jeudi 28 octobre 2010

COACHING - quand je serai grand, je serai heureux...

Est-il plus facile d'être heureux quand on est jeune que quand on est âgé? C'est ce qu'on croit généralement... C'est un des préjugés les plus répandus dans nos sociétés dites évoluées que la jeunesse est un bien et la vieillesse un mal... Voilà pourquoi d'ailleurs, tant d'adultes occidentaux cultivent attitudes et style de vie adolescents... Nous pourrions ainsi nous écrier avec Ronsard qu’il faut nous dépêcher de cueillir les roses de la vie en notre jeunesse, comme si elles ne pouvaient que se faner avec l'âge… Et voir définitivement le temps comme un bourreau : "toutes les heures nous blessent, la dernière nous tue."

Or, on peux postuler autrement : si la vieillesse offre bien des inconvénients, n'elle-t-elle pas en réalité le meilleur des biens, car elle ne prive l’homme d’aucun plaisir et lui apporte la condition essentielle du bonheur : la sagesse :))). Loin d'être une punition, elle est une récompense, du moins pour ce qui savent bien vieillir, et cela quelle que soit la manière dont ils ont vécu leur jeunesse…

Les chances de vivre dans le bonheur ne diminuent pas avec l’arrivée de la vieillesse ??

La seule condition pour être heureux est de ressentir de la joie, ou du moins de ressentir une joie suffisamment grande pour nous sentir comblé, pour nous sentir satisfait par la vie, pour nous sentir envahi par une sensation de plénitude, d'harmonie et de contentement de l'esprit. Est-ce que l’accès à la joie et à la plénitude dépendent de notre âge ? Non. La joie est ouverte à tous, à tout moment, quel que soit notre âge. L’enfant, l’adolescent, l’adulte ou le vieillard sont exactement sur un même pied d’égalité en ce qui concerne la question essentielle de la vie humaine, la question du bonheur. La joie est d’essence spirituelle. Elle n’est pas liée à une expérience physique et sensorielle. C’est un sentiment qui naît dans notre conscience sans rapport avec la vie du corps, ni avec ce qui se passe à l’extérieur du corps, ni d'ailleurs de ce qui se passe dans le monde. Elle ne dépend donc pas du temps ni de l’espace. Ex : Si je deviens aveugle, je ne pourrais plus avoir le plaisir de voir un beau paysage, si je deviens sourd, je ne pourrais plus avoir le plaisir d’écouter une belle musique, si je n’ai plus de jambe, je ne pourrais plus sentir le plaisir de faire une promenade, en revanche cela ne changera rien à ma capacité de joie. Il ne faut pas confondre plaisir et joie. Le plaisir favorise la joie, mais ne rend pas nécessairement heureux! La recherche constante du plaisir peut-être même une manière de compenser un manque de joie. La cause de la joie est intérieure, sans rapport avec le temps et avec l’espace, sans rapport donc avec l’âge. Elle toujours possible dans le présent, par un acte libre qui ne dépend que de l’activité de notre esprit.

Et quelle est la source de la joie ? Quel est le secret du bonheur ? Voici la question la plus importante de toute la philosophie, la question la plus essentielle de toute l’humanité. Voici mon avis : être heureux, c’est se réjouir de ce qui existe dans le présent. C’est être totalement conscient de la présence à ce qui est, tel que c’est, sans chercher à comparer avec ce qui a été, ce qui sera ou ce qui pourrait être. C’est être pleinement présent à toutes les joies présentes, et elles sont innombrables, toujours possibles à savourer à tout âge, quelles que soient les circonstances.

Je veux parler de la joie de vivre, la joie de connaître, la joie de comprendre, la joie de créer, la joie de contempler la beauté, la joie d’aimer les autres, et bien sûr aussi la joie de sentir tous les plaisirs du corps et les perceptions des autres corps lorsqu’ils sont présents, la joie d’être là, la joie d’être vous-même, la joie d'être au monde, la joie de vous sentir libre, la joie d’être ensemble, la joie de percevoir la beauté de ce lieu, la joie de voir la beauté du sourire de chacun.

Le bonheur est donc accessible à tous d’une manière qui ne dépend pas des vicissitudes de l’âge ni de notre vécu. Il ne dépend que de notre capacité à être totalement présent. Il ne dépend que de l’activité de la conscience, de la liberté de l’esprit de sa principale source d’esclavage : penser aux deux temps qui n’existent pas, le passé et le futur.

Encore faut-il que la vie que nous vivons dans le présent puisse nous remplir de joie… Et c'est pourquoi nous avons besoin d'une philosophie, d'une éthique, d'une culture, d'une politique pour créer les conditions de notre joie. Pratiquer l'art suprême de la vie : l’art d’être heureux… en nous créant une vie qui nous remplisse de joie dans l’instant présent, sans penser au futur ou au passé, sans le regret du passé ou la peur de l’avenir. Bref, la condition essentielle du bonheur, c’est la sagesse… Pour une personne âgée, comme pour une personne jeune, la condition essentielle pour être heureuse est en fait la liberté intérieure face aux illusions, face aux passions, face aux croyances...

Bien sur, un corps qui vieillit se fatigue plus vite, est plus vulnérable aux maladies, a des sens moins performants, sa vigueur et son adaptabilité diminuent, ses performances physiques et intellectuelles déclinent, il perd son autonomie et c'est pourquoi il est souvent rejeté, isolé, voire exclu dans nos sociétés jeunistes et égoïstes… Tout cela existe et permet de comprendre pourquoi la dépression affecte souvent les personnes âgées et pourquoi la vieillesse est souvent associée, comme la mort d’ailleurs, à une malédiction… Or la vieillesse n’est pas synonyme de maladie, de souffrance et de douleur. Une bonne alimentation, une activité physique adaptée, mais aussi et surtout des relations saines, une bonne intégration sociale, des activités utiles et sources de sens, une vie culturelle et spirituelle riche, et surtout de l'amour, sous toutes ses formes, et surtout l'amitié, voilà les vrais fondements de la santé. La vie peut alors s’accompagner non seulement de joie mais aussi de plaisir, de volupté et de bien être jusqu’à un âge très avancé, comme le montre les études faites sur les centenaires qui expriment, quand ils ont de bonnes conditions de vie, combien ils sont plus sereins, plus capables d’apprécier la vie, plus libres de voir la beauté de la vie. La jeunesse est peut-être la plus belle des fleurs, mais la vieillesse est sans doute le plus savoureux des fruits :).

Et il existe au moins un immense avantage à être âgé :)))) : les passions sont moins intenses, parce que les illusions sont moins fortes, alors que les désirs peuvent être toujours aussi intenses et enthousiasmants. D'autre part l’expérience permet d’éliminer les erreurs du passé, de se libérer des identifications et des croyances matérialistes ou idéalistes : on se libère des idéaux, on se libère des ambitions, du narcissisme… Les affects peuvent donc être plus facilement raisonnables et l’intelligence devient plus affective, plus sensible aux vraies valeurs de la vie.

La vieillesse est, en conclusion, comme l’enfance, l’âge d’or, parce que c’est l’âge de l'esprit éveillé, l'âge de l’innocence retrouvée, l’âge "de la vie purifiée des illusions et des passions", comme dit Stendhal.

mardi 26 octobre 2010

Les cinq voies de développement personnel 
par la Biodanza

Selon Rolando Torro, les aptitudes innées à vivre et à se développer, propres à chaque être humain, se manifestent selon cinq grandes lignes qui, dans leur ensemble constituent son potentiel de naissance ou potentiel génétique. 

Il se trouve que ce qui constitue chacune de ces cinq lignes, ne trouve pas nécessairement les conditions favorables à un déploiement plein et harmonieux. En effet, la plupart du temps, tout au long de l’existence, certains talents s’exprimeront alors que d’autres resteront en sommeil.

La pratique de la Biodanza tend à renforcer les aspects déjà développés de l’identité et à activer l’expression de ceux qui pourraient être inhibés, permettant ainsi une intégration globale de ceux-ci. 
La plénitude existentielle vient, non pas d’une expression parfaite selon un modèle à atteindre, mais de la pleine expression de soi dans tous les domaines de l’existence.



Les potentialités innées stimulées par la Biodanza sont regroupées selon cinq grands ensembles :

LA VITALITÉ

Celle-ci est en rapport avec l’expérience du mouvement et avec la sensation de la propre énergie vitale, du propre dynamisme et de l’élan vital. C’est l’expression du désir et de la disposition à vivre et à agir. Elle traduit aussi la capacité innée de l’organisme à se maintenir dans un équilibre sain entre activité et repos.

LA SEXUALITÉ

Elle représente, au-delà de la capacité de reproduction, la sphère intime de notre existence, en lien avec la capacité d’établir avec un autre de notre choix, une relation intime et sensuelle. Plus largement, elle comprend l’ensemble de nos impulsions innées à vivre avec passion et plénitude tout ce qui est susceptible de nous procurer un plaisir essentiellement corporel. Elle se nourrit de la capacité à sentir et à désirer.

LA CRÉATIVITÉ

C’est l’ensemble des fonctions liées à notre capacité d’expression, à nos impulsions à explorer notre environnement et à nous renouveler. Elle est la manifestation d’une surabondance intérieure et se manifeste dans notre capacité à nous transformer et à transformer le monde autour de nous, avec ce qui fait notre singularité.

L’AFFECTIVITÉ

Sa source se trouve dans notre aptitude innée à éprouver des sentiments et à nourrir notre conscience de l’autre. C’est la dimension affective qui nous permet de nous rapprocher les uns des autres par affinité. D’elle provient notre expérience de l’amour, la solidarité, la générosité, le sentiment d’appartenance et de fraternité. Sans elle, nous n’existons pas en tant qu’êtres humains car elle représente le cœur même de la part humaine de notre identité.

LA TRANSCENDANCE

C’est la part la plus subtile de notre condition humaine. Elle est en lien avec l’ensemble des sensations internes de plénitude, d’expansion, de perception et de communion intime avec toutes les manifestations de la vie. Elle se manifeste par une expérience d’harmonie, quelque chose comme trouver sa place dans un monde vivant. C’est la capacité à sentir que l’on fait partie à la fois de l’humanité, de la nature et de l’univers, comme d’une réalité non séparée. La transcendance est l’expérience de l’unité. 



La Biodanza est une approche systémique, c'est-à-dire globale, des potentialités humaines, visant à favoriser leur intégration. Elle se fonde sur les sciences de la vie, sur l’observation et l’expérimentation. Son objectif est de promouvoir la santé dans tous les domaines de l’existence. Elle utilise le mouvement dansé, l’émotion musicale, la force transformatrice de la relation interpersonnelle comme leviers des forces naturelles et vitales.

dimanche 24 octobre 2010

La Biodance et ses "pouvoirs" de développement personnel

Les 7 pouvoirs de la Biodanza sont :

Le pouvoir musical : la musique est rigoureusement sélectionnée pour stimuler les écofacteurs liés aux cinq lignes de vivencia. Nous appelons « musique organique » celles qui présentent des attributs biologiques ; la fluidité, harmonie, rythme, tonalité, unité de sens et effets cénesthésiques, elles ont le pouvoir d’induire des vivencia intégrantes.

Le pouvoir de la danse intégrante : la Biodanza a un répertoire d’environ 250 exercices et danse, dont la finalité est d’activer les mouvements humains de façon harmonieuse et intégrante ; il n’existe pas de mouvements dissociées en Biodanza. Nous pratiquons avec un ensemble d’exercices d’intégration sensori-motrice, affective-motrice et de sensibilité cénesthésique. Pendant la pratique de la Biodanza, la musique se transforme en mouvement corporel, c’est-à-dire qu’elle « s’incarne », et le danseur entre en vivencia, ce qui petit à petit élève la qualité de vie dans le sens de la plénitude et du plaisir de vivre.

Méthodologie vivencielle : la méthodologie de la Biodanza s’oriente vers la déflagration de vivencia intégrantes, capables de dépasser les dissociations qu’induit notre culture. La Biodanza est, par définition, un système d’intégration des potentiels humains. Intégration signifie « coordination de l’activité entre différents sous-systèmes pour arriver à un fonctionnement harmonieux d’un système plus grand ».

Pouvoir déflagrateur de la caresse : La connexion avec les personnes est essentielle dans tout acte de réhabilitation ou de guérison. Il n’existe pas de croissance solitaire ; le contact avec d’autres personnes est ce qui permet la croissance. La connexion verbale est insuffisante ; le contact, la danse à deux ou collective et l’engagement corporel dans un contexte sensible, subtil et en feedback sont nécessaires. Dans cette approche, la caresse n’est pas seulement contact mais connexion. Les thérapies qui n’ont pas d’engagement corporel sont dissociées, puisqu’elles ne travaillent qu’au niveau de la conscience et non avec des vivencia significatives d’amour et de communion : l’affectivité est le noyau central.

Pouvoir de la transe : la transe est un état altéré de conscience qui implique la diminution de l’ego et la régression au primordial, à l’origine, d’une certaine façon à l’étape périnatale. Il s’agit d’un phénomène de régression aux états initiaux de l’existence. Les effets de la transe ont le caractère d’une rénovation biologique parce que, pendant cet état, se rééditent les conditions biologiques du commencement du développement humain (métabolisme plus intense et éveil e la perception cénesthésique) et les premières nécessités de la protection, la nutrition et le contact. Pour cette raison, les exercices de transe en Biodanza permettent de « naître à nouveau » dans un contexte d’amour et de protection.

Pouvoir de l’expansion de conscience : l’expansion de conscience est un état de perception amplifiée qui se caractérise par le fait de rétablir le lien primordial avec l’univers. La Biodanza induit des états d’expansion de conscience par des musiques, des danses et des cérémonies de rencontre, créant des états de plénitude et souvent d’extase, par des exercices d’affectivité et de transcendance. En Biodanza, nous n’utilisons pas de drogues, nous préférons activer les mécanismes de neurotransmetteurs qui existent normalement dans l’organisme et qui produisent le même effet que les drogues endogènes.

Pouvoir du groupe : la groupe en Biodanza est une matrice de renaissance qui s’intègre au niveau affectif et est un champ d’interaction très intense. Les danses et les situations de rencontre ont le pouvoir de changer profondément certaines attitudes et formes de relations humaines.

mardi 5 octobre 2010

Thomas Gunzig a offert un véritable bijou aux auditeurs de la Semaine Infernale, diffusée à 11 h sur La Première ( RTBF)

Ce serait quand même bien qu'il fasse appel à du COACHING RELATIONNEL...

Samedi dernier, Thomas Gunzig a offert un véritable bijou aux auditeurs de la Semaine Infernale, diffusée à 11 h sur La Première ( RTBF). Voici le texte intégral. Régalez-vous !
Et bonne semaine.

Bande de cons !
Pas vous, cher public !

Les autres, les formateurs, informateurs, explorateurs, chefs de groupe, présidents de parti flamand, présidents de parti francophone, seconds couteaux, troisièmes couteaux, de gauche, de droite, les cathos, les écolos, les franc-maçons, les libéraux...

Bande de cons de Flandre
Bande de cons de Bruxelles
Bande de cons de Wallonie.

D'abord à tous ceux qui croient avoir gagné les élections d'il y a 5 mois.
A tous ceux qui avaient un grand sourire
A tous ceux qui avaient les bras en l'air.

Le temps est venu de vous avouer quelque chose :
Les gens n'ont pas voté pour vous parce qu'ils vous aimaient.
Les gens ont voté pour vous parce qu'ils étaient obligés.

A la veille du onze juin : dans les rues, les maisons, les bureaux, les gens hochaient la tête et se demandaient vraiment qui ils allaient pouvoir choisir parmi ce catalogue de nuls, de klets, de nouilles, d'opportunistes agressifs, de carriéristes sans charisme, de mal fringués, de gros types à l'élocution problématique, de petit nerveux en pleine tendinite de l'égo, de semi-hystériques, de semi-mafieux, de cynique, de je-m'en-foutiste, de ratés, de tout le reste, de fils à papa, d'experts comptables en décrochage professionnel, d'entrepreneurs en faillite frauduleuse, de sinistres, de pas lavés, de faux gentils, de vrais méchants...

Les Leterme, De Krem, Reynders, Milquet, Michel, De Wever, Maingain, Wattelet, Bacquelaine... Cette morbide collection de névroses qui nous gouvernent avec leurs troubles anxieux, leur troubles dissociatifs, leur troubles psycho-sexuels, leurs troubles obsessionnels compulsifs.

Et en plus, ils sont tous... si moches...

Cette élection, à tout le monde, ça a un peu fait l'impression d'un de ces mariages forcé que l'on organise dans des pays très loin d'ici.
C'est comme si on avait été une jeune fille devant choisir entre le vieux marchand qui pète au lit ou l'arrière-cousin qui ne se brosse pas les dents.

Bande de cons.
Vous n'avez rien gagné du tout.
Si c'était possible, on reprendrait nos voix et on ne les donnerait qu'après les négociations, à ceux qui auraient su être un peu intelligents, un peu sobres, un peu humains.
Mais non. Donner c'est donner, reprendre c'est voler.
Vous aviez un chouette petit pays, pas très grand mais bien équipé de voisins plutôt sympas bien situé avec la mer, avec la forêt, avec pas trop de charges.
Vous aviez une chouette petite population, pas parfaite parfaite.
Mais en gros, ce n'était pas des talibans non plus, c'était pas des Contras, c'était pas des Tigres Tamouls : une petite population de fabricants de pralines, des marchands de kayaks, des chanteurs à texte, des comiques parfois drôles, des stylistes un peu punk, des postiers plutôt polis, des sportifs en minijupe, des flics à moustache, des tas de gens prêts à travailler plus, à gagner toujours moins et à ne pas dire grand-chose.
Une petite population qui mélange le goût des mandarines à celui des spéculoos.
Une petite population qui n'a rien contre l'Eurovision ni les horodateurs.

Une petite population qui rend visite à ses grands-parents le dimanche pour boire un café après le chicon gratin.
Une petite population de buveurs de bière et de joueurs de kicker.
Une petite population qui emmène ses enfants à Plankendael au printemps et à Paradisio en hiver... Comme ça, sans ennuyer le monde, en VW Touran.
Une petite population prévoyante qui a quelques euros sur un compte-épargne et une concession au cimetière.
Une petite population qui est plutôt toujours d'accord et en gros une petite population qui ne veut pas d'histoire.

Et vous,

bande de cons,

tout ce que vous trouvez à faire, ce sont ces petites réunions où l'on tourne encore plus en rond que sur un circuit Marklin, ce sont ces petits comités aussi stériles qu'un champs de patates à Tchernobyl, ce sont ces petites réactions à chaud qui me rappellent les crises de mon chat, quand il n'aime pas la marque de ses croquettes, ce sont ces airs de petits tribuns en solde, ce sont ces grands chevaux sur lesquels vous montez et qui seront toujours comme ces petits poneys tristes de la foire du Midi.

Tout ce que vous trouvez à faire, c'est de vous tirer dans les pattes pour gagner une floche qui vous donnera droit à un tour gratuit sur ce manège sinistre que vous appelez "politique".

Bande de nuls.

Alors moi,
J'ai eu une idée, une grève, une vraie grève, une bonne grève, une grève de tout le monde tant que la politique Belge ressemblera à une conserve de rollmops :
Les enfants n'iront plus à l'école, les femmes enceintes n'accoucheront pas, les déménageurs ne déménageront pas. Navetteurs, ne navettez plus, Alcooliques, n'alcoolisez plus, chauffeurs, ne chauffez plus, pilote, mécanicien, traiteur, boucher, pêcheur, éboueur, esthéticienne, taxidermiste, stripteaseuse, scaphandrier, géomètres expert, fleuriste, trader, opticien, huissier, substitut, gourou, préfet, trésorier, banquier, infographiste, ajusteur, analyste programmeur, technicien, hotline, proxénète, dealer, animateur, orthodontiste, urologue, animateur socioculturel, fossoyeur...

Et tous les autres...
Total Stand By ! On arrête tout...
Et vous verrez que dans trois jours, ils feront moins les malins.