vendredi 19 septembre 2008

THIERRY JANSSEN : conférence en Belgique le 26 novembre Prochain à Bruxelles!

Au-delà des croyances, la maladie a-t-elle un sens?

Une conférence de THIERRY JANSSEN à ne pas rater !!!!!!
Organisée par TETRA le mercredi 26/11/08 à 20h,
à l'ULB, Auditoire P-E. Janson (Av. Franklin D. Roosevelt 50, 1050 Bruxelles)
12.5€ - membres 11€ - moins de 26 ans 6€
Réservation obligatoire : http://www.tetra-asbl.be/Tetra_Activite.aspx?id=500

Il est important de pouvoir attribuer un sens aux événements de notre existence. En particulier lorsque le chaos provoqué par la maladie oblige de trouver un nouvel équilibre. Pourtant, la médecine moderne accorde peu de place à la question du sens; elle soigne les corps en négligeant le vécu et les croyances des malades.

Riche de son expérience au contact de guérisseurs issus de cultures traditionnelles, Thierry Janssen nous montre que, face à la maladie, nous avons le choix d’explorer plusieurs sens.
Le « Sens biologique » défini par la science ou « sens symbolique » exprimé par les patients ?

A travers l’histoire de la médecine psychosomatique, il nous explique comment, depuis un siècle, en Occident, des médecins et des thérapeutes tentent de faire concorder ces deux « sens ». Nous découvrons alors que l’interprétation des symptômes d’une pathologie n’est pas forcément l’explication de ses causes réelles.

Et, écoutant le témoignage de nombreux patients, nous comprenons que l’essentiel se trouve au-delà de nos croyances, dans les principes de vie indispensables à la bonne santé.

Poussant plus loin sa réflexion, Thierry Janssen nous invite à dépasser nos préoccupations individuelles, voire individualistes, pour attribuer un « sens collectif » à la maladie. Celui-ci fait appel à notre responsabilité et à notre cohérence afin de prévenir le mal au lieu de le guérir. C’est probablement là que réside la réponse la plus urgente à la question que pose le titre de cette conférence.

jeudi 11 septembre 2008

TEAM BUILDING pour le gouvernement belge : une nécessité !!!!

Team Building: cohésion collective
-> travailler la relation. Créer des liens.

C'est vraiment ce qu'il manque à notre gouvernement belge !!!

Ce serait tout bénéfice pour le pays que de travailler la relation et la confiance entre tous nos décideurs, qu'ils soient francophones ou néerlandophones.

Comment peut-on nous sentir en confiance si eux ne savent pas se faire confiance entre eux???

mardi 9 septembre 2008

C'EST QUOI L'AMOUR? C'EST QUOI LA DEPENDANCE AFFECTIVE?

Il y a 1001 manières de vivre l'amour...
(ex : vivre en couple ensemble ou sur 2 lieux, au choix des 2 personnes qui s'aiment)

Mais une chose est sure :
L'amour est union, et non (peur de) séparation ou sentiments non partagés
L'amour se voit dans les actes (présence, attention, accompagnement), et non dans les promesses
L'amour est respect, et non prise de pouvoir, profit ou manipulation
L'amour est construction durable, et non fragilité, remise en question constante
L'amour est échange et partage, il offre un espace de compromis pour trouver ce qui convient à l'un ET à l'autre, sans mise en attente ou étouffement d'un besoin essentiel

L'amour rend léger, heureux, fort, confiant, tranquille, serein, interdépendant (concerné et indépendant).

Il ne met pas en souffrance, il ne rend pas triste ou inquiet (une, voire 2 des 2 parties).
L'amour est différent de l'attachement, qui rend dépendant et ne fait que nourrir de vieilles blessures d'enfant insécurisé affectivement.

mardi 2 septembre 2008

LA SEXUALITE SUBIE (1ère partie) - L'épine bénigne

Que faire quand on est parent et que son enfant a subi la pression d’un (de plusieurs) autre(s) et qu'il a été obligé de participer à une activité sexuelle sans le désirer ?

Entre la sexualité subie et celle qui est franchement désirée, il existe de nombreuses zones intermédiaires. Et l'on peut également considérer que les actes posés sous contrainte («subis») se répartissent sur un gradient de gravité qui va du bénin à la destruction importante du corps et de l’esprit de l’enfant… Des "épines sexuelles" aux abus graves.

Qu'est-ce qui fait que l'enfant vive l'événement comme une "épine bénigne"?

- Le fait que l'événement soit isolé ou quasi et que l'enfant ait conscience de ce caractère non récurrent ou qu'il connaisse et maîtrise les moyens de contrôler son retour (par exemple, évi­ter telle fréquentation).

- Le fait qu'il émane d'une personne étrangère à la famille de l'enfant. Si c'est un adulte, le risque d'atteinte psychique diminue encore si cet étranger n'exerce aucune autorité offi­cielle ou morale ni pouvoir d'emprise de facto sur l'enfant.

- Le fait que l'enfant puisse reconnaître par la suite qu'il n'y avait aucune intention de lui nuire volontairement, même si cela a produit un effet négatif désagréable sur le coup.

- Le fait que l'événement n'entraîne pas tout de suite une grande frayeur ; que sa remémoration ultérieure ne génère ni trop de honte, ni d'angoisse, ni de culpabilité ; que l'anticipation de son retour possible n'entraîne pas frayeur et sentiment d'impuissance.

- Le fait qu'il soit suivi le plus rapidement possible par de la parole reconstructive : parole qui explique ce qui s'est passé, qui permet à l'enfant de comprendre qu'il n'était pas menacé dans son intégrité physique, ou encore, parole qui tente de rattraper les choses ; parole où l'agresseur rend compte de ses motivations et demande pardon à l'enfant.

- Pas de traumatisation secondaire après coup.

La majorité des enfants sont à même de cicatriser rapidement l'impact traumatique ou excitant de ces égratignures, seuls ou aidés. S'il en est ainsi, nous pouvons nous en tenir à :

- Les préparer : leur expliquer que les épines égratignent leur corps sexuel et génèrent un souvenir désagréable, mais que leur âme et leur valeur n'en volent pourtant pas en éclats.

- Leur apprendre à se faire respecter et les y encourager, notamment en acceptant qu'ils nous disent « non » quand nous leur manquons de respect au quotidien.

- Les prévenir qu'ils ne gagneront pas tous ces petits com­bats sexuels ; nous en avons perdu quelques-uns aussi et c'est ainsi que va la vie : il existe de loin en loin une ronce que l'on a vue à temps et que l'on peut enjamber... ou sur laquelle on s'écorche les mollets.

- Ne pas les traquer, les laisser libres de se confier ou non à propos de ces incidents. Si un enfant décide d'en parler, com­mençons par l'écouter et par le consoler. Puis, étudions avec lui, de façon réaliste, les tenants et les aboutissants des réactions susceptibles d'exister (au moins sur papier).

Être vigilant, mais sans excès

Toute intervention, parentale ou autre, doit veiller à ne pas pro­voquer le risque de la traumatisation secondaire et de la stig­matisation par les pairs. Cela n'en vaut pas la peine pour telle histoire — moche au demeurant — qui s'est passée dans les douches du club sportif ! Réagir discrètement entre parents, sans dramatiser, voire « l'écraser » pour cette fois, tout en sti­mulant la prudence de l'enfant à l'avenir, peuvent constituer les réactions positives les plus réalistes.

Pour la minorité d'enfants très vulnérables, déjà fort trau­matisés par leur confrontation à ces petites épines, comment réagir ?

Montrons-nous d'abord sensibles à leur souffrance, qu'ils essaient souvent de dissimuler : allons à leur rencontre et encourageons-les délicatement à s'exprimer. S'ils le font, veillons à ce qu'ils reçoivent de la solidarité familiale et des soins psychologiques adéquats. Par ailleurs, nous pouvons les entraîner, eux aussi, à mieux se défendre et à avoir confiance dans leurs capacités.

Pour en savoir plus : http://www.jeanyveshayez.net

lundi 1 septembre 2008

COACHING PARENTAL & OBEISSANCE


Un petit billet sur le COACHING PARENTAL me semble fort à propos aujourd'hui! ;-) C'est l'heure de la rentrée, nos charmantes petites têtes blondes retrouvent le chemin de l'école pour une nouvelle année pleine d'expériences et d'apprentissages de tout ordre.

Gageons que nous les accompagnions du mieux possible pour leur permettre de "mettre dans leur cartable personnel" plein de ressources dont ils auront besoin pour la vie.

Je me suis plongée dans le livre de Stéphane Clerget et Bernadette Costa-Prades : "Parents, osez vous faire obéir". Décidément, j'aime bien ses écrits à Stéphane Clerget (j'ai déjà présenté dans un de mes billet son livre "La mère parfaite, c'est vous"). Ils ont le mérite d'être simples, sans prises de tête, avec une vision que j'apprécie beaucoup : constructive, pleine de bon sens, de respect/Amour de soi et de l'autre).

Ce que j'ai surtout apprécié, c'est surtout sa clarification sur l'obéissance. Stéphane Clerget insiste sur le fait que l'obéissance n'est pas une fin en soi, mais un moyen pour l'enfant/l'adolescent de devenir un adulte conscient et responsable... Ce qui donne donc une place essentielle à l'apprentissage à l'obéissance dans l'accompagnement de nos enfants qui nous est confié.

Obéissance = apprentissage du respect de règles "majeures" (concrétisent de grandes lois) et "mineures" (défendent des valeurs plus relatives).