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jeudi 25 décembre 2014

Ne confondez pas rencontre, couple et relation d’amour

Quand deux personnes se rencontrent, ce sont deux planètes qui se rencontrent.

Chaque personne est un univers mystérieux, un être complexe plus ou moins conscient de l’impact de son passé (de son histoire avec ses succès et ses beaux souvenirs, mais aussi son lot de regrets, remords, échecs, erreurs), de son présent (son contexte, sa situation « assumée » ou non) et de son futur (ses élans, ses rêves, ses attentes, ses demandes de réparation du passé), qui ne manquent pas de paramétrer le succès ou non de la relation.

Au plus on souhaite rencontrer quelqu’un, au plus on a envie de projeter sur la rencontre le mythe du prince charmant et de la princesse tout aussi charmante, dans un monde idéal où tout est possible, où l’un généralement va venir sauver l’autre (de la fadeur de son quotidien?) et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Bon, l’histoire des multiples contes d’Amour reste bizarrement muette sur leur gestion du quotidien et la qualité de leurs interactions après cette sublime rencontre de deux êtres parfaits faits l’un pour l’autre…

lundi 6 octobre 2014

Le perfectionnisme, ennemi du bien-être

Êtes-vous de ceux qui cherchent à tout contrôler afin que tout « roule parfaitement »… à votre manière?

Vous considérez-vous comme perfectionniste et en êtes-vous fier(e)?
Dans notre société, on valorise beaucoup le perfectionnisme. Pour être heureux, tout doit être parfait! On estime donc que c’est une grande qualité.
Pourtant…

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jeudi 12 juin 2014

COACHING DE COUPLE – Le couple : symbole ou réalité?

Vivre le couple : bien sur que ce n’est pas toujours une sinécure, mais quand la symbolique s’en mêle… Hallucinant.
——
« Lille – Ils s’aimaient mais finalement un tragique événement a eu raison de leurs sentiments l’un pour l’autre. Après avoir appris la destruction de leur cadenas d’amour à Paris sur le Pont des Arts, suite à l’effondrement d’une grille, un couple a préféré rompre immédiatement. Selon les deux ex-amoureux, c’est avant tout le signe que leur amour n’était peut-être pas aussi idéal et profond que cela. Reportage.
Le couple avait accroché le cadenas sur le Pont des Arts voilà  plus de trois mois, durant leur voyage de noces. « C’était un très joli cadenas, en laiton, très gros. On l’avait payé 10 euros à un jeune sur le Pont des Arts » raconte Jordana, très émue, tout en montrant une photo du-dit cadenas. « C’était le symbole de notre amour, unique, indestructible » explique Kevyn, 27 ans, effondré. « Quand j’ai vu que c’était justement la grille où nous avions accroché notre cadenas qui était à terre j’ai compris que notre couple traversait une grave, grave épreuve » ajoute de son côté Jordana, 24 ans. « Je pense qu’il faut regarder les choses en face on ne va plus s’aimer comme avant » dit-elle.

lundi 24 février 2014

COACHING - Identifier ses besoins pour prendre soin de soi et de sa vie

Prendre soin de moi commence d'abord par identifier moi-même mes besoins.

Que diriez-vous de lâcher avec cette mauvaise habitude d'attendre (ou d'accepter) que ce soit la société, votre culture ou votre milieu social, votre famille ou quelqu'un d'autre que vous qui canalise, délimite ce qui vous convient ou ne vous convient pas, qui définisse quels sont vos besoins légitimes ou non, acceptables ou non?

La joie de vivre n'a pas sa place dans ma vie tant que je me contente de rester frustré(e)... et de me plaindre!

Frustré(e) parce que je crois que je n'ai pas le droit (et/ou la capacité) d'écouter et satisfaire mes besoins, ou bien parce que je constate que mon entourage est incapable de deviner correctement mes besoins. En plus, un besoin entendu et bien clarifié est à moitié satisfait!

Ce n'est pas aux autres de s'occuper de mes besoins! Je suis 100% responsable ("habilité à répondre") de mes besoins...

Me sentir heureux(se), ça n'arrive pas par hasard :)
Au plus je sais prendre soin de mes besoins, au plus j'ai développé les aptitudes suivantes :
- je suis capable d'accepter avec réalisme la vie, les autres et le monde tels qu'ils sont, je suis à même de m'accueillir moi-même tel que je suis,
- j'accepte les désillusions avec davantage de légèreté,
- j'agis pour changer ce qui peut être changé, j'accepte ce qui ne peut l'être si nécessaire, et je n'en fait pas tout une histoire!
- je suis capable de poser mon attention sur ce qui me convient plutôt qu'uniquement sur ce qui ne (me) va pas,
- je peux mettre mon imagination et ma créativité au service de la satisfaction de mes besoins : nous avons toujours 1001 possibilités de satisfaire un besoin, certaines que l'on préfèrent à d'autres...,
- je sais me résoudre lâcher mon attente d'idéal pour satisfaire un besoin et trouver une autre manière d'y arriver, plus réalisable là maintenant ou plus écologique,
- je n'agresse pas les autres pour qu'ils satisfassent mes besoins,
- je pose des actes concrets (surtout s'il y a des étapes intermédiaires) pour satisfaire mes besoins plutôt que de procrastiner, de remettre l'action au lendemain!
- je sais post-poser la satisfaction de mes besoins, mais je ne les renie pas.

Comment identifier mes besoins?
Privilégiez l'écoute de votre corps-qui-ne-ment-jamais ;) et ses sensations physiologiques agréables et désagréables (qui servent de "voyants lumineux existentiels").

Ecouter les besoins que vous dicte votre tête (et ses principes, ses idéaux, son Ego) entraine plus souvent de la frustration, de la culpabilité, des ruminations, des restrictions...

jeudi 23 janvier 2014

COACHING & réalisation de Soi


Chaque situation difficile est une opportunité transformation personnelle, de grandir, d'évoluer, d'aller chercher de nouvelles ressources, de faire appel à nos talents endormis :)

RESISTANCE AU CHANGEMENT
L'être humain déteste à priori les grands bouleversements qui lui sont imposés, parce qu'ils entraînent une perte de repères qui entraîne à son tour une perte de contrôle, et donc, beaucoup de stress et d'inconfort.

Après une étape de déni ou de refus - plus ou moins longue selon les circonstances  et les individus, s'ensuivent 2 émotions essentielles pour se mettre en route : la colère et la peur. Mais les plus résistants vont mettre ces émotions-moteur au service de la négociation, dire que ce n'est pas juste ce qui leur arrive, se poser en victime et chercher des bourreaux responsables de leur déconvenue!

Hélas, rien n'y fera. Affligés, déconcertés, la dépression et la tristesse seront leurs compagnons de voyage ;). On peut rester au fond de la piscine très longtemps... On peut même y trouver des bénéfices secondaires s'il se trouve quelques sauveurs inépuisables autour d'eux.

ACCEPTATION
Jusqu'au moment où l'on décide de donner un grand coup de pied pour commencer à remonter...
Car nos problèmes sont nos problèmes et personne ne peut les résoudre à notre place. En plus, non seulement ce qui nous arrive a du sens au regard de notre réalisation personnelle, mais en plus nous disposons d'infiniment plus de ressources que ce dont nous avons besoin pour nous en sortir!

Souvent, nous devons passer par une étape de pardon. Pardonner ce/ceux qui n'ont pas été à la hauteur de nos attentes pour pouvoir enfin arrêter d'attendre, d'exiger, et récupérer notre puissance.

Alors enfin, on peut agir! Récupérer notre pleine capacité "d'habilité à répondre" - de "Respons-Abilité" :) ... (Re)prendre notre vie en main! (Ré)-apprendre, (re)prendre conscience que nous sommes seul créateur de notre vie.

C'est pourquoi en Asie, les mots "danger" et "opportunité" signifient "crise" s'écrivent de la même manière.

REFAIRE SES CHOIX
C'est le moment des remises en question : s'offre à nous l'opportunité de refaire des choix pertinents, alignés avec nos valeurs, de redéfinir ce qui fait du sens pour nous. Que du bonheur! :) Et c'est aussi un excellent moment pour faire du tri, du nettoyage, pour ne garder plus que ce qui nous convient et nous fait du bien (relations, situations...)!

lundi 13 janvier 2014

Développement personnel : Un magnifique stage pour les femmes... du 23 au 25 mai 14 et du 10 au 12 octobre 14

Un magnifique stage pour les femmes (testé et approuvé)... Animé par Cécile Vangrieken et Catherine Hudovernik

Voici enfin les dates tant attendues pour 2014:

du 23 au 25 mai 14
du 10 au 12 octobre 14

Toutes les informations utiles sur ce lien : http://sexualitefeminite.weebly.com/contact.html


Ce week-end s'adresse aux femmes qui se questionnent sur leur sexualité et leur féminité et cherchent à embellir leur vie sexuelle.


Un week-end résidentiel de 3 jours, au cœur des Fagnes belges, dans un endroit magique propice à la reconnexion à vous-même. A travers les Constellations Familiales, la relaxation, la respiration, les méditations actives d'Osho, les cercles de parole, nous explorerons la place que tient la sexualité dans notre vie.

Cet article paru dans le Psychologie Magazine (http://www.psychologies.be/fr/_/bien-etre/j-ai-teste/a-la-recherche-de-mon-feminin-sacre-r805?category=41&pg=1) présente bien notre travail.

"Tout mon être rayonne de gratitude, de calme et d'émerveillement. Vous nous avez emmenées loin, très loin, avec tant de bienveillance, cadre, justesse, amour. Bravo. Immense bravo. A vous, à nous. Ce fut magnifique. Des instants hors du temps et de tous les temps."
Charlotte, 36 ans

"J'ai retrouvé mon désir après l'avoir perdu durant une année....merci."
Marie, 33 ans

N'hésitez pas à transmettre l'info auprès de vos amies, femmes, conjointes, copines....

Au plaisir de vous lire,

Cordialement

Cécile Vangrieken et Catherine Hudovernik

lundi 30 décembre 2013

COACHING : quelques bonnes résolutions pour accueillir l'année nouvelle :)

Et si nous profitions de cette année nouvelle pour faire le point sur notre vie?
Nous avons une tendance, surtout dans les pays où on nous a fait croire que le bonheur est un droit, voire un devoir - à être en attente de ce bonheur et de se plaindre, de déprimer, de se culpabiliser ou de se révolter s'il n'est pas là, en partie ou complètement...

La proposition est d'un instant mettre en doute nos images toutes faites du bonheur, de regarder en face toutes ces perceptions parfois extrêmement limitatives de ce que "être heureux" signifie pour nous. Prenons conscience de toutes ces attentes-conditions-sine-qua-non-à-notre-bonheur que l'on se crée, de toutes ces croyances limitantes qui nous coupent de notre pouvoir de nous connecter au bonheur qui existe déjà dans la vie que l'on mène!!!


Pour être heureux, n'en faisons plus une destination mais un état d'esprit...

Un état d'esprit, ça n'est pas nécessairement quelque chose de naturel qui nous est donné à la naissance. Parfois, il fait le construire avec conscience... 

Plutôt que de rechercher insatiablement ou désespérément le bonheur pour être heureux, plutôt que de voir les autres et la vie comme la cause de nos frustrations, voire de notre malheur, prenons nos responsabilités (= notre habilité à répondre)!  
Et la question est : qu'est-ce ce qui nous empêche d'être heureux, aujourd'hui, dans nos comportements?

Nous plaindre
Se plaindre des situations, des choses, des gens n'améliore rien, que du contraire. En réalité, personne ou rien ne peut nous rendre malheureux, à moins qu'on ne le permette. Ce n’est pas la situation qui déclenche ces sentiments, mais plutôt notre façon de l’envisager.

Trouver des excuses
Regardons comment nos excuses nous piègent, comment elles nous limitent et nous bloquent sur une situation, nous empêchant de nous développer, d’améliorer nos vies et celles des autres. En plus, dans 99,9% des cas, ces excuses ne sont même pas réelles.

S'accrocher à notre passé
Qu'il s'agisse d'être nostalgique ou d'être marqué(e) par les drames de notre passé, cela nous empêche d'être bien ancré dans le moment présent... le seul moment sur lequel nous pouvons agir, avoir du pouvoir. Nous ne sommes pas notre histoire. Soyons présent dans tout ce que nous faisons et profitons, goûtons à tout ce que la vie nous donne là maintenant.

Se mettre en attente
"Les attentes sont des attentats". C'est quand on lâche prise, qu'on se détache des choses (ça ne veut pas dire qu'on cesse de les aimer : l’amour, ce n'est pas de l’attachement!) que l'on devient paisible, tolérant(e) et serein(e). La situation devient alors comme par hasard :) plus claire, on peut comprendre les choses sans avoir à se forcer.

Asséner des reproches, critiquer
Est-ce vraiment juste de blâmer les autres pour ce que nous n’avons pas, ce qu'on ressent, ou ce que l'on ne ressent pas? Chacun est unique et a le droit d'exprimer sa différence même si cela ne nous agrée pas. Si nos priorités et nos valeurs sont légitimes pour nous, elles ne sont pas universelles. Cessons d’abandonner notre pouvoir, assumons nos choix et reprenons la responsabilité de notre vie.

Étiqueter, juger
Cessons d’étiqueter les choses, les gens ou les évènements qu'on ne comprend pas. Saisissons toutes les opportunités qui se présentent à nous de travailler notre tolérance, notre ouverture d'esprit et notre non jugement. Ce n'est pas parce que cela ne nous convient pas que l'on doit juger, rejetter ou condamner. Les autres sont les miroirs de notre différence, remercions leurs différences car ils nous aident à confirmer nos choix, nos priorités et nos valeurs.

Opter pour la négativité
Impossible d'être heureux si on s'apitoie sur soi-même et/ou si on n’envisage que l’échec. Faisons la guerre à nos pensées négatives et démotivantes. Ne nous laissons pas envahir en croyant qu'elles sont la réalité! Ce n'est qu'un point de vue... négatif! Cherchons le point de vue positif, trouvons ce que nous pouvons faire pour changer la situation et agissons, nous n'en serons que plus heureux.

Nous limiter à nos peurs et nos incapacités
A bien y réfléchir, à quoi cela sert de nous donner des limites sur ce que nous pouvons faire ou ne pas faire? Ne laissons plus ces limites s’imposer à nous, osons même l'échec (l'important c'est de participer à la vie), déployons nos ailes pour voler vers ce qui nous rendrait plus vivant. La peur est une illusion, elle n’existe pas, c’est une chose que vous nous créons. Pensez au scarabée : c'est parce qu'il ne sait pas qu'en toute logique il ne devrait pas savoir voler qu'il vole! ;)

Répondre aux (soi-disant) attentes des autres
Beaucoup d'entre nous se conforment à ce (qu'ils croient) que nos parents, nos amis, notre conjoint ou même nos enfants, le gouvernement attendent d’eux. Prenons des liberté et osons écouter notre petite voix intérieure. Donnons du leste à notre besoin de plaire aux autres, nous risquons d'y perdre notre vie! Veillons à ce que l’opinion, les attentes ou les jugements des autres ne nous coupent pas de la voie qui serait épanouissante pour nous.

Éviter ou résister au changement
Utiliser les mêmes ingrédients et la même recette nous donnera toujours le même résultat. Parfois un petit changement peut avoir un grand effet! Changer (parfois seulement notre point de vue) est la seule chose qui nous permet d’évoluer, d’améliorer notre vie et celle de ceux qui nous entourent.

Vouloir avoir toujours raison
Certains d’entre nous préfèrent mettre en péril des relations avec des personnes importantes pour eux plutôt que d'avoir tort. Cela en vaut-il vraiment la peine? Au moment où vous sentez que vous voulez prouver que vous avez raison, demandez-vous: « Est-il plus important que j’aie raison ou que je prenne soin de la relation? »

Mettre de l'énergie pour impressionner les autres
Que d’efforts  nous pouvons faire parfois pour sembler être quelqu'un qu'on n'est pas, uniquement parce qu'on veut se faire aimer. Les choses ne marchent pas ainsi. Au contraire, c'est au moment où on tombe le masque et qu'on accepte d’être soi tout simplement que les autres peuvent réellement nous apprécier.

Vouloir tout contrôler
Faisons confiance à notre entourage et à la vie, acceptons que ce ne soit pas toujours strictement "à notre manière". Parfois, on est même positivement étonné(e)!... En tout cas, c'est plus gai pour tout le monde. Apprenons à laisser chacun être tel qu’il est et nous ne nous en sentirons que bien mieux.

"Le bonheur est la seule chose qui se double si on le partage!" Albert Schweizer

... et nul n'est besoin d'être riche, beau ou belle, intelligent(e) pour ça!

mardi 10 décembre 2013

COACHING RELATIONNEL - respecter l'intégrité de chacun dans la relation


Dans une relation à 2, il devrait y avoir la place pour 2 points de vue, 2 ressentis, 2 besoins, 2 élans, 2 envies, sans que cela n'entraine de violence (physique ou psychologique). Parfois, on peut ne pas être d'accord l'un et l'autre, ne pas être sur la même longueur d'onde, mais les points de vue se valent.

Pourquoi l'un des 2 aurait systématiquement la vérité suprême? Pourquoi pourrait-il être celui qui décide toujours pour les 2? Pourquoi est-ce que sa vision du monde serait plus valable que celle de l'autre et que donc l'autre n'aurait rien à dire, juste à se rallier à sa perception et devrait obéir?

Penser, parler en "On", décider pour les 2 alors que l'autre n'est pas d'accord, équivaut à ne pas lui laisser sa place dans la relation. Souvent le "pervers narcissique" (il n'y a que son point de vue qui compte dans la relation) ne se rend pas compte de son jeu relationnel. Il est si habitué à ne pas se remettre en question...

Dommage, car c'est si enrichissant d'associer, d'ajuster des point de vue différents...

"Avec "Fred et Marie", la Belgique francophone est pionnière dans le genre. "Nous sommes les premiers à avoir abordé la violence psychologique, souligne Alexandra Adriaenssens. On avait regardé ce qui se faisait déjà, dans d’autres pays, histoire de ne pas réinventer la poudre. C’est là qu’on a constaté qu’en matière de lutte contre la violence conjugale, les autres n’abordaient que les coups.
Avec "Fred et Marie", on montre une violence beaucoup plus insidieuse, beaucoup plus perverse, où on entend assez peu de cris en fait. On met en évidence le rapport de domination qu’entretient l’auteur avec la victime".
La campagne « Fred et Marie » a été menée par la Direction de l’Egalité des Chances en 2011 et 2012.
www.fredetmarie.be

FRED ET MARIE, LE SPOT QUI DÉNONCE LES PERVERS NARCISSIQUES

C’est l’histoire de Fred et Marie. Elle était belle, l’histoire. "Mon Fred", "Ma Marie", tout ça. Et puis un très sale truc les a rongés, tous les trois, Fred, Marie et l’histoire. Jusqu’à ce que tout vire au cauchemar. Le très sale truc, c’est que Fred est devenu le propriétaire de Marie, de sa vie, de son corps, de son apparence, de ses mots, de ses goûts. Il a fini par tout imposer, tout décider, tout contrôler. Le comportement typique d’un "pervers narcissique", pour reprendre l’expression en vogue."

vendredi 6 décembre 2013

COACHING RELATIONNEL- Faire l'amour comme un art de vivre :)

A bien y penser... faire l’amour, est-ce juste un acte sexuel réservé aux amoureux? Et si on disait que... faire l'amour serait un art de vivre?

Faites l'amour, pas la guerre... ;) Envie de rendre hommage à Nelson Mandela...

Pour moi, faire l'amour, c'est choisir et faire sentir à l'autre qu'il nous est cher et que l'on marche ensemble dans la vie.
Faire l'amour, c'est rendre hommage à la vie en gardant un coeur ouvert pour vivre ses moments de plaisir et ses moments de chaos.
Faire l'amour, c'est accepter que l'autre soit différent et l'aider à donner de la place à sa différence.
Faire l'amour, ce n'est pas une promesse ou un beau discours, ce sont des actes posés dans le quotidien.
Faire l’amour, ça commence le matin par un premier regard que l’on donne à ceux qu'on aime ou que l'on croise, un premier sourire, une première caresse, un premier bonjour. 
Faire l’amour, c’est se mobiliser pour faire plaisir, pour surprendre, pour soutenir.
Faire l’amour, c’est prendre l’autre dans ses bras quand il en a besoin et lui donner de l’affection. 
Faire l’amour, c’est accorder à l’autre la liberté de vivre pour lui-même, sans attachement excessif, en lui laissant sentir qu’on l’aime toujours même s'il s'est éloigné, c’est de le rassurer que nos âmes se moquent des distances, que le lien d'amour reste quel que soit le nombre de kilomètres qui nous séparent. 
Faire l’amour, c'est une pensée bienveillante lancée vers l’autre, les yeux fermées. C'est lui souhaiter le meilleur.
Faire l'amour, c'est être là pour le soutenir et croire en lui quand tout va mal. C'est lui offrir un espace de ressourcement quand il en a besoin, mais aussi de lui dire quand il se trompe de chemin. C'est lui offrir sa confiance, sa patience, son indulgence.
Faire l'amour, c'est pouvoir dire des oui d'amour et des non d'amour pour grandir. 
Faire l’amour, c’est des petits gestes complices lors de moments partagés, c’est prendre celui qu'on aime ou celui qui en a besoin dans ses bras sans raison, sans rien attendre en retour. 
Faire l’amour, c’est demander à l’autre comment il va et écouter attentivement sa réponse. C’est prendre le temps de le regarder, de le voir même si on est très occupé.
Faire l’amour, c’est accompagner l’être cher à la porte au moment où il se prépare à partir,
Faire l’amour, c’est s’accueillir et s’étreindre quand on se retrouve, c'est laisser ses soucis de côté pour goûter au plaisir de l'instant présent ensemble, en refaisant le monde ou en goûtant tout simplement la sagesse du silence. 
Faire l’amour, c’est rire ou s’émouvoir ensemble, c’est chercher à nourrir la relation de n’importe quelle façon, du moment qu'elle soit positive et constructive.

Très souvent, on regarde comment on est aimé, qu'est-ce que l'autre nous donne, on nourrit la relation de nos attentes... souvent déçues. C'est pourquoi j'aime cette expression de "faire l'amour". Dans mes relations ou contacts, plutôt que de comptabiliser ce que je reçois (ou ne reçois pas), pourquoi ne pas poser mon attention sur ce que je donne moi, sur mes intentions et sur mes actes?

jeudi 17 octobre 2013

COACHING - comment être sur qu'on va dans la bonne direction?



Comment être maître de sa vie... comment vivre ce qui a du sens pour nous, ce qui nous ressemble, comment rejoindre notre lumière pour se connecter à elle et l'offrir au monde?

Entoure-toi de personnes qui t'encouragent, croient en ton potentiel, te soutiennent et te connecte à tes élans... 

Ose et tu verras comme la Vie ira mieux...

mercredi 18 septembre 2013

COACHING - Développer une relation intime à soi

Apprendre à entendre et écouter son "baromètre intérieur des besoins" pour savoir si ça fait "oui je veux" ou "non je ne veux pas" à l'intérieur de soi = apprendre à se connaître.




Extrait de
Matin Magique - http://matinmagique.com/sp18.html
«J’ai découvert mon baromètre intérieur…»

"L'année 2012-2013 est jonchée de remises en question pour moi. J'ai entamé une formation, un virage à 180° par rapport à la vie à laquelle je me destinais. Cette formation m'a amenée à réfléchir à mes propres besoins et à mon intuition.

Nos formatrices aiment nous dire de sentir «si ça fait oui ou non à l'intérieur de vous». Voilà bien un mystère pour moi. Chez moi, ça faisait toujours «oui». Il y avait un grand «oui» tout en haut, très imposant, le «oui» du : je ne veux pas de conflit, je veux te plaire, te faire plaisir, être aimé par toi. Et en dessous, bien caché, il y avait des «oui mais». Et tout en dessous, il y avait des «non». Mais je les ignorais totalement. Je disais toujours «oui» à tout le monde, à toutes les demandes, à toutes les propositions. Et j’accumulais souvent de la rancœur.

Et puis, j’ai soudainement pris conscience d’une vérité bien cruelle pour moi : depuis mon plus jeune âge, je me nie totalement. Enfant, je n'étais que la continuité de mes parents, la continuité de leurs propos, de leurs choix, de leurs idéologies. Ado, j'ai rencontré des jeunes au collège et au lycée et je me suis pliée à leurs codes. Ensuite, je me suis établie avec mon conjoint et suis devenue son ombre. Mais moi, que voulais-je, avais-je des envies, des idées? Quand nous allions au cinéma et que mon homme me demandait quel film j'avais envie de voir, je répondais invariablement «peu importe » ou «comme tu veux».

Une fois cette évidence mise à jour, j'ai pu me poser les vraies questions : qui suis-je, MOI? De quoi ai-je envie, de quoi ai-je besoin??? Et la phrase de mes formatrices a alors pris tout son sens dans mon esprit :  

Qu'est-ce qui fait oui ou non à l'intérieur de moi? 
J'ai remarqué, à ce moment-là, que lorsqu'un choix ou une décision s'impose à moi, je ressens de petites sensations au niveau de ma poitrine, ça picote, ça chauffe, ça bouillonne même; ce sont ces signes physiques qui me permettent de savoir si ça fait «oui» ou «non» à l'intérieur de moi. 
C'est ainsi que j'ai mis à jour un véritable baromètre de mes besoins.

Je voudrais vous donner un exemple pour illustrer ce concept du baromètre intérieur. Il y a quelques jours, mon compagnon recevait une personne pour visiter l'appartement dans lequel nous vivons actuellement. Cela faisait longtemps qu'il était à vendre, mais qu’il ne trouvait pas d'acquéreur. Cependant, nous n'étions pas pressés non plus. Il m'avait déjà demandé plusieurs fois ce que je pensais de le vendre et je répondais toujours qu'il pouvait faire ce qu'il voulait, que c'était son argent, pas le mien, que je ne voyais pas pourquoi ça serait à moi de prendre une décision si importante.

Mais à l'occasion de cette visite, il ne m'a pas laissé le choix : il avait besoin de connaître ma position. J'ai donc pris quelques secondes pour consulter mon baromètre. Une fois le calme atteint à l'intérieur de moi, la réponse m'est parvenue très rapidement et très clairement : oui, j'ai envie que nous vendions cet appart, de vivre une nouvelle aventure, de trouver un petit coin de paradis avec un jardin et de la forêt autour. J'ai pu l'exprimer à mon conjoint et me suis sentie extrêmement légitime, extrêmement confiante. Et, chose étrange, j'ai eu ce sentiment que, parce que tout était bien à sa place, parce que je formulais clairement ma demande à l'Univers, alors nous allions recevoir un beau cadeau en retour.

Et c'est là que le miracle s'est produit : c'est cette visite-là qui a été concluante. Nous voilà à la recherche de notre petit coin de paradis!

Le voilà mon miracle : quand je suis à l'écoute de mes besoins, quand je suis en adéquation avec ce que je ressens profondément, je suis moi-même, et ça m'emplit d'un bonheur inimaginable!

Aurélie, France"




vendredi 5 juillet 2013

mardi 9 avril 2013

COACHING : développer son intelligence relationnelle


L'intelligence relationnelle, ça s'apprend! :)
On a des tas de mauvaises habitudes relationnelles à lâcher!!! Jean-Jacques Crèvecœur, dans sa première vidéo, en cite 10 qui peuvent faire la différence dans nos relations! :)))

Synopsis de sa vidéo :

Habitude # 1 : Attendre sans exprimer
Attendre implicitement que l’autre me comprenne d’un seul regard. Lâchons le syndrome du prince et de la princesse charmante, qui nous fait croire que celui/celle qui nous aime devine obligatoirement ce dont j’ai besoin ou ce dont j’ai envie. Même attentif, l'autre ne peut se transformer en télépathe en puissance!!! "Les attentes sont des attentats"!
Conseil : prenez conscience de vos attentes, clarifiez vos besoins et explicitez à l’autre vos attentes et vos besoins.

Habitude # 2 : Prendre ses interprétations, ses présuppositions pour la réalité
Agir en fonction de l'interprétation que l'on fait des non-dits de l’autre, de ses sous-entendus (y compris quand il n'y en a aucun!!!), sans même vérifier - ou légitimer l'autre pour vérifier - que nos interprétations sont justes auprès de cette personne. Conséquence : nous ne sommes pas vraiment en relation avec l'autre mais en relation avec nos interprétations de l'autre!!!! Et nous ne lui laissons aucune place pour nous expliciter ses ressentis et ses besoins...
Conseil : demandez clairement à l’autre son avis, ce qu’il attend de vous, ce qu’il veut dire.

Habitude # 3 : Se raisonner, aborder la relation essentiellement par le mental
Et oui! Contre toute attente, il n'est pas toujours bon de se raisonner!!!! Se raisonner, se faire une raison (parce que notre mental nous dit que nous en avons l'intérêt) plutôt qu’écouter son ressenti, son malaise qui nous indique, à coup sûr, que quelque chose ne fonctionne pas/plus dans notre vie relationnelle, qu'il y a quelque chose à ajuster. Cette habitude héritée de notre éducation nous fait perdre confiance en notre ressenti, en nos intuitions. Nous payons parfois un prix très cher les conséquences d'une relation "raisonnable".
Conseil : prenez soin et faites confiance en votre ressenti, en toutes circonstances.

Habitude # 4 : Accepter des choses qui ne sont pas bonnes pour nous
Attention aux concessions qui nous coûtent trop!!! Attention de ne pas faire des concessions inacceptables sur nos besoins fondamentaux, pour éviter des conflits et/ou rester dans la relation. En ne confondant pas, évidemment, nos besoins avec nos désirs, nos attentes ou nos caprices !
Conseil : soyez ferme sur le respect de vos besoins, mais souple dans la manière de les satisfaire.

Habitude # 5 : Savoir ce qui est bon pour l'autre
Combien de fois nous sommes persuadés de savoir mieux que l'autre ce qui est bon pour lui, ce sont il a besoin? Alors que c'est impossible! Nous ne sommes pas dans la peau de l'autre, nous ne savons pas exactement où il en est, ce qu'il vit, ce qu'il ressent, ce qui est possible ou non pour lui à cet instant! Rendre en charge la réalité et les besoins de l’autre (sans qu’il n’ait à exprimer de demande) a pour conséquence de mettre en place une relation de dépendance toxique, dans les deux sens...
Conseil : prenez 0 % la responsabilité de la réalité de l’autre. Par contre, prenez bien soin de sa réalité quand elle est exprimée, ainsi que de la vôtre.

Habitude # 6 : Éviter le conflit
Éviter les confrontations, de peur de rompre ou de déplaire finit toujours par poser problème. Car la confrontation, c’est mettre nos fronts ensemble dans une volonté de construire la relation, tout en regardant et en respectant les limites de chacun.
Conseil : osez les confrontations respectueuses.

Habitude # 7 : Accuser l'autre
Utiliser le "tu qui tue", voir la paille dans l’œil de son voisin plutôt que (la paille ou) la poutre dans le sien... Il est tellement plus confortable pour notre Ego d'accuser l’autre d’être entièrement responsable de la dégradation des relations. Or s'il y a une difficulté dans la relation, c'est que chacune des parties est concernée, soit par manque d'ajustement, par erreur ou maladresse, voire par incompatibilité. Chaque conflit est une opportunité de se rejoindre davantage (soi et/ou l'autre).
Conseil : discernez votre part de responsabilité et celle de l’autre.

Habitude # 8 :Manquer de courage face au changement
Manquer de courage, de persévérance, de réalisme, de discernement, croire qu’il existe une solution miracle pour sortir rapidement de nos problèmes relationnels. Chercher la phrase magique, la formule magique, le processus magique. Rêver qu’on peut tout recommencer comme avant, alors que c’est justement cela qui nous a amené là où l’on en est.
Conseil : acceptez d’investir du temps, de la patience et de la conscience pour mettre en place le changement.

Habitude # 9 : S'illusionner, patienter sans discernement
Croire que le temps va arranger les choses, qu'un jour cela ira mieux, que ça va changer... Prendre sur soi toute la responsabilité de la qualité de la relation en s'illusionnant qu'un jour, l'autre prendra enfin sa part... Or, le temps ne guérit jamais ni la qualité de la relation, ni nos blessures à notre place.
Conseil : posez les actes nécessaires pour régler avec conscience vos affaires non terminées et pour guérir vos blessures relationnelles.

Habitude # 10 : Répéter, ne pas tirer de leçon
C'est peut-être bien la pire de nos mauvaises habitudes relationnelles : répéter les mêmes erreurs parce qu’on ne tire pas les enseignements des événements que l’on vit. Du coup, on reproduit les mêmes schémas comportementaux avec les mêmes personnes ou avec des personnes différentes.
Conseil : tirez les enseignements de ce qui vous arrive, des échecs et des erreurs afin de découvrir la pépite d’or cachée au cœur de votre fumier relationnel.

Inspiré de Jean-Jacques Crèvecœur
Accoucheur du potentiel humain et catalyseur des changements durables
Blog : http://creer-une-meilleure-vie.com
École en ligne : http://academie-du-pouvoir.com
Boutique en ligne : http://boutiquejjcrevecoeur.com

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vendredi 6 juillet 2012

COACHING DE COUPLE : L'amour n'est pas fait pour rendre heureux, mais vivant :)

"Aimer durablement n'est pas plus naturel à l'Homme que la rose au jardin" - Armand Lequeux

Un livre que j'ai beaucoup aimé, à mettre entre les mains de ceux qui voudraient percer le secret des couples qui durent ;), ou à offrir aux couples qui ont envie de faire un long chemin ensemble :).

Armand Lequeux y distingue "le lien" et "la relation": le lien est le véhicule, la relation est le carburant... 
> Faute d'avoir intégré la différence, les couples d'aujourd'hui croient peut-être trop vite qu'on doit jeter sa voiture à la 1ère panne d'essence ;). Il conviendrait sans doute de retrouver le sens des limites et du pardon. Avec des limites, un espace privé et un temps partagé réservé, le couple peut acquérir une sécurité suffisante pour permettre aussi bien la rencontre harmonieuse que la confrontation. Il arrêtera de croire trop vite que le lien est rompu alors que c'est simplement la relation qui est en panne et que nous pourrions la dépanner! Et si chacun dans le couple peut se moquer et rire de lui-même, ça aide!

Les crises de couple proviennent souvent de l'inconscience que l'on a de nos ambivalences : nous aimons ce que nous abhorrons chez l'autre, nous détestons ce qui nous plait...

Malgré l'importance toujours croissante de la communication dans les relations humaines, nous ne nous entendons toujours pas mieux :-/ Le problème réside sans doute dans la question : quelle sens (signification et direction) a le couple? Ce sens qu'a le couple est très lié à l'époque.

> Les couples durables d'antan traversaient de concert les aléas de la vie tellement le sens de leur relation était évidente, tournant autour de valeurs incontestables comme le devoir, l'engagement, l'effort, l'honneur, le sacrifice...

> Fin des années 60, c'est la révolution : l'injonction dominante suivante va fortement impacter le sens des couples qui leur ont succédé : "chacun d'entre nous est créateur de sa propre personne et se réalise authentiquement". Dans le nouveau modèle, nous passons à un modèle jetable. Le lien ne vaut que s'il est authentiquement partagé et s'il offre un promesse de bonheur. Chacun parle en JE, il est indispensable de se connaître soi-même (jamais acquis!), de s'assumer (jamais évident!)... On ne s'intéresse au TU que pour ce qu'il fait résonner chez soi.  
Le problème, c'est que JE + JE = rien d'autre que 2 nombrils qui se regardent!!! Alors au petit jour, l'un ou l'autre constate qu'il s'est trompé d'histoire d'amour. Or une promesse qui n'est plus en résonance avec mon moi profond ne m'engage plus... Sans regret, parfois avec rancune (car TU deviens responsable de mon échec), la quête continue... N'est-ce pas confondre l'amour avec un échange narcissique, dans lequel chacun est convoqué pour confirmer l'autre dans son identité? C'est rassurant et il est bon de connaître soi-même, mais si on s'arrête là, c'est plutôt stérile ;)

> Oser un couple conscient, n'est-ce pas oser lâcher prise? Avoir l'audace de l'ouverture aux mystères de soi et de l'autre. Cultiver l'étonnement, la passion à son propos ("qui es-tu? Comment vas-tu? Que vis-tu?") plutôt que les certitudes qui tuent l'amour ("tu es toujours/jamais"...). Cesser de croire qu'il faut séduire avec des qualités qui exigent de nous de vivre sans cesse sur la pointe des pieds. Je peux aussi donner à l'autre ce que je n'ai pas : ... ma faille et mes insuffisances!!!! Il ne s'agit pas de s'écraser ni de s'humilier devant l'autre, mais d'oser se mettre à nu, persuadé qu'on sera aimé(e) tel(le) qu'on est. Accepter de reconnaître nos besoins, oser en informer notre conjoint(e), parier qu'il/elle en prendra compte tout en sachant qu'il/elle ne les comblera probablement pas (c'est souvent pas en son pouvoir)!
Même s'ils ne sont pas (entièrement) satisfaits, clarifier nos besoins dans le couple change la perspective : en exprimant ce qui se vit en nous, nous prenons conscience de l'influence de nos frustrations sur la qualité de la relation, nous reprenons chacun nos responsabilités et nous ne rendons plus coupable notre conjoint(e) de notre mal-être.

L'amour nourrit le lien conjugal. Il y participe mais il n'est pas le lien. Aimer n'est pas seulement une émotion ni un sentiment, c'est aussi une décision!

> Positifs ou négatifs, les sentiments et émotions ne sont ni bons ni mauvais. Apprenons à les exprimer sans culpabilité ni justification ni reproche. Ils naissent en nous, reflètent un part de notre être mais ne sont pas nous!Ils n'ont donc pas à prendre les rênes de mon existence. Je peux, par une prise de conscience lucide, m'en désolidariser au moment d'un choix, d'une décision. Un agacement est une insatisfaction sous-tendue par une dissonance entre une attente et une réalité.

> 5 étapes pour gérer des émotions dans un cadre conjugal :
- percevoir mes émotions (= être présent à soi)
- creuser = comprendre les éléments déclencheurs et le besoin profond qui se cache
- dire ce que l'on vit, partager son univers intérieur à son/sa partenaire sans l'attaquer (= parler de soi dans notre vulnérabilité)
- réguler = s'entraîner à réduire l'impact sur soi, en prenant une perspective moins égocentrique
- agir = établir des codes de conduite, adopter des conventions (car comment vivre en paix sans avoir borné nos terrains respectifs?
Un tel partage, s'il se fait "dans le mutuel préjugé favorable amoureux" diminue miraculeusement les aspects négatifs et renforce le lien!

"On ne devrait jamais sortir indemne d'une rencontre, quelle qu'elle soit". Sylvie Germain
Si nous voulons nous aimer durablement, nous sommes invités à nous choisir à nouveau chaque matin, à la fois par décision volontaire et par abandon consenti. Ce choix continuellement renouvelé me rend responsable de mon apport à la qualité de la relation et est une reconnaissance de la pérennité du lien qui ne dépend pas de la qualité du climat relationnel. En route pour érotiser le quotidien, élaborer une stratégie de séduction qui fera que mon conjoint soit stimulé à continuer de me choisir!!!! Car rien de l'autre nous est du.
Pourquoi réserverions-nous nos plus beaux sourires et notre vitalité la plus tonique à nos amis, pour réserver nos plaintes et notre fatigue pour notre conjoint? Dans le couple, il y a la place pour nos récriminations et nos humeurs chagrines, pour les pleurs et les régressions infantiles, mais pas seulement! :) Entrons dans la valse à 3 temps : je te choisis, je te reçois, je te séduis :)))

Le sexe ne fait pas le bonheur, mais il y contribue :)
> Selon les valeurs contemporaines, le besoin s'impose comme un droit qui vient s'affronter au droit de l'autre dans une relation de marchandage. Si la sexualité est vécue comme un besoin physiologique, tout comme la jouissance comme un du, elle risque de s'imposer avec dureté au sein du couple, avec de moins en moins de liberté!!! Nous ne pouvons consommer sexuellement notre partenaire sous prétexte que nous avons besoin de nous soulager!! La sexualité n'est ni un besoin, ni un instinct, mais une pulsion, un désir. Il est urgent, si nos amours veulent être durables, de travailler à la transmutation du plomb de nos besoin en or du désir!

> Notre désir est en développement durable, pour autant que le manque soit toléré, assumé et partagé. Il est utile de distinguer "désirer", "souhaiter" et "agir"! Entre désirs et souhaits, il y a les choix de vie, ce que l'on désire conserver pour soi et les autres. Prenons conscience de nos désirs afin de mettre nos limites avant la phase souhait plutôt qu'avant la phase action (trop tard, le désir devenu souhait se fait irrésistible)! ;) La réalité certes ringarde mais incontournable est qu'il ne s'agit pas de renoncer à nos désirs, mais d'assumer que certains ne seront jamais comblés.

Quelques autres "trucs et astuces" des couples "vivants" qui durent...

> Quand le sexe devient un espace de rencontre, les couples jouissent à la fois du sexe et du durable :) Pour eux, la sexualité est un moyen et non un fin, un mode de communication privilégié où la performance n'a pas sa place. Ils ne confondent pas le plaisir de la rencontre avec l'orgasme, ni la sexualité, l'érotisation avec l'interaction sexuelle, l'acte de copuler. Ils prennent le temps sans toujours prendre leur pied! L'orgasme est bienvenu :) mais pas un but en soi... Bienheureuse la panne occasionnelle (féminine ou masculine) qui fait durer le voyage et impose la parole.

> Ils érotisent leur vie quotidienne par des allusions, des gestes, des regards qui n'exigent pas un passage à l'acte systématique. Continuellement en quête de la bonne distance qui aimante les cœur et les corps sans les fusionner, ils cultivent l'humour, passent de l'extase au fou rire sous la couette :)

> Ils entrent "dans la trajectoire érotique" par n'importe quel "porte" puisqu'elle est une boucle :
intimité émotionnelle > stimuli érotiques > excitation génitale > désir sexuel > satisfaction > intimité émotionnelle > ...
Le désir (pour se sentir vivant/aimé) n'est donc pas le seul prérequis pour entrer/maintenir/faire tourner la roue!!! Nous pouvons  lâcher nos préoccupations obsédantes de performances sur le désir sexuel, l'érection pénienne, l'atteinte de l'orgasme... :) Vivre pleinement son désir ne rime pas qu'avec faire l'amour à feu vif et continu :) On peut aussi se réchauffer par quelques braises et cendres chaudes sans se devoir d'allumer chaque fois une flambée du diable :)

> Pour les couples durables, la notion de fidélité n'est pas liée aux conjoints : la fidélité est intégrée au lien lui-même. Le lien est défini comme plus important que les parties qu'il joint. Dans un couple "vivant", les conjoints ont décidé de conclure une alliance à vocation durable avec une volonté de mutuelle bienveillance. Être fidèle dans ce couple, c'est être fidèle à ce vœu de bienveillance inconditionnelle en sachant que le niveau d'intimité et d'exclusivité peut varier au fil du temps. Alors serait infidèle celle ou celui qui serait consciemment malveillant(e) envers son/sa conjoint(e), pour de petites comme de grandes choses!!

> Dans ce cadre, il semble pertinent de faire régulièrement des bilans de couple! Les couples qui s'unissent aujourd'hui avec le désir de durer devraient accepter, pour rester vivants, que le lien qui les unit évoluera avec eux et les valeurs de la société dans laquelle ils vivront.

Je vous invite à vous plonger dans le livre pour en savoir plus...

Professeur d’université, Armand Lequeux, a manifestement des dons de pédagogue. Il se forge l’exemple d’Élisabeth, Marianne et Delphine sur lequel il revient souvent. Elles représentent trois générations de femmes, trois conceptions de l’amour et du couple. La première a tenu bon car, à cette époque, il le fallait. Le couple était plus important que chacune de ses composantes. La seconde, contemporaine de mai ‘68, n’a pas réussi son couple. Pour elle, l’épanouissement des membres du couple primait sur l’efficacité du système conjugal. La troisième, Delphine, fait partie de cette génération qui pourrait inventer une nouvelle manière d’aimer. Le modèle de son couple est encore en chantier et son plan n’est guère précis, explique le sexologue. Il sera sans doute fait d’un mélange subtil entre l’autonomie et la solidarité, sans cesse remis en question.
C’est avec Delphine, bien sûr, qu’Armand Lequeux se veut complice, car lui aussi croit que l’amour peut durer, et il en cherche les recettes. Mais il n’y en a pas, il faudra se contenter d’une sagesse et d’une lucidité. Et surtout, éviter de se tromper. Le livre est bâti sur les fausses conceptions de l’amour. En voici quelques-unes qui sont, à chaque fois, le titre d’un des quatorze chapitres : Non, les amours cassées ne sont pas irréparables ; Non, bien communiquer n’est pas la clé de l’amour durable ; Non, l’amour n’est pas fait que de sentiments et d’émotions ; Non, l’amour ne rend pas transparent et il n’a pas l’obligation de nous rendre heureux ; Non, l’amour n’interrompt pas la nécessité de choisir et de séduire ; Non, l’épanouissement sexuel n’est ni nécessaire ni suffisant, pour bâtir un couple durable ; Non, l’amour d’un enfant ne soude pas le couple parental... Et enfin, ce quatorzième chapitre qui situe la profondeur du livre : Non, l’amour n’empêche nullement la solitude existentielle. Sans doute sont-ce ces malentendus qui rendent aujourd’hui les couples si fragiles.

mardi 14 février 2012

L'Amour et le couple... pour la Saint Valentin :)



"(...) laissez l'espace entrer au sein de votre union.
Et que les vents du ciel dansent entre vous.
Aimez-vous l'un l'autre, mais ne faites pas de l'amour une chaîne.
Laissez-le plutôt être une mer dansant entre les rivages de vos âmes.
Emplissez chacun la coupe de l'autre, mais ne buvez pas à la même coupe.
Donnez à l'autre de votre pain, mais ne mangez pas de la même miche.
Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais laissez chacun de vous être seul.
De même que les cordes du luth sont seules pendant qu'elles vibrent de la même harmonie.
Donnez vos cœurs, mais pas à la garde l'un de l'autre.
Car seule la main de la Vie peut contenir vos cœurs.
Et tenez-vous ensemble, mais pas trop proches non plus:
Car les piliers du temple se tiennent à distance,
Et le chêne et le cyprès ne croissent pas à l'ombre l'un de l'autre."
– Khalil Gibran, Le prophète

lundi 12 décembre 2011

COACHING RELATIONNEL : c'est quoi prendre soin d'une relation??

Dans une relation, il y a soi, il y a l'autre et il y a la relation.
Chacun est responsable de prendre soin de soi et de la relation... pas de l'autre...

Chacun doit veiller à ce qu'il n'y ait pas une "triangulation" qui vienne remplacer la relation à 2 :
La 3ème partie de la triangulation peut être un enfant, un travail, des tâches ménagères, un problème, un projet de vie, un autre homme ou une autre femme... Cette 3ème partie empêche la connexion de qualité entre les 2 personnes... et est souvent le symptôme d'une difficulté à se mettre en lien, à s'engager affectivement totalement dans le lien. La triangulation permet d'être "trop occupé/préoccupé/distrait", souvent pour les meilleurs raisons du monde, pour être entièrement engagé dans le lien.

Avec un travail sur les croyances limitantes et bloquantes liées au lien ou à l'engagement affectif, on peut sortir de cette "triangulation"dans la relation. Il y a un temps pour le couple, il y a un temps pour la 3ème partie (enfant, problème, travail, tâches ménagères...).

Facile! ;) hmmmm? :)

mardi 6 décembre 2011

COACHING RELATIONNEL : être en lien c'est...

Être en lien avec l'autre, l'aimer ou l'apprécier, c'est être capable d'aller le connecter dans son monde à lui, avec ses codes et ses valeurs... sans jugement ni résistance. Tout en veillant à ce que ce ne soit pas au dépend de soi ou d'un autre.

Cela vaut pour toutes les relations : parentales, amoureuses, d'amitié...

mardi 11 octobre 2011

Intelligence émotionnelle : Qu'est-ce que l'amour ?

L'amour est un mouvement affectif spontané vers un être qui nous procure une satisfaction. Cet attrait émotif peut s'appliquer à une personne, un objet ou même une idée. On peut aimer intensément son enfant, un endroit, ou les manifestations de courage, pourvu qu'on y trouve des satisfactions spéciales. On peut même éprouver de l'amour lorsqu'on n'a encore que l'espoir d'une satisfaction, un potentiel de bonheur.

L'amour n'est pas une émotion en soi; c'est une expérience émotive complexe qui comprend plusieurs émotions. C'est peut-être même la plus complexe de toutes les expériences émotives. On y retrouve souvent, par exemple, de la joie, de l'attrait ou du désir, de la tendresse, de l'estime, de l'attachement, etc. L'expérience de l'amour inclut aussi bien souvent de la colère ou du ressentiment ainsi qu'un sentiment de vulnérabilité.
Ce qui demeure constant toutefois, dans les différentes expériences d'amour, c'est le bien être ou le bonheur que nous procure l'être aimé. Plus précisément, nous considérons comme "bons pour nous" les êtres et les réalités qui suscitent notre amour. C'est parce que nous les percevons, plus ou moins explicitement, comme aptes à répondre nos besoins. Qu'ils y répondent déjà ou qu'ils soient porteurs d'une promesse de satisfaction, ils demeurent, subjectivement, une source de bonheur.

Les amours fortes et profondes sont, quant à elles, empreintes d'estime. Elles ont sur nous un effet d'élévation. Les personnes qui l'inspirent ont un effet stimulant; à leur contact, nous sommes portés à être de meilleures personnes, à exploiter davantage nos ressources, à nous dépasser.

Parfois on confond l'amour en imagination avec un amour réel. L'expérience subjective de l'adolescente amoureuse du chanteur populaire ressemble à l'amour par les émotions qui en font partie et par leur intensité, mais il manque un ingrédient essentiel: le contact réel avec l'être aimé. La satisfaction éprouvée est déclenchée par les fantasmes uniquement. Comme simulation pour découvrir l'expérience amoureuse, il s'agit d'une méthode extrêmement utile et d'un bon apprivoisement de l'intensité affective.

L'amour romantique est une autre expérience qu'il faut distinguer de l'amour réel. Dans cette forme de relation, l'important est le plaisir d'être aimé et non l'amour de l'autre pour ce qu'il est. Je me délecte de son penchant pour moi et des les avantages qu'il me procure: marques d'attention, réactions fortes à ma présence, sentiment d'être désirée, etc... C'est l'effet de son regard sur moi qui me satisfait et non le contact réciproque. Que l'homme ou la femme en soit l'objet, c'est le regard admiratif de l'autre qui constitue l'essentiel de la relation.

Comme l'illustre la série d'exemples présentée plus haut, on se sert du même verbe, "aimer", pour exprimer différents genres d'attraits. Il s'agit toujours essentiellement de la même expérience d'amour, mais les dimensions impliquées et l'intensité des émotions varient énormément.

Exemple #1.
J'aime la justice et l'honnêteté: ce sont des valeurs importantes à mes yeux. Je suis satisfaite lorsqu'elle sont exercées; je réagis né gativement lorsque elles ne le sont pas.

Exemple #2.
Mon contact avec la nature me procure toutes sortes de satisfactions. J'éprouve divers sentiments qui expliquent le plaisir qu'elle me procure: plaisir esthétique, émerveillement devant la force, la fragilité et les subtilités du vivant, jouissance sensuelle dans certaines activités, joie des nombreux ébats physiques qu'elle permet, etc... Au total, la nature me fournit la possibilité de répondre à plusieurs besoins

Exemple #3.
Mon amour pour mes parents est composé de divers sentiments. Je suis attachée à eux; je tiens à notre relation et j'éprouve de l'affection pour eux. Il se pourrait que mon amour contienne aussi de l'estime pour ce qu'ils sont et de la reconnaissance à l'égard de ce qu'ils ont accompli pour moi. Mais il se peut aussi que mon amour recouvre uniquement une sorte de compassion pour eux, avec une propension à leur faire du bien.

L'amour recouvre donc à diverses réalités émotives. Lorsqu'il s'applique à des êtres vivants, il implique habituellement une certaine dose d'affection.

Exemples #4 et #5.
L'amitié, l'amour, l'amour passion sont des variations sur le même continuum. Ils expriment, comme les autres formes d'amour, la valeur nourricière de l'objet pour nous. La passion peut être vécue pour une personne mais aussi pour une activité. Ce que ces deux objets d'amour ont en commun, c'est la capacité de remplir un grand besoin et la manière agréable par laquelle ils le remplissent.

Ainsi, ma passion pour un homme est déclenchée par l'intense agrément de nos contacts physiques et sexuels. Elle est sous-tendue par mon intense besoin d'être aimée de même celui de confirmer ma valeur comme femme en faisant un effet puissant sur un être qui me plaît. De même, mon immense amour pour cette femme repose sur le bien-être inégalé que j'éprouve en sa présence. C'est la seule personne qui m'ait jamais acceptée telle que je suis! En sa présence j'ose être et cela est pour moi plus précieux que quoi que ce soit d'autre.

Par ailleurs, ma passion pour la planche à voile s'explique par la satisfaction intense que j'ai à composer avec des éléments de la nature qui font appel à ma force subtile, mon agilité et mon sens de l'é quilibre. Ce sport englobe en plus mon amour de la nature et le plaisir sensuel du contact avec l'eau, l'air et le vent. De plus, et ce n'est pas là la moindre des choses, il me permet d'admirer en me confondant avec elles, la beauté puissante de la nature qui se manifeste dans la force de la mer, la puissance des vagues et des tempêtes. Ces situations me transportent et j'adore cette sensation forte.

À quoi sert l'amour ?

L'amour est un indicateur de besoins. Il révèle parfois la présence de besoins cruciaux, d'autres fois celle de besoins moins urgents comme des aspirations. Il révèle aussi qu'on croit, à tort ou à raison, trouver auprès de l'être aimé la satisfaction de ces besoins. C'est le cas, qu'il s'agisse de l'amour pour une satisfaction potentielle ou réelle.

L'amour d'un être potentiellement nourrissant

Le besoin d'être reconnu comme être sexué et le besoin de contacts physiques de l'adolescent sont forts et même envahissants. Ce dernier est prêt à jeter son dévolu sur le premier inconnu qui, à première vue, présente des caractéristiques qui laissent croire qu'il pourrait combler ces besoins. Il est beau donc attirant, fort donc capable d'avoir un ascendant sur moi, sûr de lui donc pouvant être affirmatif et rassurant, etc...

Le besoin impérieux d'être aimé ou confirmé dans sa capacité d'avoir un impact sexuel n'est pas spécifique à l'adolescent. On le retrouve aussi chez la personne qui recherche le coup de foudre. Celle-ci voit, dans l'attrait intense et spontané, la preuve irréfutable qu'il peut trouver tout ce qu'il recherche pour répondre à ses besoins affectifs. La découverte éventuelle de la personne réelle entraîne souvent le désenchantement. Le coup de foudre est le prototype de l'amour d'une personne pour son potentiel de satisfaction.

Aimer dans une relation toxique est un autre exemple de l'amour d'une personne pour son potentiel de satisfaction. Cet attrait est incompréhensible sans l'éclairage du phénomène du transfert. Dans cette situation celui qui aime tente d'obtenir de l'autre des confirmations essentielles à son identité. Habituellement ses tactiques sont infructueuses

L'amour pour une relation ou une activité réelle

L'amour est la réaction au fait d'obtenir la nourriture affective que nous cherchons dans une relation. L'amour d'une activité exprime la satisfaction qu'elle nous procure sur des dimensions importantes de notre vie. Selon son intensité et la qualité de la satisfaction, l'amour prend la forme de sympathie, d'affection et peut aller jusqu'à la passion.

Il est utile de préciser sur quoi porte notre amour si on veut y voir plus clair. En spécifiant ce que l'on aime on peut identifier plus facilement les besoins auxquels il répond ou les aspirations qu'il éveille en nous. On peut aussi cerner son besoin en identifiant les genres de satisfaction que nous procure le contact avec la personne ou l'objet aimé.