Un processus inconscient de désensibilisation à la vie :
A force, même les plus positifs et les plus battants d'entre nous voient leur sourire se figer en grimace (souvent pour continuer à donner le change...). Accumulation de maladies, décès successifs, divorce, perte d'emploi, problèmes d'argent... L'accumulation des tensions extérieures "qu'il faut" affronter nous mettent dans une grande et constante tension intérieure.
Ces tensions intérieures physiques, psychiques, émotionnelles sont parfois telles et sans relâche que les plus grands amoureux de la vie pourraient finir par se contracter-rétracter pour faire "le gros dos.
Avez-vous remarqué comme il suffit d'une goutte d'eau pour faire déborder le vase? C'en est trop!
La porte ouverte au sentiment d'impuissance
... et à son cortège de négativité, d'auto-disqualification, d'attentes-attentats, de violence, de désespoir. Les réactions sont multiples et somme toute amusantes (quand on les regarde de loin évidemment :), avec compassion et légèreté). Et on est aussi capable de sortir le grand jeu quand on utilise tour à tour une et l'autre de ces réactions :)
Certains s'en rajoutent - histoire de se donner du cœur à l'ouvrage Herculéen qui les attend - et sont des artistes pour amplifier leurs tensions intérieures en excitant leurs doutes, en alimentant leurs peurs (si possible irrationnelles aussi), et leur culpabilité.
Les autres se créent des attentes ultra importantes à l'intérieur d'eux-mêmes... qui en plus peuvent ne pas être sous leur contrôle... histoire de se sentir vraiment encore plus impuissant(e)s. Puis, rageant après leurs malheurs, cassent tout, agressent ceux qui ont de la chance - eux!
D'autres préfèrent s'enfoncer dans un désespoir (de plumes), pleurer toutes les larmes de leur corps et, boudant leur destin, décident, si c'est comme ça, de rester couché(e)s.
D'autres estiment qu'on doit leur porter secours, les sauver et s'indignent si ce n'est pas le cas - là commence la belle danse à 3 de la victime, de son sauveur et du bourreau :).
Certains encore font les comptes et comparent, s'insurgent de l'injustice criante de l'herbe plus verte ailleurs. Hélas, s'il trouvent une oreille attentive à leur part envieuse, la vie n'a pas de tribunal qui tranche... et on a chacun sa vie à vivre (avec son lot de plaisir et déplaisir)!
D'autres encore, paralysé(e)s par leur impuissance, préfèrent adopter le mode évitement et enfoncer bien profondément la tête dans le sol en Style Autruche, quitte à utiliser toute leur créativité pour se distraire de leurs problèmes... jusqu'au moment où ils attrapent un missile sol-air dans le ..u. :)
Quoiqu'il en soit, lorsque nous sommes confrontés trop longtemps à notre sentiment d'impuissance, inconsciemment, nous faisons tout pour ne plus sentir... nous lâchons notre sensibilité à la réalité, délaissant du coup les petits plaisirs du quotidien.
Petit à petit, sans qu'on le réalise, l'insensibilité prend de plus en plus place dans notre nouvel espace malheureux.
Plongé(e) dans notre impuissance, on n'est plus capable de sentir, d'être sensible aux belles choses de la vie, nous finissons par ne plus avoir confiance en elle ni dans notre puissance.
Notre mental négatif à pris le pouvoir sur nous.
Nous fuyons (Internet pour cela peut vraiment nous "aider") et nous ne savons plus goûter ni nous réjouir de ce qui "reste" bon autour de nous : le sourire de notre enfant qui (ouf!) ne vit pas les mêmes tensions intérieures, le rayon de soleil qui nous réchauffe ou la neige éclatante (bientôt!!!!) qui nous invite à une magistrale bataille de boule de neige, le goût du chocolat et le croquant de ses noisettes qui ne sert plus que d'anti-dépresseur ;), le plaisir d'un bain bien chaud aux huiles essentielles...
STOPPPPPPPP! Notre plus grand obstacle au bonheur est cette lente insensibilisation au petits plaisirs de la vie, l'isolement plus ou moins confortable qu'entraine notre fixation constante sur l'objet de nos tensions.
Le conséquence de cette insensibilisation? Tourner obsessionnellement en mode mental négatif, agressif, blocage, ou paralysie... ce qui n'améliore pas la situation, que du contraire!!!
Rien de pire qu'un mental négatif pour bloquer les énergies dynamisantes extérieures!
... Pas étonnant que si l'on ne se réveille pas bien vite de ce comportement certes naturel mais dysfonctionnant, au final c'est ce qu'on craignait de pire qui peut arriver! C'est fou comme "notre réalité" (notre quotidien) est la réalisation de notre mental!!!!
Goûter, sentir et agir, résoudre, goûter, sentir et agir...
C'est en veillant à rester "sensible" au quotidien (ie être capable de prendre plaisir avec tous ses sens : ouïe, odorat, vue, toucher) et en utilisant sa créativité positive pour mettre en place des solutions que l'on finit par s'en sortir. Être positif lorsqu'on est assailli(e) de problème ne nous met pas en danger!!! Être positif ne nous empêche pas d'être réaliste! Relativiser permet de ne pas amplifier le stress négatif...
Apprendre à souffler et à lâcher nos soucis à certains moment... Même si franchement, là c'est la mouise :), créer de l'espace dans notre cerveau, donner de l'air à nos pensées nous permet de porter notre attention sur autre chose (nourrir nos relations, ...), de reprendre conscience de cette sensibilité que l'on possède. Régénéré(e) et ayant pris un peu de recul, c'est souvent là qu'on a l'idée de génie (ou que l'on fait une rencontre déterminante) qui nous sort de nos problèmes.
(extrait de Matin Magique) :
«N’édifiez pas d’obstacles imaginaires. Par ailleurs, minimisez les prétendues difficultés rencontrées; analysez-les froidement et traitez-les judicieusement, vous verrez que vous en viendrez à bout. Que la peur ne vienne pas les dresser devant vous comme un obstacle infranchissable..»
– Dr Norman Vincent Peale
"Quelles sont les peurs qui vous empêchent d’avancer dans la direction de vos rêves, ou simplement de profiter de la vie? Quelle est la meilleure façon de remédier à ces stress, selon vous?
Lorsqu’il est question de la peur, on parle généralement de la vaincre. Ou de l’ignorer. Ou de la surmonter. Et si notre peur avait parfois la mission non pas de nous arrêter, mais de nous guider?
Évidemment, il y a des peurs – probablement la majorité d’entre elles – qui sont irrationnelles et que l’on gagne à ignorer. C’est de ce type de peur dont je parle généralement, d’ailleurs… Cette anxiété qui nous gruge sans rien donner.
Mais si cette sensation vertigineuse que l’on appelle «peur» est souvent déraisonnable et inutile, cela ne veut pas dire qu’elle l’est tout le temps.
Parfois, elle est ancrée dans la réalité, et elle a un message important à nous communiquer.
Parfois, elle est comme une amie qui nous invite à acquérir les aptitudes dont on a besoin pour exceller dans notre travail avec nos futurs clients.
Ou une amie qui nous invite à consulter un thérapeute pour ne pas qu’on reproduise les mêmes comportements dans notre prochaine relation amoureuse.
On tend à confondre ces formes de peur, puisqu’on utilise le même mot pour les désigner, mais ce sont des phénomènes très différents que l’on ne peut, en fait, même pas comparer.
Ainsi, lesquelles de vos craintes pourraient être justifiées, et constituer même une invitation à faire des actions qui mettront toutes les chances de votre côté? Plutôt que d’essayer de les ignorer, peut-être gagneriez-vous au contraire à vous en inspirer?
Car oui, sans en faire une règle générale, il est possible que vous ayez raison d’avoir peur. Ce n’est pas négatif. C’est juste la réalité".
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