"Au secours, on m'a confisqué mon gsm, j'ai du vous joindre via msn!"
Alice - 3 ans :-/
J'ai intercepté une émission radio qui donnait suite à la nouvelle réglementation sur les gsm, les rendant accessibles aux enfants dès 3 ans! Chacun y allait de ses argumentations pour et contre les gsm aux enfants en bas âge... Je me suis crue parfois sur une autre planète : autant être claire : je suis très contre !! :-)
Pour :
- les parents peuvent se rassurer que leur enfant va bien -> qui rassure qui ? N'est-ce pas aux parents de créer au monde rassurant?
- les parents peuvent contacter l'enfant quand ils veulent -> Fusion, dépendance... quid du besoin d'intimité de l'enfant pour se construire, expérimenter en dehors du contrôle absolu des parents ?
- le gsm pratique dans la vie de tous les jours -> quid de la responsabilité des parents ? Les enfants ne sont-ils pas censés être là où ils sont censés devoir être (écoles, activités, loisir) ???
- le gsm comme apprentissage à la gestion d'un budget -> quid de la création d'un besoin coûteux : quid de la place du superflu dans son budget plus tard?
Contre :
- regarde mon gsm et tu sauras qui je suis... : le gsm comme une marque sociale que les ado affichent -> quid du développement du paraître/de l'artifice au profit de l'être ?
- l'ado-businessman : on appelle pour appeler, pour sembler occupé, important -> quid de l'encouragement au développement de la "communication creuse"... qui coûte un pont !!!
- le gsm baby sitter -> quid de la responsabilité des parents qui se sentent "couverts" par le gsm et du coup ne sont plus aussi "automatiquement" physiquement disponibles/présents à leurs enfants ?
- à 3 ans, l'enfant apprend à parler... au gsm??? :-/
- sms et orthographe -> c parfè !
- gsm et ondes -> Les ado tiennent leur gsm à la main ou en poche, y sont pendu des heures, dorment à côté de leur gsm... -> quid du principe de précaution ? Rien ne prouve que les gsm donnent le cancer, mais on sait qu'après 20mn, la témpérature de la tête a chauffé d'un degré ! Quid maladies, problèmes d'audition, maux de têtes ???
- gsm et insécurité -> on a assassiné un adolescent pour un mp3 il y a pas si longtemps... -> quid de la vulnérabilité d'un enfant qui extirpe son gsm ???
Le gsm pour les enfants dès 3 ans : la création d'un besoin coûteux qui rend l'enfant vulnérable et dépendant ??? Quel est la responsabilité des parents face à l'utilisation du gsm par leur enfant?
mercredi 30 janvier 2008
jeudi 24 janvier 2008
PNL : croyances, critères et valeurs
En coaching, il est essentiel d'être sur la même longueur d'onde. Voici quelques définitions... histoire de ne pas "rater le coach" ! :-)
Croyances :
Ce ne sont pas seulement les croyances religieuses. Ce sont les convictions sur soi, les autres et le monde qui filtrent notre réalité. Nos croyances représentent les frontières de notre identité, les limites où nous nous arrêtons et où les autres, le monde en dehors commencent.
> Si vous pouvez découvrir ou formuler la croyance noyau d'une personne, vous pouvez comprendre ce qui compose les principes de sa personnalité ou ce qui conduit ses comportements. Si vous changez des croyances, vous sentez, pensez et agissez différemment.
Critères et valeurs :
Nos critères et valeurs forment les limites de notre personnalité. Ce sont des termes abstraits qui décrivent ce qui fait sens et est important pour nous (ex : plaisir, découverte, fiabilité, liberté, performance, écoute, disponibilité, bien-être, sincérité, honnêteté, intelligence…).
> Croyances et valeurs servent comme filtres passifs, nous permettant de percevoir, déformer, omettre ou généraliser le monde en accord avec notre personnalité unique. Ils servent aussi de voies d'accès ou de filtres très actifs et nous permettent d'initier, d'interpréter et certains diront, de créer ce qui arrive à l'extérieur des murs de notre « modèle du monde » (ou "carte du monde" -> voir définition sur un des billets ci-dessous).
Valeurs :
L’être humain ne cesse d’évaluer, comparer, de créer des hiérarchies. Aussi, les valeurs sont
partout dans notre modèle de croyances. Une expérience peut avoir plus de valeur qu'une
autre. Un critère, une croyance peut être préféré à un autre.
> Les êtres humains ont besoin de hiérarchiser leur critères et leurs croyances, faute de quoi, ils ne peuvent pas prendre de décision. Parfois 2 critères opposés se combattent en nous, ce qui crée un malaise… jusque au moment où l’un d’eux ou un troisième critère prend plus de valeur.
Ce ne sont pas seulement les croyances religieuses. Ce sont les convictions sur soi, les autres et le monde qui filtrent notre réalité. Nos croyances représentent les frontières de notre identité, les limites où nous nous arrêtons et où les autres, le monde en dehors commencent.
> Si vous pouvez découvrir ou formuler la croyance noyau d'une personne, vous pouvez comprendre ce qui compose les principes de sa personnalité ou ce qui conduit ses comportements. Si vous changez des croyances, vous sentez, pensez et agissez différemment.
Critères et valeurs :
Nos critères et valeurs forment les limites de notre personnalité. Ce sont des termes abstraits qui décrivent ce qui fait sens et est important pour nous (ex : plaisir, découverte, fiabilité, liberté, performance, écoute, disponibilité, bien-être, sincérité, honnêteté, intelligence…).
> Croyances et valeurs servent comme filtres passifs, nous permettant de percevoir, déformer, omettre ou généraliser le monde en accord avec notre personnalité unique. Ils servent aussi de voies d'accès ou de filtres très actifs et nous permettent d'initier, d'interpréter et certains diront, de créer ce qui arrive à l'extérieur des murs de notre « modèle du monde » (ou "carte du monde" -> voir définition sur un des billets ci-dessous).
Valeurs :
L’être humain ne cesse d’évaluer, comparer, de créer des hiérarchies. Aussi, les valeurs sont
partout dans notre modèle de croyances. Une expérience peut avoir plus de valeur qu'une
autre. Un critère, une croyance peut être préféré à un autre.
> Les êtres humains ont besoin de hiérarchiser leur critères et leurs croyances, faute de quoi, ils ne peuvent pas prendre de décision. Parfois 2 critères opposés se combattent en nous, ce qui crée un malaise… jusque au moment où l’un d’eux ou un troisième critère prend plus de valeur.
mardi 15 janvier 2008
PNL : c'est quoi la "calibration" ?
Les comportements externes et l’"expérience subjective" (ou "état interne") sont en étroite interrelation. Exemple :
- vous ressentez une émotion suite à une pensée positive ou négative, à des besoins satisfaits ou non
- vous changez d'état interne
- cela transparaît dans votre comportement externe : vous bougez différemment, changez votre tonus musculaire, votre respiration, ou votre tempo.
Calibrage = Etude du rapport entre le comportement externe et ce que vit intérieurement la personne.
Calibrer l'autre permet de s'ajuster à elle et de permettre ainsi une meilleure communication. Comprendre, grâce à une attention fine de ses comportements externes (nervosité, calme, fatigue, rougissement, transpiration...), ce qu'elle est peut-être en train de vivre à l'intérieur.
!!!!!!!!!!!!! Bien-entendu, on ne peut faire que des suppositions sur ce que l'autre vit intérieurement, donc ne pas oublier le feed-back!!!! -> "Est-ce que ce que je te dis te rend nerveux?", "tu as l'air fatiguée, on remet cette conversation à plus tard?", "J'ai l'impression que tu es perdu, tu veux que j'explique à nouveau?"...
La calibration permet en fait "de voir venir le vent" !!!! :-) et de prendre les décisions les plus justes en fonction de ce que l'on calibre...
Une clé géniale pour favoriser une communication la plus harmonieuse possible...
samedi 12 janvier 2008
Le deuil : Formation à Bruxelles les 12 et 26 février 08
Faire le deuil, c’est intégrer une perte, un changement, c’est digérer pour construire du nouveau, pour se reconstruire. La vie est jalonnée de pertes qui vont nous toucher plus ou moins selon les cycles de vie, la relation à l’autre, l’atmosphère et les liens qui nous entourent.
Comment accompagner quelqu’un en deuil ?
Comment accompagner quelqu’un en deuil ?
Comment être à l’écoute de l’autre et de ses besoins ?
Est-il utile de revisiter ses propres deuils afin de différencier ce qui nous appartient et ce qui appartient à l’autre ?
Est-il utile de revisiter ses propres deuils afin de différencier ce qui nous appartient et ce qui appartient à l’autre ?
Comment le processus de deuil permet de mieux accompagner l’autre?
Les 12 et 26 février : Formation sur le deuil
Les 12 et 26 février : Formation sur le deuil
Carine Smits, psychologue au Champs Ste Anne, formatrice à l’asbl Rivages
La formation comprend des apports théoriques, des exercices à partir de ses propres deuils, de l’écoute et des mises en situation.
· Heures : de 9h30 à 16h00
· Lieu : Bruxelles
· Prix : 10 €/jour pour les membres, chômeurs et étudiants, 20 €/jour pour les extérieurs
· Heures : de 9h30 à 16h00
· Lieu : Bruxelles
· Prix : 10 €/jour pour les membres, chômeurs et étudiants, 20 €/jour pour les extérieurs
Toute inscription doit se faire avant le 25 janvier au 02/219.15.62 ou par mail isabelle@entraideetamite.be
vendredi 11 janvier 2008
Claudia Rainville, fondatrice de la Métamédecine, sera de passage en Belgique en avril 2008
- Grande Conférence que Claudia Rainville animera sur le thème " Comment activer l'énergie de guérison en nous même et chez les autres" le 04 avril 2008 à Gembloux de 20h00 à 23h00. Séminaire "Méta 2" 9 jours, du 2 au 10 avril de 9 h à 18 h. Un magnifique séminaire, riche en intensité, en partage, en enseignement, en découverte de soi... Possibilité de logement sur place.
Pour tous renseignements sur le séminaire Méta 2, n'hésitez pas à me contacter : Martine Dussart : 0032-(0)81/74.38.10 ou 0032(0)479/705.804 / martinedussart@gmail.com
Pour participer à ce séminaire, un pré requis est nécessaire : le séminaire "Libération de la mémoire émotionnelle" (LME). Ceci afin d'avoir les premières notions de la métamédecine et avoir déjà libérer certaines de ses émotions.
Pour le séminaire LME avant avril : deux animatrices en Belgique, Betty et Mariella. (Renseignements sur le site www.metamedecine.com )
jeudi 10 janvier 2008
Attentat du 11 septembre : quand chacun y va de sa carte du monde....
Aaron Russo sur le 911, le CFR et Rockefeller [vidéo]
Témoignage de Aaron Russo, producteur et réalisateur de films à Hollywood, sur ce qu'il a appris de la bouche de Nick Rockefeller, au sujet du 11 septembre 2001, de la guerre contre le terrorisme, du CFR etc... Aaron est décédé le 24 Août 2007, 6 mois après cette Interview, officiellement des suites de son cancer.
Témoignage de Aaron Russo, producteur et réalisateur de films à Hollywood, sur ce qu'il a appris de la bouche de Nick Rockefeller, au sujet du 11 septembre 2001, de la guerre contre le terrorisme, du CFR etc... Aaron est décédé le 24 Août 2007, 6 mois après cette Interview, officiellement des suites de son cancer.
"Le 11 septembre" fait encore couler beaucoup d'encre... Vérité ou paranoïa ? Ca vaut vraiment la peine de regarder !!! (ou d'écouter pour les pros de l'anglais américain)
Etonnant. Parfois touchante et amusante voici une merveille d'échange de croyances et de convictions, nourries par les critères et valeurs personnelles de chacun... Plus le sujet est important et délie les langues - ce qui est le cas de l'attentat du 11 septembre - plus chacun essaie de convaincre du bien fondé de sa carte du monde et de sa vision de "la vérité"...
... Comme quoi nos croyances font notre réalité... :-)
mardi 8 janvier 2008
Gestion de conflits
3 étapes pour la résolution d'un conflit:
- Recentrage sur soi: qu'est-ce que le comportement de l'autre éveille, entraîne chez moi? > Retrouver le calme avant d'agir !!!!!!
- Chercher l'origine du comportement de l'autre : son besoin? quelle info lui manque? est-ce qu'il ressent une émotion négative? > Ecoute active : jouer miroir !!!!!
- Déterminer les besoins/frustrations de chacun > Trouver des solutions acceptables pour tous !!!
mercredi 2 janvier 2008
Alice Miller et le développement du "Faux Soi"
Coucou,
Selon Alice Miller, seul un être humain qui a une saine conscience de son histoire personnelle (n'est pas/plus dans le déni de ses souffrances, la rationnalisation "c'était pour mon bien", l'idéalisation "j'ai eu des parents parfaits", le déplacement "c'est pas mon père, c'est mon fils qui me fait la vie dure"...), a une sensibilité plus vive et plus aigüe aux souffrances d'autrui. Devenu capable de prendre ses propres sentiments au sérieux, il ne tournera plus en dérision, niera, ou méprisera les sentiments d'autrui.
Je termine "L'avenir du drame de l'enfant doué" d'Alice Miller. Un titre un peu hermétique mais qui cache un vrai trésor en terme de source de réflexions de coaching et de développement personnel. Si j'ai "boudé" ce livre pendant des années - un ami me le conseillait à plusieurs reprises - voilà, il m'a enfin inspiré, je me suis jetée dedans et je l'ai dévoré... :-) merci Marco!!
Outre les passages extraordinaires sur le développement du Faux Soi, de la Grandiosité et de la Dépression - j'y reviendrai dans des billets ulérieurs... - je voulais vous partager quelque chose qui me semble fort opportun pour un début d'année 2008 marqué d'événements politiques, économiques et mondiaux difficiles (la belgique et ses oranges bleues, l'assassinat de Benazir Bhutto, les événements qui commencent au Kenya...).
Selon Alice Miller, seul un être humain qui a une saine conscience de son histoire personnelle (n'est pas/plus dans le déni de ses souffrances, la rationnalisation "c'était pour mon bien", l'idéalisation "j'ai eu des parents parfaits", le déplacement "c'est pas mon père, c'est mon fils qui me fait la vie dure"...), a une sensibilité plus vive et plus aigüe aux souffrances d'autrui. Devenu capable de prendre ses propres sentiments au sérieux, il ne tournera plus en dérision, niera, ou méprisera les sentiments d'autrui.
"Eprouver consciemment une émotion justifiée est libérateur. Non seulement parce que le corps qu'elle tenaille depuis l'enfance, peut alors se décharger, mais surtout parce que son émergence nous ouvre les yeux sur la réalité, nous délivre de nos illusions, nous rend les souvenirs refoulés et entraîne souvent la dispariton de nos symptômes".
Ce travail, les effets et l'évolution qui en découlent ont des conséquences individuelles, familiales mais aussi politiques. Les hommes et les femmes qui sont au clair avec leur histoire, leur sentiments, qui ont appris à explorer leur vraies raisons, ne sont plus astreints de transférer leur haine sur des innocents pour épargner ceux qui l'ont vraiment méritée. "Osant savoir qui a mérité leur colère, ils trouveront leur chemin dans la réalité, sans plus sombrer dans l'aveuglement de l'enfant maltraité qui doit ménager ses parents et, de ce fait, a besoin de boucs émissaires" (...)
"Il est vain de combattre la haine par des arguments : il faut comprendre où est sa source et employer des outils permettant de l'atteindre". Travailler, aller chercher les croyances limitantes qui entrainent que l'on compense, évite, nie, se bloque, se révolte, sabotte...
Inscription à :
Articles (Atom)