008

PNL & CARTES DU MONDE

Respecter la carte du monde de l'autre (= ce qui a du sens pour lui), une clef de la PNL qui ouvre au non jugement, à l'accueil des différences et à la non violence.

;-)

vendredi 3 octobre 2008

ROBERT DILTS en Belgique pour un séminaire en décembre : GRANDIR AU TRAVERS DES RELATIONS INTIMES

Un séminaire animé par Robert Dilts (un des pères de la PNL) "GRANDIR AU TRAVERS DES RELATIONS INTIMES". A ne pas manquer!!!

Dates & Lieux
Belgique
Centre culturel de Woluwé St Pierre (Bruxelles)
Du 5 au 7 décembre 2008

Les relations intimes (amicales, familiales, amoureuses, professionnelles, etc.) font partie intégrante de nos vies. Ces relations peuvent être une source puissante d’évolution et de satisfaction, ou peuvent au contraire mener à l’immobilité et au conflit, selon la manière dont nous les gérons et les entretenons.

Les relations intimes, probablement plus que dans tout autre contexte, peuvent nous aider à grandir et révéler qui nous sommes ; découvrir et partager de nouveaux dons et transformer nos restrictions. Elles peuvent également nous limiter dans notre être présent, ou en devenir, nous retenir en arrière, nous garder enfermés dans nos vieux schémas.
L’objectif de ce programme sera d’explorer « la différence qui fait la différence » et présenter des outils qui nous aideront à établir et soutenir des relations génératives et fonctionnelles, qu’elles soient personnelles ou professionnelles. Les relations intimes qui favorisent la croissance, par exemple, sont basées sur des qualités telles que l’engagement, le courage, la compassion et la connexion.

Le point central de ce séminaire sera de découvrir que la relation est un « champ », ou « troisième entité », généré entre les parties impliquées, de la même manière que l’hydrogène et l’oxygène peuvent se combiner pour produire le troisième stade de l’eau. Les relations deviennent un réservoir contenant les pensées, les émotions et les expériences des acteurs impliqués.

Richard Moss a souligné que la distance entre nous et les autres est identique à la distance entre nous et nous. Ceci signifie que la manière dont nous sommes reliés aux autres, principalement ceux avec lesquels nous entretenons un lien intime, reflète la manière dont nous sommes reliés à nous-même. Cette relation de soi à soi est souvent limitée par ces émotions en nous que nous ne savons pas comment rencontrer, accepter, garder et aimer. Apprendre à se relier à ces émotions difficiles d’une manière nouvelle est une profonde opportunité d’évolution.

L’intimité engendre également de la vulnérabilité parce que nous nous ouvrons à l’autre à des niveaux profonds. La vulnérabilité nous permet d’être touché, rencontré, et vu plus complètement parce que nous avons laissé tomber nos défenses. Cette même vulnérabilité nous expose plus à la blessure. Avec les ressources appropriées, nous pouvons apprendre, au travers des relations intimes, en même temps à être vulnérable, et à nous sentir en sécurité à l’intérieur de la relation.

Ce programme expérimental offrira des outils et des stratégies pour grandir au travers des relations intimes. Nous verrons entre autres comment :

- développer notre capacité à accepter les défauts, les nôtres et ceux des autres, sans jugement ;
- apprendre à reconnaître et à créer un espace pour notre potentiel latent ;
- accroître notre capacité à nous mettre en « deuxième position » ; c’est-à-dire « franchir le pont » pour aller vers le monde de l’autre ;
- approfondir et aligner les niveaux de connexion avec nous-même et avec les autres ;
- élargir la conscience de la « quatrième position » et du « champ » de la relation ;
- exlorer l’apport de ressources dans la relation qui renforceront le réservoir et le rendront plus génératif ;
- élaborer des méthodes pour rester centré et présent face à la vulnérabilité et aux émotions difficiles.


Renseignements pratiques
Prix :
420 EUR - 630 FS pour les 3 jours
+30% prix entreprise (contactez-nous)

Pour vous inscrire :
RESSOURCES asbl
54 Grand Chemin
B-1380 Lasne Belgique
Tel. +32 (0)2 633 37 82
Fax +32 (0)2 633 38 71
URL www.ressources.be

mercredi 1 octobre 2008

Peurs et fantasmes - COACHING de l'insécurité.

Aujourd'hui, les coachs, psys et autres accompagnant sont en contact majoritairement par des personnes souffrant d'insécurité. Dans nos sociétés "en voie de sur-développement", cette insécurité, palpable, est source de mal-être.

Or la majorité de nos peurs sont des peurs mentales, crées par nos pensées, provoquées par des croyances limitantes, des fantasmes ou des chimères.

Nous vivons pour beaucoup dans a crainte de ne plus avoir.
Mettre son énergie pour "avoir mieux" est largement moins anxiogène que assurer ce que lon pourrait perdre...

D'où l'importance en séance de coaching de permettre au coaché de CHANGER son REGARD...