Le coaching met en lumière que notre énergie est très différente selon que l'on se relie à ce que l'on "doit faire" ou à ce que l'on a "envie de faire, parce qu'on choisit de... ou que ça a du sens pour nous de"...
On a toujours le choix, même si parfois ce choix et limité ou inconfortable.
ex : payer les impôts : on peut aussi choisir de ne pas les payer et de finir en prison, ou bien de les payer et de contribuer personnellement à la communauté.
Si l'on se dit "je choisis" au lieu de "je dois", l'humeur, la motivation, le soin et le sentiment de liberté avec laquelle je vais effectuer mes activités seront plus vivifiants!
Le bonheur vient d'une attitude où l'on tente de se relier aux raisons profondes pour lesquelles on accomplit les choses!!! Cela accroît notre goût à les faire!!!
ex : l'attitude très différente d'une mère qui se lève la nuit pour son enfant, si elle pense : "je dois, je n'ai pas le choix, c'est mon rôle de mère" ou qu'elle se dit : "je choisis de me lever parce que je veux contribuer au bien-être de mon enfant".
jeudi 8 juillet 2010
mardi 6 juillet 2010
LIFE COACHING : le mal-être n'est pas une maladie!
... Contrairement à la dépression qui est une maladie!!!
Ne se dit-on pas un peu vite déprimé ou dépressif? Un petit coup de blues, une tristesse passagère, un manque d'énergie... et craque, nous voilà faisant partie des statistiques de la dépression, la dite "maladie du siècle"! Ce thème, à la mode, est véritablement galvaudé, voire mal compris. Il arrive même que le mot dépression serve à "couvrir" un diagnostique en psychiatrie. Par exemple, une famille qui n'aimera pas dire qu'un de ses membres est schizophrène dira qu'il est déprimé... :-/ Imaginez qu'on fasse le même amalgame avec le cancer et une tumeur bénigne...
C'est pourquoi, inquiet des répercussions d'un tel amalgame, le Dr Alain Gérard, psychiatre, aidé d'un collectif de réflexion (CRED), vient de sortir un ouvrage : "Dépression, la maladie du siècle" chez Albin Michel.
Un des buts du livre est de distinguer clairement la "dépression-maladie" du "mal-être ou trouble adapatatif", en intégrant les élements de génétique, de pharmacologie, de sciences humaines, de sociologie. L'objectif du livre du Dr Gérard : sortir des excès vraiment dramatiques dans la mesure où la question devient plus une question idéologique que médicale. Ex : "Sommes-nous pour ou contre les anti-dépresseurs?" Or il n'y a pas de gens pour ou contre les médicaments anticancéreux!!!
Bien sur, nous pouvons retrouver des symptômes de dépression dans les cas de troubles d'adaptation, tout comme des symptômes anxieux ou de fatigue. Mais le sujet garde une certaine vitalité, une certaine souplesse, il est sensible au soutien psychologique et émotionnel, à l'aide de l'environnement. Il lutte pour trouver une solution. S'il se sent triste et découragé, son élan vital est maintenu, il peut être très réactif et avoir du plaisir. C'est seulement si le sujet ne trouve pas (suffisamment vite) de solution pour remettre du sens dans sa vie afin de se sentir à nouveau à sa place, qu'il peut basculer secondairement dans la dépression.
Dans les cas de dépression-maladie, l'élan vital, le plaisir, l'anticipation positive n'est plus réflexe. Souvent, le sujet ne vient pas consulter car il ne fait même plus le lien entre l'état dans lequel il est et le mot dépression. Il est parfois presque indifférent à ce qui lui arrive. Quelques symptômes supplémentaires de la dépression : les troubles du sommeil avec essentiellement des réveils précoces. Souvent les sujets s'endorment le soir assez tôt, épuisés, soulagés d'avoir été au bout de leur journée, puis ils se réveillent à 4h du matin avec une énorme angoisse. Une perte d'appétit alimentaire et amaigrissement. Perte d'appétit sexuel aussi. Frilosité, ralentissement psychomoteur, la sensation de faire un effort considérable pour des activités logiquement fluides ou des prises de décision simples. Tout est fait sans plaisir, ni but, puisque l'on se dit que cela ne va servir à rien.
Les gens déprimés sont convaincus qu'il n'y a rien à faire, c'est une des difficultés pour les amener à consulter. Ils ne voient pas que ce n'est pas de la vie dont il s'agit, mais de la façon dont il l'intègre, la perçoit!
La meilleure manière de les aider n'est certainement de les stigmatiser, de les "psychologiser", mais de leur faire remarquer qu'ils ont changé, qu'il y a peut-être quelque chose qui ne va pas, que ce serait une bonne idée de consulter un médecin.
En cas de troubles d'adaptation, le coaching est un outil majeur pour faire le point, retrouver le sens de sa vie...
Ne se dit-on pas un peu vite déprimé ou dépressif? Un petit coup de blues, une tristesse passagère, un manque d'énergie... et craque, nous voilà faisant partie des statistiques de la dépression, la dite "maladie du siècle"! Ce thème, à la mode, est véritablement galvaudé, voire mal compris. Il arrive même que le mot dépression serve à "couvrir" un diagnostique en psychiatrie. Par exemple, une famille qui n'aimera pas dire qu'un de ses membres est schizophrène dira qu'il est déprimé... :-/ Imaginez qu'on fasse le même amalgame avec le cancer et une tumeur bénigne...
C'est pourquoi, inquiet des répercussions d'un tel amalgame, le Dr Alain Gérard, psychiatre, aidé d'un collectif de réflexion (CRED), vient de sortir un ouvrage : "Dépression, la maladie du siècle" chez Albin Michel.
Un des buts du livre est de distinguer clairement la "dépression-maladie" du "mal-être ou trouble adapatatif", en intégrant les élements de génétique, de pharmacologie, de sciences humaines, de sociologie. L'objectif du livre du Dr Gérard : sortir des excès vraiment dramatiques dans la mesure où la question devient plus une question idéologique que médicale. Ex : "Sommes-nous pour ou contre les anti-dépresseurs?" Or il n'y a pas de gens pour ou contre les médicaments anticancéreux!!!
Bien sur, nous pouvons retrouver des symptômes de dépression dans les cas de troubles d'adaptation, tout comme des symptômes anxieux ou de fatigue. Mais le sujet garde une certaine vitalité, une certaine souplesse, il est sensible au soutien psychologique et émotionnel, à l'aide de l'environnement. Il lutte pour trouver une solution. S'il se sent triste et découragé, son élan vital est maintenu, il peut être très réactif et avoir du plaisir. C'est seulement si le sujet ne trouve pas (suffisamment vite) de solution pour remettre du sens dans sa vie afin de se sentir à nouveau à sa place, qu'il peut basculer secondairement dans la dépression.
Dans les cas de dépression-maladie, l'élan vital, le plaisir, l'anticipation positive n'est plus réflexe. Souvent, le sujet ne vient pas consulter car il ne fait même plus le lien entre l'état dans lequel il est et le mot dépression. Il est parfois presque indifférent à ce qui lui arrive. Quelques symptômes supplémentaires de la dépression : les troubles du sommeil avec essentiellement des réveils précoces. Souvent les sujets s'endorment le soir assez tôt, épuisés, soulagés d'avoir été au bout de leur journée, puis ils se réveillent à 4h du matin avec une énorme angoisse. Une perte d'appétit alimentaire et amaigrissement. Perte d'appétit sexuel aussi. Frilosité, ralentissement psychomoteur, la sensation de faire un effort considérable pour des activités logiquement fluides ou des prises de décision simples. Tout est fait sans plaisir, ni but, puisque l'on se dit que cela ne va servir à rien.
Les gens déprimés sont convaincus qu'il n'y a rien à faire, c'est une des difficultés pour les amener à consulter. Ils ne voient pas que ce n'est pas de la vie dont il s'agit, mais de la façon dont il l'intègre, la perçoit!
La meilleure manière de les aider n'est certainement de les stigmatiser, de les "psychologiser", mais de leur faire remarquer qu'ils ont changé, qu'il y a peut-être quelque chose qui ne va pas, que ce serait une bonne idée de consulter un médecin.
En cas de troubles d'adaptation, le coaching est un outil majeur pour faire le point, retrouver le sens de sa vie...
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