mercredi 8 août 2007

Dans le coaching, ce que tu crois = ta réalité

Coucou! Envie de vous relater cette petite histoire:

"Il était une fois un peuple qui vivait entièrement à l'intérieur d'une caverne d'illusions. Après plusieurs générations, ils vinrent à croire que leurs ombres projetées sur les murs représentaient la substance de la réalité. Obsédés par ces ombres, ils en devinrent prisonniers. Tout au long de l'histoire, certains heureusement purent s'échapper de la caverne, lassés du jeu des ombres. Ils devinrent des chercheurs de lumière. Quelques favorisés trouvèrent un guide qui les prépara, puis les emmena à la lumière du soleil, au-delà de toute illusion".

Ce texte (extrait de Dan Millman, Le Guerrier Pacifique) illustre bien pour moi le potentiel énorme à laquel chacun de nous à accès, pour autant que nous osions remettre nos principes établis, nos habitudes éprouvées, nos croyances - certaines mais néanmoins limitantes - et nos peurs (de perdre l'amour de l'autre, sa reconnaissance, une sécurité...) en question...

L'éducation que nous avons reçue, l'interprétation que nous avons fait de notre expérience vécue, les conclusions que nous en avons tiré nourrissent nos pensées, déterminent nos comportements et notre potentiel. Elles nous protègent... mais parfois contre la vie???? Elles marquent les limites de ce que nous nous imposons et imposons aux autres... parfois de génération en génération.

Ex: on peut rencontrer des croyances bien limitantes du type "Dans notre famille, on a jamais réussi". Difficile de se risquer à entamer des études, trouver un bon job avec une maxime de cette ordre: soit je réussi et je risque de ne plus être comme les miens, je perds mon sentiment d'appartenance. Soit je rate et je risque d'essuyer les "on te l'avait bien dit, tu te prennais pour qui?"... Pas cool...

Autre ex: je viens de lire un article dans Le Vif L'Express de mars-avril 2007 sur le "repassage des seins" des adolescentes camerounaises. Ce geste, pratiqué en secret sur un quart des jeunes filles camerounaises, se répand en afrique. Il consiste, à l'aide d'une spatule ou de galet brûlant, à écraser les entêtants tétons des jeunes filles pour effacer les signes de la puberté. Les mères pensent ainsi leur épargner une grossesse précoce. Quelle souffrance "pour le bien" de ces adolescentes!

S'autoriser à se libérer de ses croyances, à sortir des sentiers battus (par nous mêmes ou nos proches, toujours bienveillants quand ils nous rappellent au "droit chemin") permet souvent de découvrir un chemin des écoliers mieux adapté à soi, plein de papillons, de coccinelles et autres surprises (attrayantes et moins attrayantes, bien-entendu, mais néanmoins des expériences neuves et donc permettant à un potentiel jamais exploité de se libérer!)...

Oser croire autre chose que ce qu'on a toujours cru, n'est-ce pas un joli risque à prendre pour aller vers une meilleure connaissance de soi?

1 commentaire:

Ray Charles ;-) a dit…

Bonjour Joëlle

j'ai également lu ce livre et je me retrouve tout à fait dans ton analyse.
Croire aux ombres c'est croire à l'inexistant....
Merci pour ce blog rafraichissant !!!

Ray