mardi 11 février 2014

DEVELOPPEMENT PERSONNEL - Faisons la vie dure aux comportements sexistes...

Inverser les rôles pour provoquer la prise de conscience et... l’empathie.

"Et si c’étaient les femmes qui faisaient leur jogging torse-nu dans la rue, et les hommes qui se faisaient harceler pour porter des shorts trop courts ? Ça peut paraître un peu simpliste, mais dans le court-métrage « Majorité opprimée », le résultat est assez poignant. Cette vidéo, postée en 2012 sur YouTube, a tout juste (re)commencé à tourner sur Internet ces derniers jours, et a déjà provoqué des réactions. Et c’est bon de voir comme SOUDAIN, se faire rappeler de sourire ou dire comment on est trop bon-ne par un-e inconnu-e dans la rue, c’est socialement inacceptable. Les agressions et violences sexistes battent toujours leur plein dans notre quotidien...

Ce court-métrage, c’est la progression dramatique — et pourtant réaliste — de ces petits harcèlements quotidiens et banalisés aux humiliations courantes, jusqu’à l’agression minimisée par ceux qui sont pourtant censés apporter leur aide et soutien. Ce que vit le protagoniste est inacceptable, horrible ; il subit une véritable violence au quotidien, de sa concierge/voisine au groupe de filles qui l’attaque verbalement et physiquement. Le comportement de toutes ces femmes est choquant, déplacé. Mais est-ce que ce n’est pas un peu fou de se dire que c’est en inversant crument les rôles sans plus d’explications qu’Éléonore Pourriat réussit à sensibiliser les foules sur un sujet, hélas, toujours autant d’actualité ?

Arrêter de minimiser les effets du harcèlement et surtout les agressions

Et elle retourne la situation jusqu’au bout : passée la concierge qui constate que c’est « à [sa] femme qu’il faut [qu’elle] s’adresse », nous avons Nissar, l’aide paternelle, un homme voilé et assez effacé qui a dû raser sa moustache sous on ne sait quelle pression, la SDF un peu éméchée et provoquée par on ne sait trop quoi qui ne se prive pas pour insulter le protagoniste (et lui faire remarquer la manière provocante dont il s’habille), et enfin le clan qui a tous les droits, des remarques crues et désobligeantes à l’humiliation et la violence".

Extrait de http://www.madmoizelle.com/majorite-opprimee-un-court-metrage-percutant-228470

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