lundi 9 juillet 2012

Développement personnel : mourir, ce n'est pas finir, c'est continuer autrement

Bonjour,

J'avais envie de vous transmettre ce magnifique post écrit par Marie Pier dans son "Matin Magique"...   
"«Ce que je trouve beau dans le destin humain, malgré son apparente cruauté, c'est que, pour moi, mourir, ce n'est pas finir, c'est continuer autrement. Un être humain qui s'éteint, ce n'est pas un mortel qui finit, c'est un immortel qui commence. Quand on a la vie, ce ne peut être que pour toujours.»
– Doris Lussier
 
J’ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête depuis près d’un an. Ça a commencé quand le cancer de ma mère a été diagnostiqué, le 1er août de l’an dernier (je ne sais pas pourquoi je le précise chaque fois, mais elle escaladait une montagne de 12 km sans difficulté un mois avant…). Dès le départ, ce n’était pas un petit cancer. En fait, il n’y a pas plus de petit cancer que de chocolat diététique… Mais on parle ici d’une tumeur de stade 4 – une imposante créature à l’air combatif. Oh, sa grosse face poilue ne m’a jamais intimidée… j’ai toujours tout misé sur la guérison de ma mère – ou du moins, sur l’idée qu’elle vive malgré la maladie très longtemps. Mais je pouvais voir l’épée scintiller dans les airs même si je regardais droit devant. Et la belle âme ensoleillée de ma mère semble impatiente de retrouver sa source magique, car son corps a faibli très rapidement. Sereine, lumineuse, et belle comme jamais, elle se prépare donc tout doucement au grand voyage qui l’attend.

J’ai toujours su, bien sûr, que ma mère partirait un jour – et que ce jour pouvait être n’importe quand. Elle aurait pu périr dans un accident de voiture lorsque j’avais sept ans, par exemple… ou combattre le même cancer à 46 ans plutôt qu’à 66. En d’autres mots : l’épée n’est pas apparue l’an dernier, en réalité… elle a toujours été là. Je ne l’avais simplement jamais vue aussi clairement. Ma mère a toujours été rayonnante de vitalité, et je n’avais jamais sérieusement considéré qu’elle puisse s’en aller avant que la Vie commence à la réclamer.

Évidemment, personne ne choisirait d’avoir une telle épée suspendue au-dessus de la tête. Je ne commencerai même pas à dresser la liste des choses que je ferais pour redonner sa santé à ma mère (cette liste inclurait entre autres «traverser le continent en marchant sur les mains»… peut-être devrais-je commencer à me pratiquer juste au cas). Mais aussi indésirable soit cette épée, j’ai pu constater au cours des derniers mois qu’elle a certaines propriétés magiques, lorsqu’elle commence à s’approcher. Pour commencer, elle coupe la notion du temps, l’illusion du temps, et nous ramène dans le présent… dans la fraîcheur, la richesse, la plénitude de la seconde que l’on vit maintenant. Elle a sculpté le corps de ma mère, mais elle a ciselé son être profond, également. Bon, elle n’avait pas besoin d’une telle maladie pour s’ouvrir à la vie… Mais on dirait tout de même que le bleu de ses yeux est encore plus pur qu’avant. Pour ma part, mes yeux ont rarement été aussi fatigués… Mais je sais que derrière le voile de tristesse, ils n’ont jamais été aussi aimants. Car l’épée coupe tout ce qui peut faire obstacle à l’amour, finalement.

Nous avons tous une épée, plusieurs épées au-dessus de la tête, constamment… peut-être leur rôle est-il non pas de nous menacer, mais au contraire de nous donner confiance. De nous donner confiance en tout ce qu’elles ne peuvent et ne pourront jamais toucher. De nous ramener à l’essence, à la raison même pour laquelle on s’est incarné. Et si elles tranchent la matière, la chair, peut-être est-ce pour nous démontrer son insignifiance et nous pointer vers la vérité… la vérité de notre éternité, la vérité des liens sacrés et intemporels que nous tissons avec les êtres aimés. En fait, peut-être n’est-ce pas des épées de Damoclès qui planent au-dessus de nos têtes, mais des épées d’amour et de sérénité… Oui, peut-être sont-elles aussi douces que tranchantes, malgré les apparences. Oh, voilà une perspective qui semble directement tirée d’un conte de fées. Mais c’est la seule qui ait du sens.

Sur ce, je vous souhaite une magnifique journée… J’ai déjà hâte de vous retrouver.

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