Nombreux sont ceux qui affirment que la violence psychologique est pire que la violence physique. Si l'on ajoute maintenant qu'elle se produit fréquemment et souvent violemment, pendant toutes les années où le cerveau de l'enfant se forme, on peut mieux comprendre la gravité des effets des coups.
Même s'ils sont donnés, ce qui est sans doute le cas chez une forte de proportion de parents, sans la moindre mauvaise intention et dans un contexte d'affection. Le corps, lui, a ses réactions propres, instinctives, qui ne tiennent pas compte de l'intention avec laquelle les coups sont donnés. Le corps sait que les coups sont mauvais pour lui. Et ils sont catastrophiques quand ils viennent de ceux dont l'enfant a le besoin absolu de capter la bienveillance.
Donc, même si la violence psychologique est grave aussi, on ne peut pas dire qu'elle soit plus grave que la violence des châtiments corporels à laquelle, le plus souvent, elle s'ajoute.
D'autre part, ceux qui, comme Alice Miller, demandent une interdiction spécifique des châtiments corporels, demandent aussi qu'un suivi soit assuré auprès des parents pour les aider à élever leurs enfants dans la confiance et la tendresse. Ce qui fait que lutter contre les châtiments corporels qui concernent aujourd'hui la quasi-totalité des enfants, c'est aussi donner plus de chances à une éducation qui joue vraiment pour l'enfant le rôle d'un "placenta social" protecteur, nourricier, tolérant et riche en modèles structurants.
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1 commentaire:
j'ai rencontré Cyrulnik et Rudinesco
les théories de Miller sont obsolètes
elles sont réfutés auX Etats Unis , des procès sont intentés à certains thérapeutes de cette école
la France découvre vingt ou trente ans après ces théories
c'est déjà un vieux discours
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