Dans le magnifique ouvrage de CHRISTIANE SINGER, "Mais où cours-tu? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi?", il est un passage que j'ai apprécié beaucoup sur le thème de la SOLIDARITE.
Avez-vous senti comme devant le harcèlement ininterrompu de négativité tragique des médias (notamment du JT de la télé), une anesthésie nous saisit... comme si devant cette immensité de souffrance, mon engagement se décourage... Depuis l'avènement de la télé, il se passe une révolution qui n'a pas d'antécédent en des milliers d'année d'évolution de l'être humain. Des réflexes aussi anciens que la fuite ou la solidarité ne jouent plus.
"Devant une personne tombée, blessée, criant de souffrance, je me précipite pour l'aider. Il y a dans mes gênes dans la longue lignée d'hommes et de femmes qui m'ont précédée, cette réponse inscrite, ce geste qui porte secours. Mais depuis une génération (...) voilà que notre élan naturel est arrêté par un écran de verre! Et je suis là, devant cette détresse, et chaque fois que je veux avancer la main... l'écran de verre! Et ce qui se passe en nous est alors une sorte de drame morbide. Quand aucune réponse n'est possible à une incitation inlassablement répétée, on devient fou. La détresse concentrée est trop grande. Mon découragement immense va peu à peu me mettre en catalepsie. La compassion naturelle est ligotée, bâillonnée. On se dit : de toute façon c'est joué ! Et il y a du diabolisme dans ce découragement, du diabolisme qui fonctionne comme dans les systèmes totalitaires. On voit, mais il ne faut pas montrer qu'on a vu. On est témoin d'horreur mais il faut passer sans avoir l'air parce que si on intervenait, on serait soit même broyé par la violence"... ou l'on risquerait de perdre ses propres acquis, son propre confort...
Ces différents écrans - réels puis finalement symboliques - ont un autre effet ravageur : ils atrophient nos sens! Cette perte de notre réflexe de solidarité nous déshumanise en nous rendant froid, distant par rapport à ce qui arrive à l'autre, nous pousse à l'individualisme, à la perte d'empathie, nous isole sous une cloche en verre sécurit anti-sensibilité...
mercredi 26 mai 2010
mercredi 12 mai 2010
mardi 11 mai 2010
ABONDANCE - Surtout ne prêtez pas d’argent :)
Si quelqu’un qui se dit votre ami vous demande de lui prêter de l’argent, sachez tout de suite que ce n’est pas un véritable ami. Celui qui est vraiment votre ami ne vous le demandera pas. Il se contentera plutôt de vous raconter la situation qu’il vit, vous laissant le libre choix de lui offrir votre aide financière sans vous rendre mal à l’aise.
Si vous acceptez de lui prêter de l’argent c’est que vous avez de la considération et de l’estime pour cet ami et votre seul but est donc de l’aider. Alors ne lui posez pas de condition. Dites-lui simplement : Voici le montant dont tu as besoin et ça me fait plaisir de pouvoir t’aider. Mais dans votre for intérieur, dites-vous : « Je lui donne cet argent et n’en reparlez plus jamais » Vous garderez votre ami et vous récupérerez votre argent. Et si pour une raison inexplicable ce prêt ne vous
était jamais remboursé, souvenez-vous que vous en aviez fait le don. Ainsi vous ne serez jamais déçu.
:)
Si vous acceptez de lui prêter de l’argent c’est que vous avez de la considération et de l’estime pour cet ami et votre seul but est donc de l’aider. Alors ne lui posez pas de condition. Dites-lui simplement : Voici le montant dont tu as besoin et ça me fait plaisir de pouvoir t’aider. Mais dans votre for intérieur, dites-vous : « Je lui donne cet argent et n’en reparlez plus jamais » Vous garderez votre ami et vous récupérerez votre argent. Et si pour une raison inexplicable ce prêt ne vous
était jamais remboursé, souvenez-vous que vous en aviez fait le don. Ainsi vous ne serez jamais déçu.
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