jeudi 30 août 2007

Une exigence = une demande qui n'accepte pas le non!

Coucou!

En coaching, un des objectifs majeurs à mes yeux est de pouvoir détricoter les tensions dans les relations, prendre conscience des "jeux", schémas récurants que l'on subilt ou que l'on nourrit, afin de prendre ses responsabilités et "rendre" celles qui ne nous appartiennent pas!

Il est un outil intéressant pour y parvenir: analyser si nos demandes (et celles de l'autres) sont réellement des demandes - et non pas des exigences.

Demande = accepter le oui ou le non de l'autre -> L'autre est libre de répondre en fonction de ce qui lui convient -> pas de prise de pouvoir sur l'autre.
Exigence = attendre impérativement le oui et rejeter le non de l'autre -> prise de pouvoir sur l'autre.

Petit exemple: une personne projette de partir en vacances en intimité avec son conjoint (Yeepee! pour une fois sans les mômes, sans la belle-mère, sans le chien!) et sa soeur est seule. Celle-ci propose de les accompagner et essuie un non. La soeur insiste, "augmente la pression". Finalement, le couple se croit forcé d'accepter ce qui est à ce moment inacceptable pour lui.

Parmi les 1001 pires raisons de répondre favorablement à des exigences figurent celles-ci : "Fais-le pour moi!", "Tu es ma soeur, oui ou non?", "Tu m'dois bien ça", "c'est pour ton bien", "Si tu m'aimes", ou encore "sinon tu dégages! (rupture de la relation)"... :-(

Et nous voilà à nous exécuter, à nous incliner sous la menace, le chantage affectif, la culpabilisation, la manipulation... pour "sauver" la relation... Sauver la relation, oui. Mais quelle est ce type de relation? Faut-il payer le prix de se perdre soi?...

Aaaaaghhhhhh! On peut payer des prix fous pour rester en relation. Pour éviter la "rupture" (peur d'être seul, de devoir retrouver un nouveau job,...) certains acceptent d'avaler, de "fermer leur gueule", de passer à autre chose et fermer les yeux, de supporter... jusqu'au moment ou on en peut plus!


C'est l'explosion de rage vers les autres (avec son cortège: violence verbale, agression physique, fuite, séparation) ou l'implosion de rage tournée vers soi (maladies, dépression, suicide...).

Voilà pourquoi il est essentiel de traquer les exigences. Qu'elles viennent de soi ou des autres, elles ne sont jamais positives pour la relation à terme.



Il y a un bouquin que j'ai adoré: "Métamédecine des relations affectives" de Claudia Rainville. Ce livre m'a plu énormément parce qu'il m'a permis de prendre conscience des infinies prises de pouvoir que l'on provoque et que l'on subit au quotidien. Un ouvrage qui rend "libre", soi et les autres, qui apprend à prendre ses responsabilités dans la relation, tout en laissant celle de l'autre... à l'autre!!!! A conserver dans sa bibliothèque, absolument!


Pour en savoir plus sur la Métamédecine : http://www.metamedecine.com/.
Et puis chouette! Il y a une conférence en Belgique : Guérir les blessures de son passé. Le vendredi 7 septembre 2007 à 20:00, à Vedrin (Namur, Belgique). Animée par : Mariella Pilato. (8 € ). Pour tout renseignement, contactez Martine Dussart au 00 32 (0)81 74 38 10 - GSM: 00 32 (0)479/705 804 - E-Mail: martinedussart@gmail.com.

mercredi 22 août 2007

Coaching et entreprise...

C'est quoi, le rôle du coaching en entreprise ? Un coach intervient sur des problématiques d’entreprise... dans l’ici et le maintenant... avec une projection dans le futur.

Il peut donc agir soit en coaching individuel (ex: guider le coaché à travers ses changements de carrière, une situation habituelle de nos jours.), soit en coaching de groupe (team building, team spirit, team coaching). Le groupe étant représenté selon les cas par ex. par l'équipe de vente, un département particulier, ou l'ensemble du personnel d'une entreprise).

En coaching individuel, le rôle du coach sera d'aider le membre du personnel concerné à renouer avec son potentiel, à repousser ses limites en découvrant en lui de nouvelles ressources. Le coach aide le coaché à accéder à une certaine "culture de la performance", en lui permettant d'aligner "ce qui se vit" avec "ce qui se dit" et "ce qui se veut" -> ce qui apporte cohérence, crédibilité et donc efficacité / opportunités de succès.

En coaching de groupe, le coach aidera à:

Défendre et développer la culture d'entreprise (team spirit)
  • Encourager et soutenir dans les objectifs que le groupe doit atteindre (team coaching)

  • Développer des relations positives dans le groupe (team building)

Le coaching est une pratique fondée sur des principes simples : - l’ art du questionnement - l’écoute active et la reformulation - le feedback positif - la prise de conscience - la considération positive inconditionnelle.

Joli programme, hein? :-)

mardi 14 août 2007

Le coaching, c'est transformer les manques en besoins


Coucou!

J'ai envie de partager avec vous sur une différence fondammentale à faire en coaching: distinguer le concept de "manque" et de "besoin". Tant que l'on reste dans "son histoire", son shéma, son "pattern", accroché(e) à ses croyances limitantes (ex: "on finit toujours pas m'abandonner/me rejeter"), on n'est pas libre de satisfaire ses besoins.

Effectivement: quelle difficulté, lorsque l'on est dans l'émotion, de ne pas faire d'amalgame !!!


Un malaise arrive et nous voilà divisés entre une réaction d'adulte (adaptée: ben non, je ne suis pas toujours abandonné ni rejeté, et ici, dans ce cas précis, il ne s'agit pas du tout de ça) et une réaction marquée par une souffrance / un manque de notre petit enfant intérieur ("ça y est, je le sens : je vais de nouveau être abandonné, rejeté!!!Noooooooooooooooonnnnnnnnnnnn!!!!!!!!!!!!!!!!!!!).

Dans le cas où on adopte la réaction d'adulte, tout va bien.

Dans celui où on adopte la réaction impulsive et inadaptée de l'enfant intérieur -> là, c'est le bord... (censuré!) : notre enfant intérieur* veut à tout prix la réparation de ses manques, ici, maintenant, parce que là ça a assez duré!!! :-)

Et là - je suis sure que vous avez déjà vécu ça (mais pas chez vous, bien entendu :-) ) - on part dans l'exigence pure et dure. On se sent tellement blessé, meurtri que l'on ne peut tolérer un "non" de la part de l'autre à accéder à nos exigences!!!!
Et l'autre, en face, il sent tellement de pression qu'il ne peut choisir qu'entre la soumission, la fuite ou la rebellion!
Du coup, ça le fait exploser à son tour, et il hyperréagit (il confirme chez l'autre sa croyance limitante en passant), et bref! un tas de réaction d'enfants intérieurs blessés en chaînes se mettent en place... et galère pour rattrapper ça! Yeeepeeee! c'est parti pour l'ambiance!!!

:-/


En coaching, ce type de réaction sont des cadeaux, des petits bijoux qui mènent dirrectement à l'enfant intérieur!! Et oui... comme quoi il y a toujours du positif dans le négatif....

Ce sont des petits cadeaux parce qu'ils éclairent sur les blessures des personnes. Ils donnent l'opportunité de prendre conscience de ce qui se passe inconsciemment dans la relation et au coeur de soi, et donc...
de pouvoir prendre du recul,
comprendre ce qui se joue,
reprendre ses responsabilités par rapport à sa propre histoire,
laisser l'autre dans ses responsabilités,
faire la paix avec ses vieilles blessures,
dénouer les amalgames,
décoder les besoins essentiels qui sont sous-jacents à la blessure de l'enfant intérieur,
reprendre "son pouvoir" en choisissant en conscience et dans le calme des solutions adaptées pour les satisfaire.
Et comme on dispose de 1001 manières de satisfaire un besoin universel, ya pu ka choisir!

En résumé: tant que tu restes dans ton shéma, ton histoire, tu essaies de combler tes manques et tu n'es pas libre de satisfaire tes besoins. Passer à l'adulte, c'est ne plus avoir la nécessité de combler ses manques, mais choisir quel besoin tu veux satisfaire... Il ne faut donc pas confondre combler des manques et satisfaire des besoins !!! :-)

* Enfant intérieur = à la base de notre "égo". Cette part de nourrit nos émotions les plus fortes et est parfois en hyperréactivité. L'ego est le petit enfant meurtri et blessé qui a appris à devenir "adulte''. C'est "l'adulte-enfant" envahi de peurs, de croyances erronées, et constamment en recherche de protection extérieure. Si l'ego nous a aidés à survivre... il fait aussi souvent obstacle aux échanges authentiques que nous cherchons tous.

Le modèle de coaching qui travaille sur les croyances opère une véritable thérapie de l'enfant intérieur. L'objectif du coaching étant de permettre d'accéder à de nouvelles ressources, il est nécessairement question de faire du coaché un "adulte-enfant'' capable d'aimer, et donc d'écarter les peurs et fausses volontés qui l'empoisonne au quotidien et s'oppose à son épanouissement. Au plus on accueille et développe son enfant intérieur, au plus on accroît la connaissance et la capacité d'amour qui est enfouie en nous... Et donc, les vieilles blessures se pansent et la souffrance diminue en proportion !!!!

Je vous invite à lire le best-seller de Margaret Paul: "Renouez avec votre enfant intérieur".
A bientôt!

En CNV, un vrai besoin est universel...

Coucou!

Je voulais vous faire part d'un génial apport de la CNV pour le coaching: en CNV, un besoin est un "vrai" besoin s'il est universel. Heiiiiiiiiiinnnnnnn? me direz-vous?
On compte parmi les besoins "universels" (ie. communs à tous les "zêtres zumains") le besoin d'aimer et d'être aimé, d'écoute, de sécurité, de manger et boire, de dormir, d'échanger, de reconnaissance, de tendresse, de légèreté, de compréhension, etc.

Le besoin, pour être universel, n'est ni codé comme bon ou mauvais, ni attaché à une personne ("j'ai besoin de TA présence, de TON amour") ou à un objet ("j'ai besoin d'une PORSCHE pour conduire"), ni à un contexte éducationnel, culturel ou autre. Non. Et la bonne nouvelle, c'est quoi? C'est qu'un besoin universel peut être satisfait de 1001 manières!!!

Le besoin n'est pas "justement exprimé" quand il est contextualisé comme un "besoin d'argent, de temps, de s'acheter des fringues, de se boire une bonne petite bière bien fraîche entre copains"... Là, il faut revoir sa copie et parler plutôt (et ce ne sont que des pistes !!!) :
  • de "besoin de liberté ou de sécurité"plutôt que de "besoin d'argent" ;
  • de "besoin de repos ou de liberté" plutôt que de "besoin de temps" ;
  • de "besoin de renouveau ou d'esthétique" pour le "besoin de fringues" ;
  • de "besoin de se désaltérer, de légèreté et de complicité" pour la "bonne petite bière entre potes"...
On voit tout de suite que cette nouvelle conception de l'expression du besoin permet de sortir des (auto)-prises d'otage ou prises de pouvoir (genre : "j'ai besoin de TOI, sans toi je ne peux vivre!", 'il me faut absolument la nouvelle Playstation sinon je meurs..."). Cette conception du besoin permet aussi de ramener soi et l'autre à prendre ses responsabilités par rapport à ses besoins (de quelle autre manière je peux satisfaire mon besoin si l'autre n'est pas dispo, l'objet de mes désirs inaccessible, où le contexte n'est pas OK?)... et on ouvre un espace d'infinie autonomie et liberté!!!!! Yeeehouuuuuuuuuuu!!! Tout le monde y gagne!!! :-)

D'autre part, l'autre en face de soi est plus à même de comprendre - et donc d'adhérer - à un besoin de se désaltérer, de légèreté et de complicité parce qu'il a déjà éprouvé les mêmes besoins à un moment de sa vie.
Contextualisé dans ce cas-ci par une "bonne petite bière entre potes", se désaltérer dans une ambiance de légèreté et de complicité peut se faire de 1001 autres manières ... Par ex: tchatter ou téléphoner à un ami en mettant une douce musique de fond... :-) Bon, maintenant, il reste à ce que la manière de satisfaire ses besoins reste "écologique" (bonne) pour soi et les autres !!!

Rappel: pour en savoir plus sur la CNV, voici l'adresse du site officiel : www.nvc-europe.org/belgique.
Ce site reprend les infos concernant la CNV en Belgique et pas seulement d'un ou 2 formateurs. Et en cliquant sur d'autres drapeaux, on a accès à ce qui se passe dans les différents pays européens, dont les francophones. Avis aux grands voyageurs du développement personnel !!! :-)

lundi 13 août 2007

La Communication Non Violente

Ouille Aïeeee!!!! Je viens avec quoi, là????!
Coooooooool, ne soyez pas effrayé par ce terme "Communication Non Violente". Ca paraît un peu "violent" et pourtant le programme à la clé est tout autre !!!!!...

Selon moi, la Communication Non-Violente (CNV) est un magistral outil de coaching ! Formidable pour la gestion des conflits, la CNV permet - même en cas d'harmonie :-) - de (re)nouer avec soi et avec les autres. Si je pouvais la renommer, je parlerai plutôt d'un apprentissage à la "communication consciente et bienveillante"...

Ce processus de communication a pour objectif de renforcer notre aptitude à conserver nos qualités de cœur. Créé par Marshall Rosenberg, docteur en psychologie clinique, cette démarche vise à favoriser des relations basées sur l'authenticité pour que les besoins de chacun soient reconnus et puissent être davantage satisfaits.

Les objectifs de la CNV selon Marshall Rosenberg :
  • Exprimer avec clarté ce que j’éprouve sans faire de reproche ni de jugement ;
  • Exprimer mes demandes clairement, sans qu'il n’y ait d'exigence ;
  • Recevoir avec empathie ce que l'autre éprouve sans entendre critique ni reproche ;
  • Recevoir avec empathie les demandes de l'autre sans entendre la moindre exigence.
La Communication Non Violente est symbolisée par un langage dit "de la girafe" (l'animal qui a le plus grand coeur et qui peut prendre de la distance par rapport aux situations de la vie, grâce à son long cou -> le langage de la girafe symbolise un langage dit "conscient", juste, posé), en opposition au langage "chacal" (rude, réactif, agressif ou sur la défensive -> langage non "conscient").

Bon, je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, j'ai bien le sentiment qu'il me faudra au moins 7 vies pour parvenir à de le pas montrer les crocs quand quelqu'un me dit ses critiques :-) !!!!
Mais c'est toujours intéressant de faire l'effort, même si le coup de dent est déjà parti (hummmm!) d'arriver - ensuite, il n'est jamais trop tard :-) - à prendre suffisamment de distance pour percevoir derrière cette blessure/attaque le besoin qui n'est pas satisfait chez soi/chez l'autre...

En fait, ce que j'adore en CNV, c'est cette capacité et cette chance qu'elle donne d'accèder aux besoins des personnes (soi et les autres)... et donc d'apprendre à se connaître et à connaître l'autre VRAIMENT... et non pas au travers de nos attentes.

En plus du site officile de la CNV (où vous trouverez l'agenda des différentes formations en Belgique et d'autres informations, je vous invite à faire un tour sur le site de Thomas d’Ansembourg: www.thomasdansembourg.com/agenda.htm et sur le site de Girasol (Liège) de Sophie Grosjean et Godfrey Spencer : www.girasol.be/agenda.php?lang=fr que j'apprécie beaucoup.

vendredi 10 août 2007

En coaching, il n'y a pas de problème sans solution


Petite devinette du jour: c'est quoi la différence entre "difficulté" et "problème"?

Des difficultés, nous en rencontrons tous les jours. Nous y faisons face grâce à tout ce que nous avons appris/compris de nos expériences vécues. Les difficultés sont des obstacles que l'on parvient à franchir plus ou moins aisémment.

Un problème est une difficulté non résolue. Il arrive que certains schémas de pensées, des croyances limitantes ou schémas affectifs inadéquats nous privent de l'accès à nos ressources. Nous adorons alors nous couvrir de la coquille de Caliméro, endosser le merveilleux rôle de la victime et crier à qui peut l'entendre: "C'est trop injuste"!!!!! :-)
Sortir d'un problème, c'est prendre conscience de ses schémas limitants afin de reprendre le "pouvoir de sa vie". C'est seulement quand on accepte de prendre sa part de responsabilités sur ce qui nous arrive - que l'on arrête de (se) dire que "c'est à cause des autres" - que l'on peut rechercher activement une nouvelle stratégie pour faire face au problème et mettre en place en douceur les conditions du changement qui mèneront à un mieux-être.

La thérapie brève entraîne nécessairement des remises en question. Elle s’adresse à tout type de « problème » qui nous empêche l’accès au bien-être : dépression, tensions dans la relation de couple ou la relation à nos enfants, relation difficile à la nourriture, timidité excessive, repli sur soi, manque de confiance en soi, peurs incompréhensibles qui nous empoisonnent la vie...
La bonne nouvelle, c'est que tout problème peut se tranformer en difficulté et être solutionné!!!
:-)

jeudi 9 août 2007

"Crois ce que tu veux, mais que cette croyance te sois favorable!"

Nos croyances sont des filtres qui construisent notre réalité. Ex.: Si je pense que "je ne suis jamais bienvenue nulle part", toute mon attention et mon énergie sera focalisée sur cette lecture de la réalité-là.

Les êtres humains (sauf vous bien sur!!!!) veulent avoir raison. Ils vont donc tout faire pour valider leur croyances. Ils vont filtrer tout les évenements vécus à travers cette croyance... quitte à provoquer la situation validant leur croyance, s'il le faut !!! On fait tout (dans nos comportements inconscients verbaux ou non verbaux) pour arriver au résultat que l'on attend, même s'il nous fait souffrir, qu'il nous fait vivre un enfer ! :-/ Yec, yec! Et Oui! :-)

En plus, il semble que l'on émet de manière inconsciente un programme (constitué par nos croyances) qui attire juste ceux ou celles qui vont pouvoir "jouer" (inconsciemment, innocemment ou non) avec ce programme.
D'où l'intérêt de prendre conscience de ses programmes et croyances limitantes! Simple, hein? hihi! :-)
Et là, on a bien besoin d'un coach pour nous aider à faire du repérage! Car il faut vraiment de la distance pour repérer nos croyances limitantes + une bonne dose d'intelligence émotionnelle pour accepter que ce qui nous (a) fait tant souffrir n'est qu'une croyance qui nous appartient... et qu'il ne tient qu'à nous de la changer !

mercredi 8 août 2007

Dans le coaching, ce que tu crois = ta réalité

Coucou! Envie de vous relater cette petite histoire:

"Il était une fois un peuple qui vivait entièrement à l'intérieur d'une caverne d'illusions. Après plusieurs générations, ils vinrent à croire que leurs ombres projetées sur les murs représentaient la substance de la réalité. Obsédés par ces ombres, ils en devinrent prisonniers. Tout au long de l'histoire, certains heureusement purent s'échapper de la caverne, lassés du jeu des ombres. Ils devinrent des chercheurs de lumière. Quelques favorisés trouvèrent un guide qui les prépara, puis les emmena à la lumière du soleil, au-delà de toute illusion".

Ce texte (extrait de Dan Millman, Le Guerrier Pacifique) illustre bien pour moi le potentiel énorme à laquel chacun de nous à accès, pour autant que nous osions remettre nos principes établis, nos habitudes éprouvées, nos croyances - certaines mais néanmoins limitantes - et nos peurs (de perdre l'amour de l'autre, sa reconnaissance, une sécurité...) en question...

L'éducation que nous avons reçue, l'interprétation que nous avons fait de notre expérience vécue, les conclusions que nous en avons tiré nourrissent nos pensées, déterminent nos comportements et notre potentiel. Elles nous protègent... mais parfois contre la vie???? Elles marquent les limites de ce que nous nous imposons et imposons aux autres... parfois de génération en génération.

Ex: on peut rencontrer des croyances bien limitantes du type "Dans notre famille, on a jamais réussi". Difficile de se risquer à entamer des études, trouver un bon job avec une maxime de cette ordre: soit je réussi et je risque de ne plus être comme les miens, je perds mon sentiment d'appartenance. Soit je rate et je risque d'essuyer les "on te l'avait bien dit, tu te prennais pour qui?"... Pas cool...

Autre ex: je viens de lire un article dans Le Vif L'Express de mars-avril 2007 sur le "repassage des seins" des adolescentes camerounaises. Ce geste, pratiqué en secret sur un quart des jeunes filles camerounaises, se répand en afrique. Il consiste, à l'aide d'une spatule ou de galet brûlant, à écraser les entêtants tétons des jeunes filles pour effacer les signes de la puberté. Les mères pensent ainsi leur épargner une grossesse précoce. Quelle souffrance "pour le bien" de ces adolescentes!

S'autoriser à se libérer de ses croyances, à sortir des sentiers battus (par nous mêmes ou nos proches, toujours bienveillants quand ils nous rappellent au "droit chemin") permet souvent de découvrir un chemin des écoliers mieux adapté à soi, plein de papillons, de coccinelles et autres surprises (attrayantes et moins attrayantes, bien-entendu, mais néanmoins des expériences neuves et donc permettant à un potentiel jamais exploité de se libérer!)...

Oser croire autre chose que ce qu'on a toujours cru, n'est-ce pas un joli risque à prendre pour aller vers une meilleure connaissance de soi?

lundi 6 août 2007

"(en)-tout-cas" même désespéré... :-)

Et bien ça c'est du coaching !!
Faut dire qu'il y a coaching et coaching et que la notion du coaching individuel n'est pas toujours la même ;=)

jeudi 2 août 2007

Le bonheur est dans le prés(ent, ici et maintenant)

Coucou!

Je suis en train de boucler un roman initiatique: "Le guerrier pacifique" de Dan Millman (J'ai lu) et voudrais vous faire part d'un passage qui me touche.

C'est quoi le bonheur (bon, on le cherche tous, non?) ?
Bonheur = satisfaction / désirs.
  • Alors soit on a assez d'argent pour satisfaire ses désirs, pour autant que tout s'achète...;-)
  • soit il s'agit d'apprendre à se contenter d'une vie simple avec peu de désirs... :-0
"Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d'apprécier avec moins".
La clé: donner son attention à chaque instant, réapprendre le monde avec les yeux émerveillés d'un enfant... accueillir la vie dans le moment présent, l'ici et maintenant. On ne peut pas modifier le passé, le futur ne se déroule jamais exactement de la manière dont on le prévois ou le souhaite. Chagrins, peurs, colères, regrets et culpabilités, désirs et plans n'existent que lorsque l'on se projette dans le passé ou das le futur.

"Ne laisse rien ni personne, surtout pas tes propres pensées, te tirer hors du présent"...

''Y a du boulot, hein?

:-) A bientôt!!!

mercredi 1 août 2007

Coach toujours, tu m'intéresses est né !!!

Coucou!

Ca y est, c'est fait, je me lance dans le blog!!!! Je l'avais rêvé, je le réalise !!

J'ai tellement de choses à dire et à partager sur le coaching.


Je ne savais quel moyen utiliser, je pense que le blog me sera très utile :-)

Je parlerai de l'actualité du coaching, des conférences, des formations, de ce qui m'a plu ou déplu dans mes lectures sur le sujet, des tendances, des trucs et astuces, du coaching privé, du coaching en entreprise individuel ou d'équipe, bref un peu de tout :-)

A bientôt

Joëlle