jeudi 16 janvier 2014

BUSINESS COACHING - Comprendre le BURNOUT

Comment ça arrive un burnout?

Un burnout, ça n'arrive pas du jour au lendemain! Il prend sa place progressivement, de manière très lente et sournoise. C'est toujours suite à une surcharge de travail trop longue et/ou à un stress auquel on est exposé trop longtemps, sans temps de récupération suffisant.
Le "présentéisme" est tout aussi mauvais que l’"absentéisme"!

Les plus consciencieux sont les plus touchés par le Burnout. L'excès de "présentéisme" nous conduit à continuer à aller au travail alors que nous n’en sommes plus capables.

Il est plus que temps de voir ce qu'il en coûte ! Non seulement en coût humain (le collaborateur qui repousse ses limites frise l’incapacité totale) mais aussi en frais pour l'entreprise: du jour au lendemain, elle se retrouve sans collaborateur qui est en arrêt maladie pendant des mois! Car si c’est un processus lent, nous ne nous en rendons pas compte très vite. Plus tôt vous réagissez, plus facilement vous pouvez vous tirer d’affaire. Plus longtemps vous persistez, plus votre processus de guérison va durer et il vous faudra une aide professionnelle pour vous en remettre

Repérer autour de vous les signes du burnout
Elles ne sont pas parfaitement distinctes et d'un individu à l'autre, elles n’arrivent pas toujours toutes. De plus, elles peuvent suivre un ordre différent. Mais néanmoins, avec un peu d'attention pour ses collaborateurs (surtout ceux qui nous sont proches), on peut voir le Burnout venir... Et mieux vaut (pour tout le monde) l'arrêter tôt que tard.

Repérer le burnout et le prévenir est une aptitude que tout manager devrait maîtriser.

Le perfectionnisme à outrance

Plein d’enthousiasme, entièrement impliqué, le collaborateur met toute son énergie dans son travail. Il a un haut sens des responsabilités et est très exigeant envers lui-même. Il ne compte plus les heures supplémentaires. Très concerné, il s'amuse à se challenger. Mais il reste régulièrement sous pression et se néglige lui-même. Il cherche la reconnaissance, veut paraître sympathique et hyper-mega consciencieux.

La tête sans cesse au travail

Il est de plus en plus (pré)occupé, arrive de moins en moins à relativiser. A la maison, il a du mal à laisser le travail de côté. Il s'en fait beaucoup et se refuse le repos et la détente dont il a pourtant besoin : "le travail va pas se faire tout seul". Fatigué, il néglige ses contacts sociaux et ses hobbys. Il a de plus en plus de mal à s'endormir et à faire de longues nuits.

En rush perpétuel

Il a le sentiment que s'il ne travaille pas encore plus dur, il n’y arrivera pas... ce qui n'est pas tolérable! Il est de plus en plus fatigué, frustré et irrité. En plus, à son grand désarroi, certaines choses lui échappent et il fait de plus en plus d'erreurs. Garder le contrôle devient de plus en plus pénible et lui pompe de plus en plus d’énergie.

Maux de tête, raideur musculaires, insomnies apparaissent mais il refuse de prendre tout ça en considération. Il fuit de plus en plus les contacts avec les collègues et à la maison. Il ne gère plus qu'on lui demande quoi que ce soit. Il tombe épuisé le soir dans son canapé, zappant d’un programme à l’autre comme pour se mettre sous baxter.

Déconnecté, insensibilisé

Vous le sentez à côté de la plaque, décentré. Il parvient juste à se traîner au boulot. Insensibilisé(e), vidé(e), il est apathique et semble ne plus rien ressentir, à deux doigts de s'effondrer : tout vous demande de l’énergie et vous n’en avez plus. On dirait que tout lui semble de trop. Maux de ventre, acidité, hypertension, des douleurs apparaissent. Il est pris dans une spirale négative et se disqualifie sans cesse, pourtant, il se donne encore des coups de baton pour avancer.

H.S.

Hors Service. Il a l'air tellement vide et déprimé. Il y a même parfois des crises de larmes au burreau, surtout quand il estime qu'on ne reconnait même pas tout ce qu'il fait! Il dit se sentir rejeté, vous n'avoir plus de plaisir. Dur dur de sortir de son lit. A côté des douleurs physiques, il a de plus en plus de crises de panique et d’angoisses.

Le corps dit ‘stop’

Heureusement le corps ne ment pas. Un jour, il n'en peut plus de continuer et la volonté ne suffit plus à votre collaborateur pour avancer. A force de ne pas se soigner, son corps refuse d'avancer. Heureusement d'ailleurs, car si le corps ne s'en mélait pas, combien de temps essayerait-il encore ? Le voilà complètement épuisé, mentalement, physiquement, émotionnellement.

Panne sèche

Peu importe les raisons sous-jacentes, il est important qu'il se mette en maladie pour guérir. Une période plus ou mois longue de récupération commence (selon mon expérience : de 6 mois à 2 ans!) pour récupérez de l’énergie et apprendre - le coaching, axé sur le comportement est très approprié pour ça! - à prendre conscience de ses comportements dysfonctionnants, à les transformer pour prendre soin de soi... histoire de ne pas recommencer!

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