lundi 31 décembre 2012

COACHING & éducation. Etre "adapté" = être conforme ou être dans son potentiel?


Une vidéo à regarder jusqu'au bout. Elle illustre comment l'éducation telle qu'elle est organisée actuellement, loin de développer le potentiel de l'individu, vise plutôt une "standardisation" des connaissances que développer les compétences innées et autres capacités particulières à haute valeur ajoutée de chacun de nous... A quand un système scolaire qui vise à développer en même temps le savoir, le savoir-faire et le savoir-être?

mercredi 19 décembre 2012

COACHING - activer notre potentiel ensemble

Pour activer son potentiel, il faut apprendre à communiquer
pour bien communiquer, il faut savoir interagir
pour interagir, il faut être capable de collaborer, coopérer...

lundi 17 décembre 2012

COACHING et BIEN-ETRE - Les ondes et la santé par Pierre Lance

"Nous sommes entrés depuis quelques décennies dans une véritable «civilisation des ondes» par l'apparition et le développement de la radiophonie, de la radiologie, de la télévision, de la radiesthésie, des téléphones sans fil et des portables, etc. (...)
Les hommes d'aujourd'hui doivent donc s'exercer à une vigilance de tous les instants face à ce phénomène planétaire aux effets incommensurables, car s'il nous offre sans aucun doute les merveilles positives de la communication tous azimuths et de l'information libérée (Internet), il recèle également des dangers.

Car nous devons savoir que l'activité électrique naturelle du corps humain, et particulièrement du cerveau, peut être gravement perturbée par ces émissions qui nous entourent et dont nous devons apprendre à nous protéger. Fort heureusement, nous pouvons aussi avoir recours à des émissions d'ondes thérapeutiques capables de «remettre de l'ordre» dans notre circuit électrique interne.

Un livre pour nous éclairer


Pour vous tenir au courant - c'est le cas de le dire - de ces risques comme de ces espoirs, je vous recommande très vivement la lecture de l'excellent livre de Jean-Pierre Lentin Ces ondes qui tuent, ces ondes qui soignent, paru chez Albin Michel en 2001 dans la collection «Espaces libres» et réédité en format de poche en 2004. Jean-Pierre Lentin est un journaliste scientifique de grand talent et un enquêteur de premier ordre, notamment auteur, en collaboration avec son épouse Laurence, d'un documentaire diffusé sur Arte et concernant le bioélectromagnétisme. (...)

Comment se protéger

Je voudrais surtout insister dans cet article sur le véritable bombardement électromagnétique que nous supportons tous de plus en plus et sur les moyens de s'en protéger. Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que tout appareil électrique (et même une simple prise multiple supportant divers branchements) émet des radiations plus ou moins nocives, qui, fort heureusement, faiblissent avec la distance.

La précaution N° 1 est donc simple à définir : loin de soi le plus possible. Elle est, malheureusement, plus difficile à mettre en pratique, surtout dans un appartement de petite surface. Mais il faut essayer de faire en sorte de n'être jamais à moins de 2 mètres d'une machine électrique. Et ne pas oublier que la machine émet des radiations même lorsqu'elle n'est pas en fonctionnement, bien que l'allumage déclenche immédiatement une augmentation du rayonnement. Bien entendu, ces radiations électromagnétiques de chaque engin sont relativement faibles, mais c'est l'accumulation qui est dangereuse, dans l'espace comme dans le temps.

Or, au cours de ces dernières années, la profusion d'appareils électriques a considérablement augmenté dans les logements comme sur les lieux de travail. Beaucoup de personnes prennent leurs repas dans leur cuisine, à un mètre à peine d'une cuisinière électrique, d'une machine à laver la vaisselle, d'un four à micro-ondes, d'un grille-pain, d'une cafetière électrique, d'un mixer, d'un poste de radio ou de télévision. Sans s'en rendre compte, ils sont saturés d'émissions radiantes et les enfants sont particulièrement vulnérables. (L'utilisation excessive par les enfants des téléphones portables et des consoles de jeux video aura certainement dans l'avenir des conséquences sanitaires dramatiques.)

La pièce qui demande les plus grandes précautions est la chambre à coucher. Il ne devrait y avoir dans cette pièce aucun appareil électrique et surtout pas d'ordinateur ou de télévision. Il faut absolument éviter la présence d'appareils proches du lit. Le radio-réveil sur la table de nuit est à proscrire, car il est trop proche de la tête du dormeur. Le bon vieux réveil tic-tac est préférable. Si l'on tient à garder le radio-réveil, évidemment plus agréable, on prendra soin de le placer à 2 mètres au moins des oreillers. Il faut éviter de même les prises multiples proches de la tête du lit (celle-ci étant orientée au nord de préférence).

La « danse des néons »


Enfin rappelons-nous que la proximité d'une centrale électrique, d'un transformateur, d'une ligne à haute tension ou d'une voie de TGV doit être évitée, car ils génèrent des champs électriques et magnétiques très puissants.

Avez-vous entendu parler de la «danse des néons», qui eut lieu en plusieurs endroits au cours des années 70 ? Des associations d'usagers qui ressentaient des malaises parce qu'ils habitaient près de lignes EDF, désespérant de pouvoir alerter les pouvoirs publics, eurent l'idée d'organiser des réunions la nuit auprès des lignes à haute tension, leurs militants brandissant des tubes fluorescents qui s'allumaient tout seuls sans aucun branchement, par le seul effet de l'électricité diffusée par les câbles dans l'environnement. Ces rondes de personnes tenant dans les mains des tubes au néon allumés en pleine campagne étaient d'un effet assez spectaculaire. Je rappelle que le médecin niçois Jean-Pierre Maschi fut le premier à mettre en évidence, dès les années soixante, la pollution électrique, dans laquelle il identifia la cause principale de la sclérose en plaques, pour laquelle il put concevoir un traitement efficace par des ceintures de protection. Il en fut remercié par sa radiation à vie de l'Ordre des médecins, qui l'accusa de publicité médicale parce que des journalistes firent écho aux guérisons «miraculeuses» de ses patients. Mais le Dr Maschi, homme de caractère, ne tint aucun compte de sa radiation et continua imperturbablement de soigner ses malades jusqu'à l'âge de sa retraite.

Nous devons donc prendre conscience du flot d'ondes nocives produit par notre environnement «tout électrique» et apprendre à nous en protéger, car les scientifiques qui les dénoncent depuis longtemps sont réduits au silence par les fabricants et ignorés des pouvoirs publics, alors que la technologie moderne pourrait permettre de réduire les nuisances si le public était mieux informé des risques qu'on lui fait courir et se montrait plus exigeant quant aux garanties de sa sécurité.

Pierre LANCE "

dimanche 9 décembre 2012

COACHING & futurisation (ou visualisation créative)

«Chaque fois que vous pensez à une chose, vous la planifiez.
Quand vous vous inquiétez, vous planifiez.
Quand vous appréciez ce que avez, vous planifiez.
Qu’êtes-vous présentement en train de planifier?»    
   
Abraham-Hicks

lundi 5 novembre 2012

COACHING & potentialisation du potentiel :)

«D’un point de vue purement aérodynamique, le bourdon ne devrait pas être capable de voler. Mais il ne le sait pas, alors il vole quand même.»
– Mary Kay Ash

J'adore cette image qui montre tout le potentiel auquel nous pourrions avoir accès...
Sus aux limitations, doutes, peurs, soi-disant hérédité limitantes ou bloquantes et autres interdictions auxquelles nous adhérons consciemment ou non, que nous nous mettons à nous-mêmes ou que notre environnement, notre culture familiale ou autre nous renvoie...

OSONS croire en nos élans, écoutons à quel point ils nous conviennent en réalité!
En route pour nos rêves, pour potentialiser nos potentiels!!!! :)))))

jeudi 1 novembre 2012

COACHING parental - Troubles de l'attention / hyperactivité

"Tout petits, certains enfants font preuve d'une inquiétante activité : ils bougent sans cesse, même lorsqu'ils dorment, et jamais leur regard ne se fixe plus d'une seconde sur la même chose ! Leurs mains, leurs pieds, leur tête, sont constamment en mouvement. Ils attrapent (et cassent !) tout ce qui passe à leur portée.

Si leurs parents parviennent, à grand peine, à garder patience, il n'en va pas de même des nourrices, puéricultrices et autres maîtresses de maternelle. Parce qu'elles ont la charge d'un groupe de petits enfants, ce qui est en soi exténuant, la présence au milieu d'eux d’un bambin aussi remuant compromet leurs efforts pour maintenir le calme et organiser des activités ordonnées. Lorsqu'elles ont épuisé leur arsenal de douceur, de promesses, puis de menaces et de punitions, elles n'ont pas d'autre choix que de convoquer les parents, pour d'abord rechercher une explication familiale au problème (« Votre enfant n'est-il pas victime de maltraitances à la maison ? ») et ensuite, quand la piste s'est révélée vaine, dispenser de savants conseils éducatifs (« Mettez-vous à son écoute », « Faites preuve de fermeté... »). Enfin, lorsqu'il faut se rendre à l'évidence que rien de tout cela ne marche, l'ultime recours est de déclarer que votre enfant est probablement malade, et que c'est donc sur les étagères d'une pharmacie que se trouve la solution à son problème.

L'enfer commence

Pour les parents qui arrivent à la fin de ce cycle, c'est en fait l'enfer qui commence. Ils vont devoir faire avaler à leur malheureux petit des produits chimiques qui ne font rien d'autre que modifier sa personnalité. Les médicaments contre le Trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (abrégé en TDA/H) contiennent en effet des psychostimulants.

Il s'agit de la Ritaline, du Concerta, de la Déxédrine ou encore de l'Adderrall, qui contient des dérivés d'amphétamine, une substance que les habitués des rave-party connaissent sous le nom de « ecstasy ». Ils ont une impressionnante liste d'effets indésirables, allant des changements d'humeur aux insomnies, en passant par la dépression et les accès de panique. Dans tous les cas, ils ne « guérissent » pas le trouble et n'empêchent pas sa persistance à l'âge adulte.

Hyperactivité et troubles de l'attention ne sont pas des maladies

3 à 5 % des enfants occidentaux sont diagnostiqués comme souffrant du Trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDA/H), considéré par la médecine comme une « maladie neurologique ». Mais il faut bien réaliser que, contrairement à d'autres maladies neurologiques comme la maladie d'Alzheimer, il n'y a aucun test psychométrique, biologique ou physique, comme un scanner du cerveau par exemple, qui permette de diagnostiquer le TDA/H.

C'est pourquoi cette « maladie » est avant tout fondée sur l'opinion du médecin, sur l'idée qu'il se fait de la façon dont devrait se comporter un enfant normal.
Le diagnostic de TDA/H est d'ailleurs généralement fait à la suite de difficultés scolaires, autrement dit d'une incapacité de l'enfant à s'astreindre aux contraintes de l'enseignement collectif, parce qu'il est sans cesse en train de remuer et d'être intéressé par tout ce qui l'entoure, au lieu d'écouter sagement le professeur. Ce qui nous amène à une très intéressante réflexion sur l'origine réelle du TDA/H.

Les enfants hyperactifs à l'époque de Cro-magnon


Imaginez-vous que vous viviez, non en 2012, mais il y a 20 000 ans, dans une tribu de chasseurs-cueilleurs, et que vous ayez donné naissance à un enfant « souffrant » de TDA/H. Au lieu de rester bien tranquillement dans votre case, cet enfant n'a de cesse que de partir dans la forêt, tout explorer autour de lui. Absolument infatigable, il s'active du matin au soir à pêcher dans les rivières, grimper aux arbres pour cueillir des fruits, gratter la terre pour déterrer des racines, quand il n'est pas en train de traquer tous les malheureux volatiles, lièvres et marcassins qui passent à sa portée.

Eh bien je prétends que, loin d'être une malédiction pour votre famille, vous seriez absolument RA-VI d'avoir un enfant « hyperactif » !! Par contre, vous auriez été toute la journée sur le dos de cet autre enfant, calme, obéissant et désespérément occupé à faire des dessins sur les murs de votre caverne... Il en va de même si vous aviez été un paysan du Danube, au Moyen-Âge. Dès 3 heures du matin, votre petit hyperactif aurait été debout pour traire les vaches. A 5 heures, vous l'auriez retrouvé en train de nettoyer l'écurie. A 7 heures, il aurait été aux champs, puis se serait emparé de la hache pour couper du bois, serait allé tirer de l'eau du puits, et ainsi de suite jusqu'à tard dans la nuit.

Ce qui signifie que ce n'est pas un hasard si cette « maladie » a fait son apparition tout récemment. Au Canada, le nombre de prescriptions de Ritaline a été multiplié par 5 de 1990 à 1997 (1). Il a aussi doublé entre 2001 et 2008. (2) Aux Etats-Unis, ce sont déjà 15 % des garçons de 11 ans  blancs qui sont considérés comme touchés, et qui par conséquent prennent des médicaments contre le TDA/H. (3) Pendant des centaines de milliers d'années, les individus « hyperactifs » ont été une bénédiction pour leur famille, et les sociétés humaines étaient parfaitement adaptées pour les accueillir. Ils rendaient service à tout le monde !

Mais aujourd'hui où tous les enfants de 3 ans sont soumis au même rythme uniforme de l'école maternelle, les petits hyperactifs sont devenus des perturbateurs, des empêcheurs d'enseigner en rond. Alors on leur donne des médicaments pour les forcer à entrer dans le moule des crèches, des garderies, des écoles, et des petits appartements des grandes villes.

Droguer les enfants pour améliorer leurs notes ??


Bien souvent, la prise de médicaments contre le TDA/H est causée par l'angoisse des parents face aux mauvaises notes de leur enfant. Cette angoisse peut bien sûr être communiquée à l'enfant lui-même, qui prend l'habitude de prendre ces médicaments qui, effectivement, améliorent la capacité de concentration, du moins provisoirement.

Le problème est que, selon les témoignages d'anciens malades accros à l'Adderall, ce médicament vous permet de travailler et de vous concentrer avec l'efficacité d'un robot, mais vous devenez indifférent aux aspects physiques, émotionnels et sociaux de l'existence, ainsi qu'à vos anciennes passions.

Cela pose un grave problème pour le développement affectif des enfants qui ont pris ce médicament à l'âge de 8 ou 9 ans, et qui ne savent absolument pas quels sentiments ils auraient éprouvés, quels intérêts ils auraient développés, s'ils n'avaient pas été sous influence.

Si vous avez un enfant hyperactif et que vous voulez l'aider à l'école

Maintenant, je comprends que, puisque la préhistoire est terminée, il faut bien trouver une solution pour que votre enfant hyperactif ne soit pas trop malheureux dans notre société. Mais avant de recourir aux médicaments, des changements de régime alimentaire, une meilleure gestion des émotions, et une moindre exposition aux toxines peuvent déjà améliorer considérablement le comportement de votre enfant – et ses notes à l'école.

De plus en plus, des observations scientifiques montrent que nourrir correctement votre flore intestinale avec des bactéries bienfaisantes que l'on trouve dans les nourritures fermentées de façon traditionnelle (et dans les probiotiques) est très important pour le bon fonctionnement du cerveau, ce qui inclut le bien-être psychologique et l'égalité d'humeur. Le Dr Natasha Campbell-McBride a démontré la puissance et l'efficacité de cette théorie. Dans sa clinique de Cambridge, en Angleterre, elle traite les enfants et les adultes souffrant de TDA/H mais aussi d'autisme, de problèmes neurologiques, psychiatriques, immunitaires et digestifs grâce à un programme nutritionnel qu'elle a développé, le GAPS (Gut and Psychology Syndrome, ou syndrome intestinal et psychologique). La théorie qui sous-tend le GAPS est expliquée dans son livre, Gut and Psychology Syndrom, qui n'existe malheureusement pas en version francophone. (4)

Dans une interview donnée au Dr Joseph Mercola, le Dr Lendon Smith, un expert mondial du traitement naturel du TDA/H, explique :

« Lorsque j'ai développé ma connaissance de la nutrition, j'ai remarqué que si les médicaments stimulants avaient un effet calmant (comme c'est le cas avec la TDA/H), cela signifiait que l'enfant n'avait pas assez de norépinéphrine (une hormone et un neuro-transmetteur) dans le système limbique, et que je pouvais aider avec un bon régime alimentaire et des compléments qui pourraient activer les enzymes dans le cerveau qui fabriquent ce neurotransmetteur.

Si l'enfant a déjà fait des infections dans les oreilles, j'arrête les produits laitiers et je lui donne du calcium – 1000 mg – avant le coucher. (Selon le Dr Mercola, arrêter les produits laitiers est une bonne chose, mais pas donner du calcium ; il considère que donner un complément de magnésium est beaucoup plus efficace) ;

Si l'enfant est exagérément chatouilleux, je lui donne du magnésium – 500 mg est une dose sûre pour un enfant comme pour un adulte ;

S'il a une personnalité du type « Dr Jekyll et Mr. Hyde » (changements d'humeur brutaux), cela signifie qu'il souffre d'hypoglycémie intermittente et qu'il a besoin de grignoter toute la journée pour conserver un bon taux de sucre sanguin. Lui faire augmenter sa consommation de protéine et baisser sa consommation de glucide pour stabiliser son taux. Pas de produits à base de farine blanche, ni de sucre.

S'il ne se souvient pas de ses rêves, il a besoin de vitamine B6 – 50 mg par jour ;

S'il a déjà fait de l'eczéma, ou s'il a la peau sèche et écailleuse, il doit prendre des acides gras essentiels (oméga-3) ;

S'il a des cernes sombres sous les yeux, c'est qu'il mange quelque chose auquel il est intolérant : lait, blé, maïs, chocolat, œufs, agrumes. »
Autres thérapies à essayer avant de donner des médicaments contre l'hyperactivité à votre enfant

Diminuez fortement ou éliminez de son alimentation le sucre et en particulier le fructose ;

Evitez de lui donner de la nourriture industrielle, en particulier celle qui contient des colorants, des arômes artificiels, et des conservateurs. Cela inclut les plats préparés et les charcuteries, y compris les saucisses type Knacki ;

Remplacer les boissons gazeuses, jus de fruit et lait par de l'eau ou des tisanes sans sucre. C'est très important car ces boissons sont l'une des principales sources de fructose dans l'alimentation des enfants aujourd'hui ;

Assurez-vous que votre enfant reçoit d'importants et réguliers apports de bactéries saines, issues de nourritures fermentées biologiques ou des probiotiques de haute qualité ;

Donnez à votre enfant beaucoup d'aliments riches en oméga-3, donc de l'huile de colza, des poissons gras et assurez-vous qu'il a un bon équilibre oméga-3/oméga-6 ;

Mettez autant de légumes bios que possible dans son régime alimentaire, à la fois pour réduire son exposition aux polluants et pour augmenter ses apports en nutriments essentiels (vitamines et minéraux) ;

Réduisez la part de céréales dans son alimentation, surtout de blé. Même le blé entier peut avoir des effets néfastes sur l'équilibre mental, parce qu'il contient de grandes quantités d'agglutinine de germe de blé (AGB) qui ont une action neurotoxique. Le blé inhibe aussi la production de sérotonine, un neuro-transmetteur qui agit sur l'humeur, et dont l'essentiel de la production a lieu dans vos intestins, pas dans votre cerveau. Essayez d'abord d'éliminer le blé pendant une à deux semaines puis observez si vous remarquez une amélioration radicale du comportement de votre enfant.

Evitez les édulcorants artificiels de toutes sortes ;

Faites faire à votre enfant autant d'exercices et d'activités de plein-air que possible ;

Faites lui prendre le soleil pour maintenir un taux optimal de vitamine D. Les scientifiques sont actuellement en train de s'apercevoir que la vitamine D joue un rôle dans le cerveau, car ils ont récemment découvert la présence de récepteurs de la vitamine D dans la moelle épinière et le système nerveux central. La vitamine D pourrait contribuer au processus de détoxification du cerveau. Si une exposition suffisante au soleil n'est pas possible dans votre région, donnez-lui des compléments de vitamine D3 ;

Aidez votre enfant à analyser et canaliser ses émotions. Des exercices de relaxation sont nécessaires mais vous pouvez contribuer à son calme intérieur en adoptant une attitude positive avec lui. Le Dr Smith pense que les parents devraient dire à leurs enfants des choses positives au moins deux fois plus souvent qu'ils ne leur donnent des ordres ou ne leur posent des questions. Si vous criez et grondez plus souvent que vous ne lui parlez de façon bienveillante, cela peut contribuer à entretenir son excitation.

Limitez son exposition aux métaux et produits chimiques toxiques en remplaçant les produits d'hygiène, les détergents et les nettoyants d'intérieurs par des produits naturels. Des métaux comme l'aluminium, le cadmium, le plomb et le mercure sont courants dans des milliers de produits alimentaires, objets et produits domestiques, et produits industriels. La présence de ces métaux toxiques dans le corps de votre enfant peut interférer avec d'innombrables phénomènes physiologiques, avec bien sûr des conséquences possibles sur son humeur et son comportement.
Pour en savoir plus à ce sujet, je vous invite à regarder l'interview du Dr Smith sur le site du Dr Mercola, mais encore une fois, elle est intégralement en anglais... non sous-titré... (5)

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

******************************

Sources :

(1) Enquête sur le trouble de l'hyperactivité avec déficit de l'attention (THADA) diagnostic et traitement au méthylphénidate chez les médecins canadiens, Santé Canada, 1999. [Consulté le 30 juin 2010]. www.hc-sc.gc.ca
(2) IMS Health Canada cité dans Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité. Institut du développement de l'enfant et de la famille. [Consulté le 30 juin 2010]. www.mrj-utopia.com
(3) http://www.huffingtonpost.com/larry-diller/overuse-of-prescription-drugs_b_950802.html
(4) http://products.mercola.com/gaps-diet/
(5) http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2001/01/07/lendon-smith.aspx

******************************

Voici quelques livres sélectionnés dans la bibliothèque de Jean-Marc Dupuis :

- Sur le cancer, Anticancer : Les gestes quotidiens pour la santé du corps et de l'esprit, de David Servan-Schreiber.
- Sur l'ostéoporose, Lait, mensonges et propagande, de Thierry Souccar.
- Sur le diabète, Nouveau régime IG Diabète, de Jacques Médart et Angélique Houlbert.
- Sur la maladie de Lyme, Maladie de Lyme : Mon parcours pour retrouver la santé, de Judith Albertat.
- Sur l'alimentation, Les surprenantes vertus du jeûne, de Sophie Lacoste.
- Sur le cancer et les maladies cardiovasculaires, Vitamine D : Mode d'emploi, du Dr Brigitte Houssin.
- Sur l'amincissement, Le Nouveau régime Atkins, d'Eric Westman.
- Sur la maladie d'Alzheimer et le diabète, Boire mieux pour vivre vieux, du Pr Roger Corder.
- Sur la vivacité cérébrale, Un cerveau à 100%, d'Eric Braverman.
- Sur le cholestérol, Cholestérol, mensonges et propagande, de Michel de Lorgeril.
- Sur la fibromyalgie et les maladies chroniques, Les clés de l'alimentation santé : Intolérances alimentaires et inflammation chronique, du Dr Michel Lallement. "

lundi 29 octobre 2012

COACHING - Soigner ses intentions! :)

"L'intention est une graine dans la conscience ou dans l'esprit. 
Si vous y prêtez attention, elle possède en elle-même les moyens de sa propre réalisation. ... L'intention crée les coïncidences....
L'intention orchestre toute la créativité à l'oeuvre dans l'Univers." 


Deepak Chopra.

vendredi 19 octobre 2012

COACHING & humour - ados branchés débranchés :)

"Hier soir, mon ado est revenu de l'école et en discutant de choses et d'autres, nous en sommes venus à parler d’euthanasie.

Le sujet est délicat, celui du choix entre la vie et la mort. Je suis quand même heureux qu'il soit éveillé à ces choses-là.

> > Ils en avaient parlé à l'école avec des copains et il m'annonce d'un ton très ferme : "Ne me laissez jamais vivre dans un état végétatif, dépendant d'une machine et alimenté par le liquide d'une bouteille.
Si vous me voyez dans cet état, débranchez les appareils qui me relient à la vie."

Je me suis levé, j'ai débranché son iPod, son ordinateur et sa Playstation et j'ai jeté sa canette de Red Bull. Et je lui ai dit:voilà, c'est fait !"


mardi 16 octobre 2012

Mon Ego (mon image personnelle) n'est pas Moi...

Avez-vous déjà remarqué comment, sans parfois pouvoir s'en empêcher, on "se raconte des histoires" qui engendrent des sentiments de peurs, doutes, culpabilités, honte, insécurité, incertitude, cupidité, soif de pouvoir, insatisfaction...? C'est notre mental, à travers l'ego qui se joue de nous! 

Notre identité, pour s'intégrer, nous appelle à être davantage conscient ("éveillé"), à percevoir cet ego qui prend le contrôle de nous-même, cet imposteur prétendant être nous.

Au plus notre identité est fragile, peu intégrée, au plus l'ego (le mental dysfonctionnant) peut prendre le contrôle. Combien d'entre nous ne partent-ils pas en croisade pour construire leur estime de soi, sans se rendre compte que c'est là qu'ils sont les plus sensibles aux pièges de l'égo?

Car nous sommes prêts à vendre notre âme à l'Ego pour "exister" aux yeux des autres et avoir de la valeur à nos yeux!

Notre Ego, champion pour être à l'affut de "renforceurs d'identité", mettra le paquet pour nous séduire avec tout ce qui peut nous distinguer, renforcer notre image personnelle, sans aucun discernement.

Il suffit de regarder le JT à la télé pour réaliser que l'intelligence humaine est souvent mise au service de la folie. Destruction massive des forêts qui produisent notre oxygène; empoisonnement des rivières, des océans, de l'air; violence infligée par des humains à d'autres humains au nom de la religion et de l'idéologie... Poussés par la cupidité, la peur, la soif de pouvoir, inconscients qu'ils sont relié au tout, les humains continuent d'adopter un comportement, qui, à la longue, ne peut que se solder par leur "propre" destruction. La violence sans précédent infligée aux autres formes de vie et à la planète montre clairement le dysfonctionnement (individuel et collectif) de l'esprit humain contrôlé par l'Ego.

Le plus grand accomplissement de l'humanité n'est pas seulement ses œuvres d'art, sa science ou sa technologie: c'est aussi la reconnaissance de ses propres dysfonctionnements, de sa propre folie. Quant on reconnait sa propre folie, on permet aux prises de conscience d'émerger et à l'évolution personnelle et collective de s'effectuer.

Eckhart Tolle, dans son livre "Nouvelle Terre", nous invite à faire la distinction entre l'Ego et l'identité. Il s'attarde sur les principaux aspects de l'ego et sur la façon dont ils fonctionnent individuellement ou collectivement.

jeudi 11 octobre 2012

COACHING PERSONNEL : percevoir son état d'attente pour reprendre son pouvoir

"À la recherche d’une rose au cœur de la forêt, on ne voit que l'absence de la rose et l'on oublie la beauté de ce qui nous entoure."
– Sagesse indienne


L’attente peut transformer le paradis en un rien du tout.
Lorsqu’on est absolument certain d’obtenir ou d'avoir le droit d'obtenir ce qui est désiré, difficile de gérer et de lâcher prise alors que les choses ne se passent pas comme on l’aurait voulu! Nous attendons la Vie dont nous rêvons, comme à l'arrêt du bus.
Notre frustration parvient à drainer les plus merveilleux moments de toute leur magie. Nos attentes nous mènent à de véritables attentats (de notre bien-être, de l'autre ou de la Vie qui ne répondent pas à nos attentes). Toute notre attention étant portée sur notre attente, nous décrochons complètement de l'"ici et maintenant", nous sabotons notre aptitude au plaisir de vivre et de se sentir vivant...
Résultat : rien de ce que l’on vit ne semble plus particulièrement beau ou important. Refusant notre quotidien, notre vie, notre "destin" :), nous ne parvenons tout au plus qu'à "tolérer" le présent plutôt qu’à le "savourer intensément". 

Nous avons tous d’excellentes raisons d’être en état d’attente, bien sûr. Ce que l’on veut est légitime… parfois même assez fondamental. Notre vie sera tellement plus douce ainsi, n’est-ce pas? Or, le hic est que même nos aspirations les plus légitimes nous font souffrir si elles nous amènent à vivre en suspens.

Si on mérite d’avoir ce que l’on veut, on mérite encore davantage d’être heureux :))).
Et là, il faut choisir! Veiller à rester heureux (et lâcher prise en reportant son attention sur ce dont on peut profiter là juste maintenant) ou rester à attendre (rester avec toute son attention sur notre attente frustrée) :) On n’aura jamais besoin de ce que l’on attend autant qu’on a besoin d’être bien ici et maintenant. 

La particularité de la vie humaine est que nous sommes constamment entre deux réalités : celle que l’on vit, et celle que l’on planifie. Si on fait une action, on s’attend évidemment à un résultat. ;-) En plus, de nouveaux désirs tous frais et fringants émergent spontanément à tout moment :))).

>>> Une des aptitudes les plus importantes que l’on puisse développer "pour reprendre son pouvoir" (ne pas se laisser ronger de frustrations) n'est-elle pas d’attendre sans attendre ?? :) – c’est-à-dire de s’attendre à de très jolies choses, faire de jolis plans, mais sans dépendre qu’ils se concrétisent pour vivre passionnément. De préparer l’avenir, mais sans jamais le laisser nous voler notre présent.

samedi 11 août 2012

BIEN-ÊTRE - euthanasie des médecines naturelles et position dominante des industries pharmaceutiques : un hold up sur notre santé?

"L'hôpital aussi dangereux que l'Afghanistan

Des chercheurs anglais ont constaté que le risque pour un patient hospitalisé en Grande-Bretagne de mourir d'un accident lié aux soins (intoxication aux médicaments, incident chirurgical, maladie nosocomiale) est aussi élevé que le risque pour un soldat de mourir en mission en Afghanistan ou en Irak. (1)

Les médicaments sont aussi une cause majeure d'accidents : deux fois plus de personnes en Grande-Bretagne meurent des effets secondaires de leurs médicaments sur ordonnance que d'accident de moto.

Il est probable que les mêmes chiffres pourraient être observés dans les autres pays industrialisés. En France, les autorités reconnaissent officiellement 10 000 morts par an. (2) Mais loin d'essayer de stopper cette hécatombe, leur priorité est actuellement de lutter contre... les médecines naturelles !

Médecines naturelles : où sont les morts ??


Selon la même étude, une personne a 293 006 fois plus de risque de mourir d'un incident médical évitable, que d'avoir consommé des vitamines ou des compléments alimentaires. Le risque de mourir suite à la prise de médicaments est 62 000 fois plus élevé qu'avec des vitamines ou des compléments alimentaires.

En fait, le risque de mourir d'avoir pris un complément alimentaire est aussi faible que celui de mourir foudroyé.

Les seuls cas graves répertoriés récemment concernent deux personnes, aux Etats-Unis, qui ont pris sur une longue période de la vitamine D à des doses 2000 fois plus élevées que l'apport journalier recommandé. Cela s'est produit suite à une erreur de fabrication et d'étiquetage. Elles ne sont toutefois pas décédées mais ont souffert de douleurs musculaires, de soif intense, de fatigue, de troubles mentaux et de troubles rénaux. (3)

Une offensive sans précédent contre les médecines naturelles

Cela n'empêche pas les autorités sanitaires européennes d'avoir les produits naturels dans le collimateur. Une offensive sans précédent est en train d'avoir lieu en ce moment, avec la mise en application définitive du règlement 1924/2006/CE, qui interdit aux fabricants de produits de santé naturelle d’informer le public des effets favorables possibles de leurs produits, sauf autorisation spéciale de Bruxelles.

Officiellement, il s'agit bien sûr de « protéger le consommateur ». Dans les faits, Bruxelles rejette 95 % des demandes qui lui sont faites, ce qui sème la panique, et le désespoir, dans un secteur constitué en majorité de petites entreprises artisanales qui ne peuvent pas se défendre.

Résultat : ce sont aujourd'hui les grands groupes pharmaceutiques, seuls à même de discuter avec Bruxelles à armes égales et d'obtenir ces fameuses « autorisations d'allégations thérapeutiques », qui font leur marché parmi les entreprises mises artificiellement en faillite par cette nouvelle réglementation. Ni vu ni connu, ces groupes sont en train de s'emparer du secteur des compléments alimentaires, et de réorganiser la production à leur manière.

Le business model de l'industrie pharmaceutique

Pour l'industrie pharmaceutique, les choses sont simples :

vu la difficulté et le coût de découvrir une nouvelle molécule chimique qui puisse effectivement faire disparaître un symptôme d'une maladie – ou du moins donner cette impression, sans trop d'effets secondaires immédiatement visibles ;

vu le coût de mener les études cliniques pour obtenir l'autorisation de mise sur le marché (on parle d'environ un milliard d'euros par nouveau médicament, et de quinze à vingt ans de procédure) ;

vu le coût des emballages et du packaging de leurs médicaments ;

vu les coûts des campagnes publicitaires et des visiteurs médicaux qu'il faut envoyer chez les médecins pour les convaincre de prescrire ce nouveau médicament ;

vu la marge que prennent les grossistes et les pharmaciens (plus de 30 %) ;

vu la marge bénéficiaire que visent les grandes sociétés pharmaceutiques (de 15 à 20 % de leur chiffre d'affaires) ;

vu le risque qu'elles se retrouvent ensuite à payer des milliards d'euros de dommages et intérêts si leurs médicaments provoquent des accidents (Merck a du payer 4,9 milliards de dollars pour clore les poursuites sur le Vioxx ; GlaxoSmithKline a été condamné à 3 milliards de dollars d'amende en juillet 2012) ;
C'est bien simple, elles ne peuvent pas se permettre de dépenser plus que quelques centimes par boîte de médicament, pour la matière première, y compris lorsque cette boîte est vendue plusieurs dizaines d'euros au consommateur final (le patient).

Des marges à faire pâlir Louis Vuitton


Un documentaire qui avait fait grand bruit en 2001 sur la chaîne de télévision Channel 7 News de Détroit (USA), indiquait qu'une boîte de 30 gélules de Célébrex 100 mg contient pour seulement 0,2 dollars de produits actifs. Dans la mesure où cette boîte est vendue en France 13,12 euros, cela représente pour son fabricant Pfizer une incroyable « culbute » de 8 746 % (oui, ce n'est pas une erreur typographique).

Une boîte de 15 comprimés de Clarityne 10 mg contient pour 0,09 dollars de produits actifs, pour un prix de vente au patient de 5,54 euro (+ 7 914 %). Une boîte de Tahor (anti-cholestérol) vendu 18,82 euros contient pour 2 euros de produits actifs. Et ainsi de suite.

La palme revient toutefois au Prozac 20 mg, qui ne contient que pour 0,02 dollars d'ingrédients actifs pour 100 comprimés, alors qu'il est vendu 7,58 euros (+ 43 000 %).

Dans certains secteurs, qui bénéficient d'une exclusivité ou d'un effet de marque fort (industrie du luxe), on peut voir des « coefficients multiplicateurs » de dix ou quinze.

Ainsi le sac à main Louis Vuitton dont rêve l'épouse de votre voisin (il aurait d'ailleurs bien pu le lui offrir, depuis le temps !) est vendu 1800 euros mais coûte 200 euros à la production, fournitures et main-d'oeuvre comprises.

La performance paraît honorable (+ 900 %), mais du point de vue de l'industrie pharmaceutique, Louis Vuitton donne quasiment dans le bénévolat.

Les compléments alimentaires condamnés au même traitement ?

Le risque donc, c'est que les financiers de l'industrie pharmaceutique, en s'emparant du secteur des compléments alimentaires, veuillent lui appliquer leurs schémas de pensée : réduire au maximum la teneur en ingrédients actifs, et augmenter le prix de vente.

Car le problème des compléments alimentaires est que, contrairement aux médicaments, il est impossible qu'ils soient efficaces en-dessous d'un certain dosage.

Plusieurs grandes entreprises vendant des compléments alimentaires pratiquent déjà cette politique scandaleuse : vendre des pilules qui, en fait, ne contiennent pas assez d'ingrédients pour avoir un quelconque effet. Mais le délai pour s'en apercevoir étant en général de plusieurs semaines ou mois, les acheteurs sont désarmés. Le seul moyen de se protéger est de s'informer soi-même sur les doses efficaces de tel ou tel nutriment (le dosage est obligatoirement indiqué sur l'emballage), mais il va sans dire que ce n'est pas à la portée du plus grand nombre.

Selon Thierry Souccar, auteur du Nouveau Guide des vitamines : (4)
«  On trouve encore sur le marché des multivitamines/minéraux (MVM), à raison d’une unité de prise par jour. Malheureusement, ces formulations a minima  ne permettent pas d’ingérer la quantité optimale de nutriments nécessaires, notamment en minéraux comme le magnésium ou le potassium. Il faudra donc souvent encadrer ces MVM par des formules complémentaires. »

« Plus cher, c'est souvent mieux que pas cher du tout »


D'autres fabricants, honnêtes, mettent ce qu'il faut comme ingrédients, et sous les formes qui sont assimilables. Cela coûte plus cher mais, toujours selon Thierry Souccar :
« Plus cher, c’est souvent mieux que pas cher du tout : certaines marques pratiquent des prix élevés par un simple calcul marketing mais en règle générale, les prix élevés sont justifiés par une formulation qui fait appel à des ingrédients de qualité (par exemple la vitamine E naturelle avec ses 4 tocophérols et ses 4 tocotriénols, plutôt que de l’alpha-tocophérol synthétique). Lisez soigneusement les étiquettes. En général, les marques de supermarché sont à éviter. Les meilleurs produits se trouvent dans les bonnes pharmacies, les magasins diététiques, en vente par correspondance et sur Internet. »
Notre seule stratégie de défense contre l'offensive de l'industrie pharmaceutique sur les compléments alimentaires naturels est donc la vigilance : n'acheter que des produits correctement dosés, et si possible aux producteurs indépendants qui résistent aux bâtons dans les roues sournoisement envoyés de Bruxelles.

C'est notre seul espoir que ces produits, que le mode de vie moderne rend parfois indispensables au maintien de la santé, ne se retrouvent pas très vite entre les mains de trois ou quatre géants internationaux qui nous feront avaler ce qu'ils auront décidé, au prix qu'ils auront fixé.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : je rappelle la grande pétition de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, contre le règlement européen 1924/2006/CE sur les compléments alimentaires. A signer et à faire circuler. Merci.

Cliquez sur le lien suivant vers la pétition : http://institut-protection-sante-naturelle.eu/video/Petition1204/Petition1205.html

******************************

Publicité :

L'action conjointe de l'Union Européenne et des lobbys de l'industrie pharmaceutique menace les médecines naturelles. Bientôt, non seulement les traitements alternatifs risquent d'être interdits, mais les sources d'information sur les médecines naturelles disparaîtront elles aussi.

Prenez dès aujourd'hui les devants ! Abonnez-vous à Santé Nature Innovation et restez en permanence au courant des dernières découvertes en pointe de la médecine naturelle.

Découvrez les nouveaux traitements que Bruxelles n'a pas encore eu le temps d'interdire en cliquant ici.

******************************

Sources :

(1) Alliance for Natural Health http://anhinternational.org/news/anh-exclusive-natural-health-products-ultra-safe-and-drugs-dangerous-war

(2) Le Monde, 11 janvier 2009.

(3) Araki T, Holick MF, Alfonso BD, Charlap E, Romero CM, Rizk D, Newman LG. Vitamin D Intoxication with Severe Hypercalcemia due to Manufacturing and Labeling Errors of Two Dietary Supplements Made in the United States. J Clin Endocrinol Metab. 2011 Dec;96(12):3603-8.

(4) T. Souccar, Le Nouveau Guide des Vitamines, Thierry Souccar Editions, 2012.

******************************

Si vous n'êtes pas encore abonné et que vous souhaitez vous aussi recevoir cette newsletter gratuitement, cliquez ici.

******************************

Pour être sûr de bien recevoir la lettre Santé et Nutrition sans qu'elle se perde dans votre boîte de messagerie électronique, cliquez ici.

******************************

Si vous souhaitez commenter cet article, vous pouvez vous rendre sur : http://www.santenatureinnovation.fr/Afghanistan

******************************

Les informations de cette lettre d'information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d'information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs.
Santé & Nutrition n’est pas responsable de l’exactitude, de la fiabilité, de l’efficacité, ni de l’utilisation correcte des informations que vous recevez par le biais de nos produits, ou pour des problèmes de santé qui peuvent résulter de programmes de formation, de produits ou événements dont vous pouvez avoir connaissance à travers ce site. L’éditeur n’est pas responsable des erreurs ou omissions. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.
Santé & Nutrition est un service d'information gratuit des Nouvelles Publications de la Santé Naturelle, SARL au capital de 2000 euros, 6 rue Watteau, 92400 Courbevoie. Pour toute question, merci d'adresser un message à contact@santenatureinnovation.fr"

jeudi 19 juillet 2012

COACHING parental : Les langages de l'amour s'appliquent aussi aux enfants

Les 5 langages de l'amour s'appliquent aussi aux enfants... (voir article précédent sur "Les 5 langages de l'amour" de Gary Chapman).

Selon le psychologue et thérapeute de couples Gary Chapman, nous n'avons pas tous le même moyen d'exprimer notre amour et cela peut provoquer de dramatiques malentendus. Il existe cinq façons d'exprimer son amour :

1- Les paroles valorisantes sont faciles à trouver quand l'enfant est tout petit. Mais la communication entre un adulte et un enfant risque vite de s'appauvrir de façon tragique si l'on n'y prend garde.
Un exemple :
- Ta journée s'est bien passée ?
- Oui !
- Tu aimes bien ta maîtresse, cette année ?
- Ça va.
- Tu t'es fait des copains ?
- Oui !
- Ils sont gentils ?
- Oui !
- C'est bientôt les vacances. Tu es content ?
- Ah oui !
- Et tu as eu de bonnes notes cette année ?
- Parfois oui, mais pas toujours.
- Et tu fais toujours du foot ?
- Oui !
- Bon, c'est bien.
Cette façon de « communiquer » avec son enfant est évidemment catastrophique à long terme car c'est une fausse communication. L'enfant n'apprend rien, l'adulte non plus. Pas d'échange, pas d'enrichissement mutuel, pas d'émotion qui passe : aucune relation ne se construit, donc.

Un moyen beaucoup plus efficace de démarrer la conversation avec un enfant, y compris s'il est tout petit, est de lui faire part en toute simplicité, et bien sûr avec la retenue qui s'impose, de choses intéressantes de votre vie : « Bonsoir Soraya, j'espère que ta journée s'est bien passée. De mon côté, je suis arrivée en retard au travail ce matin parce qu'il y avait un terrible accident sur la route (blablabla...). Au bureau, un client furieux m'a téléphoné : on lui avait livré une plante tropicale à la place d'une perceuse électrique (blablabla...). »

Vous verrez que l'enfant ne perdra pas une parole des « aventures » que vous lui confierez et, très probablement, il se mettra à parler spontanément des choses qui sont importantes pour lui, sans que vous ayez à lui tirer les vers du nez, lorsque vous vous arrêterez.

2- Les moments de qualité
: cela peut consister bien entendu, à accepter de faire un jeu avec lui qu'il aime beaucoup, voire faire une sortie avec lui, mais le moyen le plus efficace est de consacrer un peu de temps (et de réflexion...) à lui faire découvrir une chose importante de votre existence, par exemple, votre métier.

Trop d'enfants n'ont aucune idée concrète de ce en quoi consiste vraiment la profession de leurs parents. Pourtant, même si votre activité est particulièrement difficile à concevoir pour un petit (chef de projet webmarketing, par exemple), réfléchissez et vous vous apercevrez qu'il y a malgré tout de nombreuses « petites » choses que vous faites souvent et qu'un enfant peut parfaitement comprendre. Prendre le temps d'introduire ainsi un enfant à cette partie de votre vie est un moyen fantastique de le faire grandir.

3- Les cadeaux : nous vivons une époque où il ne semble pas que les enfants manquent de cadeaux, bien au contraire... Les cadeaux n'ont pas besoin d'être onéreux, ils peuvent être symboliques. Pour qu'ils puissent véhiculer notre amour, ils doivent être ajustés à l'enfant, rencontrer ce qui est important pour lui (et pas seulement pour notre éducation et nos valeurs).

4- Les services rendus : si pour certains enfants les baigner, les habiller, laver leur linge, les aider à faire leurs devoirs, réparer leur vélo, leur préparer le petit déjeuner le matin est normal, pour d'autres, c'est aussi l'expression de l'amour de leurs parents.

5- Le toucher physique : vaste sujet, passionnant. On sait aujourd'hui que les bébés prématurés qui ne sont pas régulièrement caressés ne grandissent pas. Les enfants adorent se blottir, se nicher, se faire gratter et cela fait partie de leurs besoins physiologiques. Le problème se corse à l'adolescence mais, en insistant un peu, vous pouvez parvenir à convaincre votre adolescent des bienfaits du massage dorsal par exemple.


Pour rappel, il existerait cinq langages de l'amour (voir mon article posté précédemment à ce sujet):

Chez les uns, ce sont les paroles valorisantes (langage n°1) : « Tu es superbe avec cette tenue » ; « Ton repas est délicieux » ; « Tu es un très bon bricoleur » ; « Je te remercie pour l'aide que tu m'apportes...».

Chez les autres, ce sont les moments de qualité (langage n°2), c'est-à-dire des moments où l'on stoppe toute activité pour s'occuper de l'autre, en allant au restaurant ou en se promenant juste à deux.

Certains sont plus sensibles aux cadeaux (langage n°3), qui sont bien sûr un excellent moyen de dire « je t'aime ». Les cadeaux n'ont pas besoin d'être onéreux. Cela peut-être un bouquet de fleurs ou le tee-shirt qui lui avait plu dans la vitrine mais qu'il n'avait pas osé acheter. Les enfants n'hésitent d'ailleurs pas à nous montrer qu'ils nous aiment en nous offrant un bricolage fait de leur main ou un bouquet de fleurs cueillies dans les champs.

Rendre service (langage n°4) est une clé qui marche particulièrement bien pour d'autres. Gary Chapman explique : « J'entends par là tout ce qui, à votre connaissance, ferait plaisir à votre conjoint : cuisiner, mettre la table, passer l'aspirateur, nettoyer, changer les couches du bébé, repeindre la chambre à coucher, entretenir la voiture. ».

Enfin, le cinquième langage, c'est bien sûr le toucher physique, les caresses, pas seulement à visée sexuelle : main posée sur celle du conjoint au moment du café, être assis l'un contre l'autre en regardant la télévision, s'embrasser à chaque feu rouge...

Pour être sûr que votre amour soit évident pour ceux que vous aimez, vous devez vous assurer que vous utilisez bien le ou les langages qu'ils comprennent !

Jeux pour déterminer quel est votre langage, et celui de votre conjoint/votre enfant :

Le jeu du réservoir plein : L'un dit à l'autre, et pour chaque langage (paroles valorisantes, moments de qualité, services rendus, cadeaux, caresses) : « Sur une échelle graduée de 0 à 10, à quel niveau de remplissage estimes-tu ton réservoir émotionnel ? » Après la réponse, demander « que puis-je faire pour faire monter le niveau ? » Inverser les rôles de manière à ce que chacun ait son réservoir émotionnel plein.

Pour aller plus dans le détail, chacun peut ensuite se poser les questions suivantes :
1) Qu'est-ce qui me blesse le plus dans ce que mon conjoint fait ou omet de faire ?
2) Qu'ai-je le plus souvent réclamé à mon conjoint ?
3) Quelle est ma façon d'exprimer généralement mon amour à mon conjoint ? Si, par exemple, vous choisissez d'habitude de lui rendre service, il est probable que vous estimerez son amour au nombre de fois où, lui aussi, vous a rendu service. Mais n'a-t-il pas plus souvent cherché à exprimer son amour par un des quatre autres moyens, sans que vous n'y prêtiez assez d'attention ? (paroles valorisantes, moments de qualité, cadeaux, caresses ?).
Enfin, posez-vous la question : quel serait le conjoint idéal pour moi ? Si j'avais le conjoint parfait, quelles seraient ses qualités ? Le portrait de ce conjoint vous indiquera le ou les langages auxquels vous êtes le plus sensible.

Si vous avez l'impression d'avoir connu des jours heureux avec votre conjoint, et que les choses ont changé, demandez-vous : « A l'époque, qu'est-ce que j'aimais particulièrement chez mon conjoint ? Que disait-il, que faisait-il qui nourrissait mon désir d'être près de lui ? » Ces souvenirs peuvent vous donner une idée de ce qui était le langage d'amour qui vous parlait le plus clairement.

Autant de façons de faire grandir l'amour dans votre famille et votre entourage!

mercredi 18 juillet 2012

COACHING DE COUPLE

"Si mon amour ne te rend pas joyeux d'être toi, alors, je n'en suis pas digne.
Si mon amour te fait douter de ta valeur et de ton éclat, alors j'ai honte d'être ton amant.
Si mon amour te donne le sentiment d'être plus seule avec moi que sans moi, alors respirer n'a plus de sens".

Alexandre Jardin - "Autobiographie d'un amour"

lundi 9 juillet 2012

Développement personnel : mourir, ce n'est pas finir, c'est continuer autrement

Bonjour,

J'avais envie de vous transmettre ce magnifique post écrit par Marie Pier dans son "Matin Magique"...   
"«Ce que je trouve beau dans le destin humain, malgré son apparente cruauté, c'est que, pour moi, mourir, ce n'est pas finir, c'est continuer autrement. Un être humain qui s'éteint, ce n'est pas un mortel qui finit, c'est un immortel qui commence. Quand on a la vie, ce ne peut être que pour toujours.»
– Doris Lussier
 
J’ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête depuis près d’un an. Ça a commencé quand le cancer de ma mère a été diagnostiqué, le 1er août de l’an dernier (je ne sais pas pourquoi je le précise chaque fois, mais elle escaladait une montagne de 12 km sans difficulté un mois avant…). Dès le départ, ce n’était pas un petit cancer. En fait, il n’y a pas plus de petit cancer que de chocolat diététique… Mais on parle ici d’une tumeur de stade 4 – une imposante créature à l’air combatif. Oh, sa grosse face poilue ne m’a jamais intimidée… j’ai toujours tout misé sur la guérison de ma mère – ou du moins, sur l’idée qu’elle vive malgré la maladie très longtemps. Mais je pouvais voir l’épée scintiller dans les airs même si je regardais droit devant. Et la belle âme ensoleillée de ma mère semble impatiente de retrouver sa source magique, car son corps a faibli très rapidement. Sereine, lumineuse, et belle comme jamais, elle se prépare donc tout doucement au grand voyage qui l’attend.

J’ai toujours su, bien sûr, que ma mère partirait un jour – et que ce jour pouvait être n’importe quand. Elle aurait pu périr dans un accident de voiture lorsque j’avais sept ans, par exemple… ou combattre le même cancer à 46 ans plutôt qu’à 66. En d’autres mots : l’épée n’est pas apparue l’an dernier, en réalité… elle a toujours été là. Je ne l’avais simplement jamais vue aussi clairement. Ma mère a toujours été rayonnante de vitalité, et je n’avais jamais sérieusement considéré qu’elle puisse s’en aller avant que la Vie commence à la réclamer.

Évidemment, personne ne choisirait d’avoir une telle épée suspendue au-dessus de la tête. Je ne commencerai même pas à dresser la liste des choses que je ferais pour redonner sa santé à ma mère (cette liste inclurait entre autres «traverser le continent en marchant sur les mains»… peut-être devrais-je commencer à me pratiquer juste au cas). Mais aussi indésirable soit cette épée, j’ai pu constater au cours des derniers mois qu’elle a certaines propriétés magiques, lorsqu’elle commence à s’approcher. Pour commencer, elle coupe la notion du temps, l’illusion du temps, et nous ramène dans le présent… dans la fraîcheur, la richesse, la plénitude de la seconde que l’on vit maintenant. Elle a sculpté le corps de ma mère, mais elle a ciselé son être profond, également. Bon, elle n’avait pas besoin d’une telle maladie pour s’ouvrir à la vie… Mais on dirait tout de même que le bleu de ses yeux est encore plus pur qu’avant. Pour ma part, mes yeux ont rarement été aussi fatigués… Mais je sais que derrière le voile de tristesse, ils n’ont jamais été aussi aimants. Car l’épée coupe tout ce qui peut faire obstacle à l’amour, finalement.

Nous avons tous une épée, plusieurs épées au-dessus de la tête, constamment… peut-être leur rôle est-il non pas de nous menacer, mais au contraire de nous donner confiance. De nous donner confiance en tout ce qu’elles ne peuvent et ne pourront jamais toucher. De nous ramener à l’essence, à la raison même pour laquelle on s’est incarné. Et si elles tranchent la matière, la chair, peut-être est-ce pour nous démontrer son insignifiance et nous pointer vers la vérité… la vérité de notre éternité, la vérité des liens sacrés et intemporels que nous tissons avec les êtres aimés. En fait, peut-être n’est-ce pas des épées de Damoclès qui planent au-dessus de nos têtes, mais des épées d’amour et de sérénité… Oui, peut-être sont-elles aussi douces que tranchantes, malgré les apparences. Oh, voilà une perspective qui semble directement tirée d’un conte de fées. Mais c’est la seule qui ait du sens.

Sur ce, je vous souhaite une magnifique journée… J’ai déjà hâte de vous retrouver.

Pssssst: Si vous recevez ce e-mail d’un ami qui a eu la gentillesse de le partager avec vous, notez que vous pouvez vous abonner sans frais à Matin Magique sur http://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – directement dans votre boîte courriel. Je serais ravie de vous accueillir dans la grande famille magique. :-)

Vous pouvez partager ce message sur Twitter ou avec vos amis Facebook en les invitant à aller le lire à cette adresse: http://matinmagique.com/jui9.html

Si vous appréciez ce que je vous offre par le biais de Matin Magique, le plus beau cadeau que vous pouvez m’offrir est de partager cette ressource avec vos proches afin qu’ils puissent s’abonner aussi et en bénéficier. Merci!

Vous aurez tous les détails de mon projet magique ici:

http://www.matinmagique.com/msj.html

© 2012 Monde Magique International Inc. – Tous droits réservés."

vendredi 6 juillet 2012

COACHING DE COUPLE : L'amour n'est pas fait pour rendre heureux, mais vivant :)

"Aimer durablement n'est pas plus naturel à l'Homme que la rose au jardin" - Armand Lequeux

Un livre que j'ai beaucoup aimé, à mettre entre les mains de ceux qui voudraient percer le secret des couples qui durent ;), ou à offrir aux couples qui ont envie de faire un long chemin ensemble :).

Armand Lequeux y distingue "le lien" et "la relation": le lien est le véhicule, la relation est le carburant... 
> Faute d'avoir intégré la différence, les couples d'aujourd'hui croient peut-être trop vite qu'on doit jeter sa voiture à la 1ère panne d'essence ;). Il conviendrait sans doute de retrouver le sens des limites et du pardon. Avec des limites, un espace privé et un temps partagé réservé, le couple peut acquérir une sécurité suffisante pour permettre aussi bien la rencontre harmonieuse que la confrontation. Il arrêtera de croire trop vite que le lien est rompu alors que c'est simplement la relation qui est en panne et que nous pourrions la dépanner! Et si chacun dans le couple peut se moquer et rire de lui-même, ça aide!

Les crises de couple proviennent souvent de l'inconscience que l'on a de nos ambivalences : nous aimons ce que nous abhorrons chez l'autre, nous détestons ce qui nous plait...

Malgré l'importance toujours croissante de la communication dans les relations humaines, nous ne nous entendons toujours pas mieux :-/ Le problème réside sans doute dans la question : quelle sens (signification et direction) a le couple? Ce sens qu'a le couple est très lié à l'époque.

> Les couples durables d'antan traversaient de concert les aléas de la vie tellement le sens de leur relation était évidente, tournant autour de valeurs incontestables comme le devoir, l'engagement, l'effort, l'honneur, le sacrifice...

> Fin des années 60, c'est la révolution : l'injonction dominante suivante va fortement impacter le sens des couples qui leur ont succédé : "chacun d'entre nous est créateur de sa propre personne et se réalise authentiquement". Dans le nouveau modèle, nous passons à un modèle jetable. Le lien ne vaut que s'il est authentiquement partagé et s'il offre un promesse de bonheur. Chacun parle en JE, il est indispensable de se connaître soi-même (jamais acquis!), de s'assumer (jamais évident!)... On ne s'intéresse au TU que pour ce qu'il fait résonner chez soi.  
Le problème, c'est que JE + JE = rien d'autre que 2 nombrils qui se regardent!!! Alors au petit jour, l'un ou l'autre constate qu'il s'est trompé d'histoire d'amour. Or une promesse qui n'est plus en résonance avec mon moi profond ne m'engage plus... Sans regret, parfois avec rancune (car TU deviens responsable de mon échec), la quête continue... N'est-ce pas confondre l'amour avec un échange narcissique, dans lequel chacun est convoqué pour confirmer l'autre dans son identité? C'est rassurant et il est bon de connaître soi-même, mais si on s'arrête là, c'est plutôt stérile ;)

> Oser un couple conscient, n'est-ce pas oser lâcher prise? Avoir l'audace de l'ouverture aux mystères de soi et de l'autre. Cultiver l'étonnement, la passion à son propos ("qui es-tu? Comment vas-tu? Que vis-tu?") plutôt que les certitudes qui tuent l'amour ("tu es toujours/jamais"...). Cesser de croire qu'il faut séduire avec des qualités qui exigent de nous de vivre sans cesse sur la pointe des pieds. Je peux aussi donner à l'autre ce que je n'ai pas : ... ma faille et mes insuffisances!!!! Il ne s'agit pas de s'écraser ni de s'humilier devant l'autre, mais d'oser se mettre à nu, persuadé qu'on sera aimé(e) tel(le) qu'on est. Accepter de reconnaître nos besoins, oser en informer notre conjoint(e), parier qu'il/elle en prendra compte tout en sachant qu'il/elle ne les comblera probablement pas (c'est souvent pas en son pouvoir)!
Même s'ils ne sont pas (entièrement) satisfaits, clarifier nos besoins dans le couple change la perspective : en exprimant ce qui se vit en nous, nous prenons conscience de l'influence de nos frustrations sur la qualité de la relation, nous reprenons chacun nos responsabilités et nous ne rendons plus coupable notre conjoint(e) de notre mal-être.

L'amour nourrit le lien conjugal. Il y participe mais il n'est pas le lien. Aimer n'est pas seulement une émotion ni un sentiment, c'est aussi une décision!

> Positifs ou négatifs, les sentiments et émotions ne sont ni bons ni mauvais. Apprenons à les exprimer sans culpabilité ni justification ni reproche. Ils naissent en nous, reflètent un part de notre être mais ne sont pas nous!Ils n'ont donc pas à prendre les rênes de mon existence. Je peux, par une prise de conscience lucide, m'en désolidariser au moment d'un choix, d'une décision. Un agacement est une insatisfaction sous-tendue par une dissonance entre une attente et une réalité.

> 5 étapes pour gérer des émotions dans un cadre conjugal :
- percevoir mes émotions (= être présent à soi)
- creuser = comprendre les éléments déclencheurs et le besoin profond qui se cache
- dire ce que l'on vit, partager son univers intérieur à son/sa partenaire sans l'attaquer (= parler de soi dans notre vulnérabilité)
- réguler = s'entraîner à réduire l'impact sur soi, en prenant une perspective moins égocentrique
- agir = établir des codes de conduite, adopter des conventions (car comment vivre en paix sans avoir borné nos terrains respectifs?
Un tel partage, s'il se fait "dans le mutuel préjugé favorable amoureux" diminue miraculeusement les aspects négatifs et renforce le lien!

"On ne devrait jamais sortir indemne d'une rencontre, quelle qu'elle soit". Sylvie Germain
Si nous voulons nous aimer durablement, nous sommes invités à nous choisir à nouveau chaque matin, à la fois par décision volontaire et par abandon consenti. Ce choix continuellement renouvelé me rend responsable de mon apport à la qualité de la relation et est une reconnaissance de la pérennité du lien qui ne dépend pas de la qualité du climat relationnel. En route pour érotiser le quotidien, élaborer une stratégie de séduction qui fera que mon conjoint soit stimulé à continuer de me choisir!!!! Car rien de l'autre nous est du.
Pourquoi réserverions-nous nos plus beaux sourires et notre vitalité la plus tonique à nos amis, pour réserver nos plaintes et notre fatigue pour notre conjoint? Dans le couple, il y a la place pour nos récriminations et nos humeurs chagrines, pour les pleurs et les régressions infantiles, mais pas seulement! :) Entrons dans la valse à 3 temps : je te choisis, je te reçois, je te séduis :)))

Le sexe ne fait pas le bonheur, mais il y contribue :)
> Selon les valeurs contemporaines, le besoin s'impose comme un droit qui vient s'affronter au droit de l'autre dans une relation de marchandage. Si la sexualité est vécue comme un besoin physiologique, tout comme la jouissance comme un du, elle risque de s'imposer avec dureté au sein du couple, avec de moins en moins de liberté!!! Nous ne pouvons consommer sexuellement notre partenaire sous prétexte que nous avons besoin de nous soulager!! La sexualité n'est ni un besoin, ni un instinct, mais une pulsion, un désir. Il est urgent, si nos amours veulent être durables, de travailler à la transmutation du plomb de nos besoin en or du désir!

> Notre désir est en développement durable, pour autant que le manque soit toléré, assumé et partagé. Il est utile de distinguer "désirer", "souhaiter" et "agir"! Entre désirs et souhaits, il y a les choix de vie, ce que l'on désire conserver pour soi et les autres. Prenons conscience de nos désirs afin de mettre nos limites avant la phase souhait plutôt qu'avant la phase action (trop tard, le désir devenu souhait se fait irrésistible)! ;) La réalité certes ringarde mais incontournable est qu'il ne s'agit pas de renoncer à nos désirs, mais d'assumer que certains ne seront jamais comblés.

Quelques autres "trucs et astuces" des couples "vivants" qui durent...

> Quand le sexe devient un espace de rencontre, les couples jouissent à la fois du sexe et du durable :) Pour eux, la sexualité est un moyen et non un fin, un mode de communication privilégié où la performance n'a pas sa place. Ils ne confondent pas le plaisir de la rencontre avec l'orgasme, ni la sexualité, l'érotisation avec l'interaction sexuelle, l'acte de copuler. Ils prennent le temps sans toujours prendre leur pied! L'orgasme est bienvenu :) mais pas un but en soi... Bienheureuse la panne occasionnelle (féminine ou masculine) qui fait durer le voyage et impose la parole.

> Ils érotisent leur vie quotidienne par des allusions, des gestes, des regards qui n'exigent pas un passage à l'acte systématique. Continuellement en quête de la bonne distance qui aimante les cœur et les corps sans les fusionner, ils cultivent l'humour, passent de l'extase au fou rire sous la couette :)

> Ils entrent "dans la trajectoire érotique" par n'importe quel "porte" puisqu'elle est une boucle :
intimité émotionnelle > stimuli érotiques > excitation génitale > désir sexuel > satisfaction > intimité émotionnelle > ...
Le désir (pour se sentir vivant/aimé) n'est donc pas le seul prérequis pour entrer/maintenir/faire tourner la roue!!! Nous pouvons  lâcher nos préoccupations obsédantes de performances sur le désir sexuel, l'érection pénienne, l'atteinte de l'orgasme... :) Vivre pleinement son désir ne rime pas qu'avec faire l'amour à feu vif et continu :) On peut aussi se réchauffer par quelques braises et cendres chaudes sans se devoir d'allumer chaque fois une flambée du diable :)

> Pour les couples durables, la notion de fidélité n'est pas liée aux conjoints : la fidélité est intégrée au lien lui-même. Le lien est défini comme plus important que les parties qu'il joint. Dans un couple "vivant", les conjoints ont décidé de conclure une alliance à vocation durable avec une volonté de mutuelle bienveillance. Être fidèle dans ce couple, c'est être fidèle à ce vœu de bienveillance inconditionnelle en sachant que le niveau d'intimité et d'exclusivité peut varier au fil du temps. Alors serait infidèle celle ou celui qui serait consciemment malveillant(e) envers son/sa conjoint(e), pour de petites comme de grandes choses!!

> Dans ce cadre, il semble pertinent de faire régulièrement des bilans de couple! Les couples qui s'unissent aujourd'hui avec le désir de durer devraient accepter, pour rester vivants, que le lien qui les unit évoluera avec eux et les valeurs de la société dans laquelle ils vivront.

Je vous invite à vous plonger dans le livre pour en savoir plus...

Professeur d’université, Armand Lequeux, a manifestement des dons de pédagogue. Il se forge l’exemple d’Élisabeth, Marianne et Delphine sur lequel il revient souvent. Elles représentent trois générations de femmes, trois conceptions de l’amour et du couple. La première a tenu bon car, à cette époque, il le fallait. Le couple était plus important que chacune de ses composantes. La seconde, contemporaine de mai ‘68, n’a pas réussi son couple. Pour elle, l’épanouissement des membres du couple primait sur l’efficacité du système conjugal. La troisième, Delphine, fait partie de cette génération qui pourrait inventer une nouvelle manière d’aimer. Le modèle de son couple est encore en chantier et son plan n’est guère précis, explique le sexologue. Il sera sans doute fait d’un mélange subtil entre l’autonomie et la solidarité, sans cesse remis en question.
C’est avec Delphine, bien sûr, qu’Armand Lequeux se veut complice, car lui aussi croit que l’amour peut durer, et il en cherche les recettes. Mais il n’y en a pas, il faudra se contenter d’une sagesse et d’une lucidité. Et surtout, éviter de se tromper. Le livre est bâti sur les fausses conceptions de l’amour. En voici quelques-unes qui sont, à chaque fois, le titre d’un des quatorze chapitres : Non, les amours cassées ne sont pas irréparables ; Non, bien communiquer n’est pas la clé de l’amour durable ; Non, l’amour n’est pas fait que de sentiments et d’émotions ; Non, l’amour ne rend pas transparent et il n’a pas l’obligation de nous rendre heureux ; Non, l’amour n’interrompt pas la nécessité de choisir et de séduire ; Non, l’épanouissement sexuel n’est ni nécessaire ni suffisant, pour bâtir un couple durable ; Non, l’amour d’un enfant ne soude pas le couple parental... Et enfin, ce quatorzième chapitre qui situe la profondeur du livre : Non, l’amour n’empêche nullement la solitude existentielle. Sans doute sont-ce ces malentendus qui rendent aujourd’hui les couples si fragiles.

vendredi 29 juin 2012

mardi 12 juin 2012

Biodanza : Le contact affectif pour renforcer l’estime de soi. Le dimanche 1er juillet 2012, avec Michèle De Moor et Simone Loffet

Une journée de Biodanza sur le thème : Le contact affectif pour renforcer l’estime de soi.

 Le dimanche 1er juillet 2012. Journée animée par Michèle De Moor et Simone Loffet, deux géniales facilitatrices de Biodanza formées à la spécialisation « Biodanza & éducation au contact et massage bio-intégrant », avec Sandra Salmaso, créatrice de cette spécialisation.

Apprécier le toucher, instinct de base essentiel à la vie, profondément ancré dans la nature humaine.
Donner et recevoir un contact avec attention, respect et affectivité. Avec confiance et plaisir, ressentir notre corps vivant.

Pour qui ? Ceux et celles qui ont déjà une expérience en Biodanza.
Quand ?  Le dimanche 1er juillet 2012
A quelle heure ?  De 9h30’ à 16h30’.
Où ?  Salle “AUM-ruimte”, Kolonel Begautlaan 15 - 3012 Wilsele (Leuven)
Prix ?  50€  (45€ si paiement avant le vendredi 15 juin  2012)
Repas de midi ? Auberge espagnole avec ce que chacun aura apporté.


Renseignements et inscription :
Michèle De Moor : +32 (0) 081 20 12 74 (fixe) - 0498 61 41 46 (gsm)
Simone Loffet : +32 (0)87 229 675 (fixe) -  0478 398 098 (gsm)

lundi 14 mai 2012

ACTUALITE : samedi 26 mai à Hélécine (Belgique)

Je souhaite laisser la place à ceci qui me semble être une très jolie initiative :) :

"Une journée pour vivre ensemble découvertes créatives, bien être et partages de soi !

Chères « mères » veilleuses Femmes,

C'est avec beaucoup de joie qu’Isabelle et Ludivine vous invitent à cette première édition, baptisée pour l'occasion, "Wakatawin".
Derrière ce mot sioux rayonne les symboles du rassemblement et de la féminité.

Cette journée se veut être un moment privilégié pour femmes où nous vous proposons de découvrir gratuitement différents ateliers animés par différentes intervenantes dont les objectifs sont d'aller à la rencontre de soi et de son bien être.

De nombreuses approches dans ce sens existent et parfois, on est un peu perdue face au large choix, on n'ose pas toujours faire le pas, certains termes utilisés interrogent ou encore on n’a pas toujours le temps de découvrir. C'est pourquoi, nous souhaitons rassembler ces différentes approches sur une journée et vous laisser en toute liberté choisir l'atelier qui attise votre curiosité, qui vous donne envie ou que vous voulez approfondir. Et pourquoi pas tout simplement le plaisir de se retrouver !

Nous avons choisis précieusement les différentes intervenantes pour cette journée. Ces femmes nous touchent, elles font parties de notre entourage et ce sont pour la plupart des amies de cœur. Nous connaissons les différentes approches qu'elles proposent et pour en avoir fait l'expérience ou en faire encore l’expérience, ces approches améliorent notre qualité de vie. Autant vous les faire partager !

Bien que la femme soit au centre de cette journée, nous vous encourageons à venir même accompagnée de vos enfants. Nous vous accueillons dans un cadre verdoyant et sécurisé où les enfants pourront jouer ensemble. Un espace leur sera dédié et un atelier terre glaise sera animé pour eux.

Infos pratiques :
Les différents ateliers : Végétarisme et atelier culinaire, biologie totale, massages énergétiques, réflexologie plantaire, aromathérapie, hypnose, constellation familiale, expansion de conscience, Tarot de Marseille, méditation dynamique par le son et expression musicale.
Quand : samedi 26 mai dès 10h où vous pourrez-vous inscrire sur place aux ateliers de votre choix. Où : A l’école des filles de Linsmeau : rue du centre, 1 à 1357 Hélécine.
Combien : 5€ pour participer aux frais inhérents à l'occupation du lieu. Les intervenantes nous font la générosité d'animer leurs ateliers gratuitement.
Repas : Auberge espagnole. Venez accompagner d’un plat salé et d’un plat sucré pour 4 personnes que l'on partagera ensemble. Prévoyez récipients et couverts pour votre plat. Nous prévoyons la vaisselle et les couverts pour le repas.
Matériel : Si vous désirez vous mettre à l'aise ou encore participer à l'une ou l'autre méditation, veuillez prévoir couvertures, tapis, zafu ou coussin de méditation. Bienvenu également aux instruments de musique !
Free fringue troc partie : Venez avec vos vêtements et ceux de vos enfants que vous ne mettez plus afin de les échanger sur place. Merci d’apporter des vêtements en bon état !
Infos et réservations : Veuillez nous prévenir de votre venue et du nombre de personne qui vous accompagne (les places sont limitées) afin d'organiser avec succès cette journée :

=> wakatawin@gmail.com
=> Isabelle Decroupette : 0484 74 32 73
=> Ludivine Leemans : 0492 55 35 64

ATTENTION : Nous sommes tributaire du temps et cette journée peut avoir lieu uniquement si il fait sec et ensoleillé. Une partie des activités se déroule à l'extérieur. Veuillez vérifier avec les organisatrices, au cas où il y a un doute, que la journée se déroulera bien. Merci pour votre compréhension.

En dehors de cette journée Wakatawin, sachez que les chants du cœur, animé par Bernard Tabanous, s'installeront ce même samedi et en ce même lieu de 18h à 19h. Il s'agit d'improvisations spontanées à partir de tonalités émises par l'un(e) ou l'autre d'entre nous. Il s'en suit une montée en intensité extrêmement puissante. Ouvert à tous le monde. Prévoir également couverture, tapis ou coussin de méditation. Nous ferons une collecte à la fin de notre soirée afin de participer aux frais du lieu. Aucune autre participation ne vous sera demandée si ce n'est un thermos de thé et quelques fruits secs ou biscuits que nous partagerons ensemble après les chants.

Nous vous attendons nombreuses. Pensez à en parler à vos amies, vos mamans, vos cousines, vos voisines…

Nous nous réjouissons de vous rencontrer !
A bientôt,

Isabelle et Ludivine"

lundi 7 mai 2012

COACHING : confiance en l'avenir = confiance en soi :)

"Il n’est pas toujours facile de rester optimiste devant l’inconnu, n’est-ce pas? Non, il n’est pas évident d’avoir confiance en l’avenir, sachant qu’il est imprévisible par définition. Particulièrement lorsqu’on vient de vivre une déception.

Or, je réalise de plus en plus que la confiance en l’avenir n’est pas une confiance en l’avenir, en réalité, mais une forme de confiance en nous; la confiance que l’on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour concrétiser nos belles visions… et la confiance en notre capacité de dire non à ce qui ne leur correspond pas.
Car au fond, on ne peut qu’être serein devant l’avenir lorsqu’on sait qu’on avancera toujours du mieux qu’on le peut vers ce que l’on veut vraiment et que l’on ne choisira jamais une maison, un emploi, un partenaire de vie, ou une paire de jeans qui ne nous sied pas comme un gant.

Ainsi, pouvez-vous compter sur vous-même? Pouvez-vous compter sur le fait que vous serez à votre écoute et que vous résisterez à la tentation de dire oui à la première option acceptable qui présentera le bout de son nez (ou de sa porte d’entrée)? Et si vous n’y êtes pas tout à fait, que diriez-vous de cultiver cet engagement… de vous faire la promesse que vous attendrez et persisterez jusqu’à ce que vous ayez exactement ce que vous voulez – ou quelque chose d'équivalent? Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais il me semble que le simple fait d’y penser est incroyablement apaisant…

La question est donc : à quel point êtes-vous déterminé à être comblé? Car en fin de compte, l’avenir sera toujours de votre côté si vous l’êtes en premier…

Passez une belle journée, et une délicieuse semaine!

Pssssst: Merci de partager la magie avec vos proches! D'ailleurs, si vous recevez ce e-mail d’un ami qui a eu la gentillesse de le partager avec vous, notez que vous pouvez vous abonner sans frais à Matin Magique sur http://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – du lundi au vendredi. Je serais ravie de vous accueillir dans la grande famille magique. :-)

Vous pouvez partager ce message sur Twitter ou avec vos amis Facebook en les invitant à aller le lire à cette adresse: http://matinmagique.com/mai7.html"

Extrait de Matin Magique

mardi 1 mai 2012

COACHING : un esprit sain dans un corps sain... :)


Se reposer pour guérir vraiment...
de
Jean-Jacques Crevecoeur

"Pendant mon enfance et mon adolescence, j’ai connu de nombreuses périodes de maladie. À chaque fois, le même rituel se mettait en place. Mes parents appelaient le médecin de famille qui se précipitait à mon chevet pour m’ausculter, m’examiner, prendre ma température, mesurer mon pouls, écouter le souffle de ma respiration, palper mes viscères… Presque toujours, la visite se terminait par une prescription (antibiotiques, sirops, médicaments) et par la même recommandation : « Surtout du repos, mon ami ! »
À partir de là, je passais de longues heures à lire ou à dormir, en attendant que les remèdes salvateurs fassent leur effet. Je pensais, à cette époque, que seuls les médicaments pouvaient me venir en aide, et que la recommandation de rester couché ne trouvait son sens que pour leur donner le temps d’agir.
Quarante ans plus tard, je constate que de plus en plus de patients sont devenus… impatients ! « Docteur, je suis malade. Guérissez-moi vite, et donnez-moi aussi quelque chose pour que je puisse retourner au travail aussitôt que possible. Je n’ai pas le temps d’être malade, moi » est une demande que beaucoup de médecins reçoivent dans leur cabinet aujourd’hui… 

C’est ainsi qu’aux remèdes prescrits vient s’ajouter souvent un supplément vitaminé, un remède pour stimuler, pour booster, pour « réénergiser » notre organisme le mieux et le plus vite possible… Même ceux qui se soignent par les approches naturelles tombent souvent dans ce piège de la performance. À l’expérience, je suis convaincu que cette tendance ne relève ni du progrès, ni du bon sens. Pire, elle constitue probablement une des attitudes les plus contraires aux besoins de notre corps.

Les mécanismes de l’homéostasie
Pour comprendre mon propos, retournons à la physiologie du corps. Depuis le début de cette rubrique, je vous parle de santé et de maladie en termes d’équilibre et de déséquilibre. Souvenez-vous, dans le numéro 1 de Néosanté, je vous proposais cette image de la maison comme représentation allégorique du corps. Lorsqu’il accumule ses poubelles, notre corps s’éloigne de l’équilibre, son stress intérieur augmente, et aucun symptôme n’est visible. Par contre, lorsqu’il se débarrasse de ses poubelles, son stress diminue et tous les symptômes morbides apparaissent : fièvre, éruptions, écoulements, etc.
En médecine chinoise, la phase où le corps s’éloigne de l’équilibre, accumule du stress et n’exprime aucun symptôme est nommée la phase froide de la maladie. Celle où le corps revient vers l’équilibre en lâchant le stress et en sortant ses poubelles est appelée la phase chaude de la maladie. Cette observation faite par les Chinois depuis plus de 2.500 ans, la physiologie moderne la redécouvre progressivement depuis un peu plus d’un siècle, sans pour autant en exploiter toutes les possibilités. Claude Bernard (1813-1878), le fondateur de la médecine expérimentale, avait défini l’homéostasie comme « la capacité d’un système à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes extérieures ». Mais les mécanismes impliqués étaient, à l’époque, très difficiles à déterminer. C’est en 1903 que John N. Langley (1852-1925) introduit la notion de système nerveux autonome pour décrire la composante du système nerveux en charge de notre homéostasie. Il le qualifie d’autonome simplement parce que cette partie du système échappe complètement à notre volonté consciente.
Sans entrer dans des détails qui dépasseraient de loin le cadre de cette rubrique, retenons que le système nerveux autonome se compose de deux sous-systèmes : le système sympathique (parfois appelé orthosympathique) et le système parasympathique (aussi appelé système vagal). Le système sympathique, c’est en quelque sorte la pédale d’accélérateur de notre corps ; le système parasympathique, c’est la pédale de frein. En effet, pour assurer son équilibre et sa survie, le corps a besoin à certains moments d’accélérer certaines fonctions tandis qu’à d’autres moments, il a besoin de les freiner. Par contre, il existe une loi biologique d’alternance qui règle le ballet entre les deux pans : quand le système sympathique est activé, le système vagal est inhibé et inversement. Pas question donc, pour le corps, d’accélérer et de freiner en même temps.

Deux phases antagonistes et complémentaires au service de notre équilibre
Pour mieux comprendre, observons la nature. Si un animal est confronté à un prédateur ou à un danger extérieur, il doit être très performant pour assurer sa survie, soit en luttant, soit en fuyant. Pour ce faire, son système sympathique se charge de dilater ses artères coronaires et musculaires, d’accélérer ses battements cardiaques et de dilater ses bronches pour apporter aux muscles un maximum de puissance. Des hormones comme l’adrénaline et le cortisol créent un état de stress aigu nécessaire pour aider l’animal à faire face. Par ailleurs, toutes les fonctions non nécessaires à cette lutte pour la survie vont être bloquées temporairement, pour concentrer toute l’énergie disponible vers les organes impliqués dans la lutte et dans la fuite  : sa digestion se ralentit, son tractus intestinal s’arrête, la surface de sa peau se refroidit… On comprend d’ailleurs mieux pourquoi les Chinois qualifient cette phase sympathicotonique de phase froide.
Autrement dit, tant que le danger n’est pas écarté, notre corps reste en surrégime. Tant que le « problème » n’est pas résolu, pas question de dormir, de s’alourdir en mangeant, de sortir nos poubelles ou de perdre de l’énergie en chauffant la périphérie du corps…
Par contre, une fois le danger écarté, une fois le problème résolu, le système nerveux autonome active immédiatement son autre composante, le système parasympathique. Dès cet instant, le cœur ralentit, les artères coronaires et musculaires se contractent et l’acétylcholine prend le relais de l’adrénaline et du cortisol. Pour retrouver complètement l’équilibre, les sécrétions du système digestif reprennent, le tractus intestinal se remet en route, et une sensation de chaleur intense se manifeste à la surface du corps. Cette phase parasympathicotonique correspond à ce que les Chinois appelaient la phase chaude. C’est à ce moment-là que se manifeste en nous le besoin de nous reposer, de récupérer, de dormir. Après le combat, il est nécessaire que le guerrier se repose.

La raison d’être de la fatigue et du repos
Dans ses travaux, le docteur Hamer a donné une place centrale à ces notions de sympathicotonie et de parasympathicotonie (qu’il nomme vagotonie, parce que c’est le nerf vague qui est impliqué dans la régulation végétative de cette phase). Pour lui, c’est à partir d’un choc brutal que tout notre corps se met en stress. C’est pendant cette phase que se développent silencieusement nos maladies, nos tumeurs, nos pathologies. Et à part le stress ressenti, la perte de sommeil et d’appétit, aucun signe ne peut nous alerter de l’éloignement de notre équilibre. Contrairement aux animaux, cette phase de sympathicotonie peut durer des semaines, des mois ou des années. Une fois que nous trouvons enfin une solution, notre corps bascule instantanément en phase de vagotonie, avec tout son cortège de symptômes tels que je les ai décrits plus haut.
Cette deuxième phase a pour objectif la récupération, la régénération, la réparation, le rééquilibrage. Pour atteindre cet objectif, une condition absolument nécessaire s’impose : SE REPOSER. Sans aucun compromis. Faire ce que tous les animaux sauvages font lorsqu’ils ont combattu ou lorsqu’ils ont été blessés : se coucher dans une tanière ou dans un fourré, et attendre patiemment que les lésions se réparent. Si nous ne faisons pas cela, si nous voulons continuer à travailler, à créer, à faire du sport, à être en activité, sans le vouloir et sans le savoir, nous stimulons à nouveau le système sympathique. Et par conséquent, nous bloquons notre système parasympathique, empêchant par là même tout processus de guérison de s’accomplir…
Finalement, mon vieux médecin de famille avait bien raison à l’époque en me conseillant le repos ! Saurons-nous nous inspirer de cette sagesse que les animaux sauvages n’ont pas perdue ? Et comment mettre en œuvre les conditions favorables à ce repos régénérateur : c’est ce que nous verrons le mois prochain".

(extrait de http://jean-jacques-crevecoeur.com/index.php?option=com_content&view=article&id=432:neosante07&catid=66:corps&Itemid=100)