C'est quoi "aider" l'autre?
Une amie très cher me disait "Ce gyrophare que j'ai sur la tête, si je pouvais me le mettre ailleurs, je serai bien plus éclairée de l'intérieur!!!". J'adore cette expression on ne plus haute en couleur :)), j'y pense souvent!
On confond souvent "aider" avec "sauver" l'autre.
Plus une personne compte pour nous, plus nous nous laissons intimider par sa souffrance, plus nous avons tendance à hisser bien haut notre gyrophare, plus nous nous agitons pour trouver les moyens de "l'épargner de la dureté de la vie" (souvent conséquences de ses choix, attitudes…).
Si on peut être là pour l'autre, l'aider (ou plutôt lui proposer notre aide), on ne peut en réalité ni le sauver, ni l'obliger à accepter notre aide... Le sauveur crée la victime et appelle toujours tôt ou tard le bourreau (qui est tour à tour l'ex-sauveur ou l'ex-victime)...
La meilleure façon d’aider quelqu’un est de se brancher - et de rester branché(e) à sa force vitale, à cette partie de chacun de nous qui recherche l'équilibre et la joie.
"Chaque fois que l’on se branche à la partie «malade» d’une personne, on nourrit cette partie «malade»". (...) "En fait, toute pensée, toute parole/toute action qui prend appui sur le présupposé que la personne est faible, tend à renforcer sa faiblesse, même si ce n’est pas notre intention. Ceci au niveau psychologique, mais aussi au niveau «énergétique» qui transcende nos paroles et nos actions". Marie-Pier (Matin Magique)
Les difficultés que nous avons à vivre, à dépasser sont toujours des opportunités de grandir, d'explorer de nouvelles parties de notre potentiel. Mais parfois nous rechignons, nous refusons l'obstacle ou nous enfouissons bien loin notre tête dans le sable pour ne rien voir :). Souvent nous avons besoin de toucher le fond de la piscine pour pouvoir remonter, changer, évoluer, transformer une part de nous... Le fait que quelqu'un nous tienne la tête hors de l'eau ne fait que ralentir le processus d'évolution!
"Une personne souffrante a oublié la partie d’elle qui est en paix, elle ne croit plus en la joie. Elle n’a pas besoin qu’on lui rappelle qu’elle est souffrante… Elle a besoin que l’on voit ce qu’elle n’est plus capable de voir".
Aider l'autre, c'est lui montrer notre confiance (avec beaucoup de patience et parfois une dose d'impitoyabilité pour rompre certains chantages affectifs) dans le fait qu'elle va finir par trouver sa solution. C'est l'accompagner pour qu'elle fasse ce chemin, c'est être là et ne pas en rajouter.
"Respecter les gens, ce n’est pas les respecter seulement lorsqu’ils vont dans la direction que l’on juge saine… C’est les respecter même lorsqu’ils font de «mauvais» choix".
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