La violence est un langage de survie qui ne peut - ni doit - être éradiqué, mais qui peut être ritualisé... notamment, pour la prévenir, en marquant davantage son territoire (= cadrer les relations que l'on entretient).
Le but de la manoeuvre est clair : signifier que l'on ne désire pas se battre mais que l'on assume la confrontation si elle se présente.
En coaching d'entreprise, si un conflit oppose un employé à son chef, il est impératif de trouver un endroit neutre et de démarrer la gestion du conflit en marquant le territoire : l'employé en reconnaissant l'autorité de son supérieur, et le chef en dissociant la personne et la fonction vis à vis de son employé.
Autre ingrédient essentiel à une bonne gestion de conflit : considérer dès le départ que toute perception est vraie sans pour autant exprimer la vérité. Ce qui évite de débattre sur qui a raison et qui a tort, mais qui permet de se concentrer sur le mode d'emploi à suivre pour sortir de la crise.
Il faudra trouver ensemble des compromis, fait non pas de renoncements que l'on paiera ou que l'on finira par faire payer à l'autre, mais fait de détachement qui nous allègent du superflu. Parfois il faudra prendre des décisions, comme celle de quitter un poste parceque la situation jugée insoutenable n'évoluera pas.
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