La question :
"Bonjour Marie,
Il y a longtemps que je me pose cette question : comment se défendre quand quelqu’un nous rabaisse? Dernièrement, un collègue de travail me dévalorise, c’est incroyable. Je ne sais pas comment m’en sortir. Ça commence à me stresser, à me préoccuper. Chaque fois qu’il dit quelque chose de blessant, je ne m’y attends pas… Les pensées comme «non mais ça n’a pas de bon sens» viennent plus tard. Toute ma vie j’ai travaillé sur moi-même, et j’ai grandement amélioré mon estime. Je sais qu’elle pourrait être encore mieux et j’y travaille chaque jour. Mais c’est toujours le même problème qui arrive quand quelqu’un décide de manquer de respect à mon égard. Quoi faire dans l’immédiat qui serait correct? La réponse des autres est souvent de répondre avec colère, dire ce qu’on pense… Rabaisser celui qui nous rabaisse! Mais je ne crois pas que ce soit la solution. Un gigantesque merci d’avance… Et je te remercie d’être là pour nous tous.
Sophie de Québec
Chère Sophie,
Tu pourrais investir des milliers de dollars dans un séminaire de développement personnel… Mais il semble que le séminaire soit venu à toi gratuitement. ;-) Il n’y a rien de mieux qu’un collègue comme le tien (encore mieux si c’est un membre de notre famille!) pour nous aider à nous libérer de nos petites prisons intérieures. Car comme tu le sais, ton collègue ne crée rien de nouveau en toi… Il ne fait que mettre en lumière ce qui était déjà là. Et grâce à lui, tu as une belle raison – et une belle motivation, surtout – de t’ouvrir à une belle transformation. (Note à moi-même : essayer de ne plus utiliser le mot «belle» pour le reste de ce message…)
La première chose que je te suggère est donc d’accueillir la situation. De l’accueillir comme si tu l’avais choisie, comme si elle avait été amoureusement déposée sur ton chemin pour une raison… De la voir comme un jeu, même, peut-être. Oh, il n’est certainement pas agréable de goûter à ce qui t’habite pendant que ton collègue te parle ainsi… Et d’ailleurs, si je te sentais plus fragile, ou si les comportements de ton collègue étaient très violents, je te suggérerais simplement de ne plus le côtoyer. Mais je crois que tu réussiras à utiliser cette situation comme un catalyseur, au fil du temps.
Je te propose donc d’être très, très présente, de t’observer avec intérêt. Quand tu constates que les commentaires de ton collègue (ou de qui que ce soit) accrochent, respire profondément et dis-toi «Oh, intéressant… on dirait qu’une partie de moi croit encore qu’il a peut-être raison». Et plutôt que d’embarquer dans ces pensées, contente-toi de les observer. En fait, vois ce qui t’habite comme des pensées et des émotions qui sont en toi, plutôt que comme TES pensées et TES émotions. Car ce sentiment de petitesse que ton collègue réveille en toi n’est certainement pas ton essence, et la clé n’est pas de «l’enlever», mais simplement de le voir pour ce qu’il est.
À ce sujet, je t’invite à lire une édition précédente des Questions à Marie, qui est ici : http://matinmagique.com/a12.html.
Pour continuer, ta question était spécifiquement «Quoi faire dans l’immédiat qui serait correct?». Ma réponse : fais-toi confiance. :-) Car je suis convaincue que tu sais très bien quoi faire, en réalité. Pour ma part, mon impression en te lisant est que le prochain pas serait de prendre ton collègue à part et de lui parler, tout simplement. De lui exprimer que ses commentaires sont inappropriés, et que tu souhaites un environnement de travail où le respect mutuel règne (la clé est bien sûr d’incarner ce respect en lui parlant).
Ce sera probablement un grand défi de le faire, mais c’est justement la raison pour laquelle c’est si important, et pourquoi tu en retireras autant – qu’il change ses comportements ou non par la suite. Mettre nos limites, se tenir droit, et dire NON fermement lorsqu’une personne envahit notre espace est une des fondations de l’estime personnelle. Chaque fois qu’on est là pour nous ainsi, on se démontre par nos actions qu’on en vaut la peine.
C’est donc ce que je te propose, chère Sophie. Sois très présente, prends soin de toi de toutes les façons possibles, et fais confiance en tes élans. Je n’ai aucun doute qu’il se prépare quelque chose de grand.
Sur ce, je vous souhaite à tous unebelle magnifique journée! ;)
Marie(-Pier) xx
Tu pourrais investir des milliers de dollars dans un séminaire de développement personnel… Mais il semble que le séminaire soit venu à toi gratuitement. ;-) Il n’y a rien de mieux qu’un collègue comme le tien (encore mieux si c’est un membre de notre famille!) pour nous aider à nous libérer de nos petites prisons intérieures. Car comme tu le sais, ton collègue ne crée rien de nouveau en toi… Il ne fait que mettre en lumière ce qui était déjà là. Et grâce à lui, tu as une belle raison – et une belle motivation, surtout – de t’ouvrir à une belle transformation. (Note à moi-même : essayer de ne plus utiliser le mot «belle» pour le reste de ce message…)
La première chose que je te suggère est donc d’accueillir la situation. De l’accueillir comme si tu l’avais choisie, comme si elle avait été amoureusement déposée sur ton chemin pour une raison… De la voir comme un jeu, même, peut-être. Oh, il n’est certainement pas agréable de goûter à ce qui t’habite pendant que ton collègue te parle ainsi… Et d’ailleurs, si je te sentais plus fragile, ou si les comportements de ton collègue étaient très violents, je te suggérerais simplement de ne plus le côtoyer. Mais je crois que tu réussiras à utiliser cette situation comme un catalyseur, au fil du temps.
Je te propose donc d’être très, très présente, de t’observer avec intérêt. Quand tu constates que les commentaires de ton collègue (ou de qui que ce soit) accrochent, respire profondément et dis-toi «Oh, intéressant… on dirait qu’une partie de moi croit encore qu’il a peut-être raison». Et plutôt que d’embarquer dans ces pensées, contente-toi de les observer. En fait, vois ce qui t’habite comme des pensées et des émotions qui sont en toi, plutôt que comme TES pensées et TES émotions. Car ce sentiment de petitesse que ton collègue réveille en toi n’est certainement pas ton essence, et la clé n’est pas de «l’enlever», mais simplement de le voir pour ce qu’il est.
À ce sujet, je t’invite à lire une édition précédente des Questions à Marie, qui est ici : http://matinmagique.com/a12.html.
Pour continuer, ta question était spécifiquement «Quoi faire dans l’immédiat qui serait correct?». Ma réponse : fais-toi confiance. :-) Car je suis convaincue que tu sais très bien quoi faire, en réalité. Pour ma part, mon impression en te lisant est que le prochain pas serait de prendre ton collègue à part et de lui parler, tout simplement. De lui exprimer que ses commentaires sont inappropriés, et que tu souhaites un environnement de travail où le respect mutuel règne (la clé est bien sûr d’incarner ce respect en lui parlant).
Ce sera probablement un grand défi de le faire, mais c’est justement la raison pour laquelle c’est si important, et pourquoi tu en retireras autant – qu’il change ses comportements ou non par la suite. Mettre nos limites, se tenir droit, et dire NON fermement lorsqu’une personne envahit notre espace est une des fondations de l’estime personnelle. Chaque fois qu’on est là pour nous ainsi, on se démontre par nos actions qu’on en vaut la peine.
C’est donc ce que je te propose, chère Sophie. Sois très présente, prends soin de toi de toutes les façons possibles, et fais confiance en tes élans. Je n’ai aucun doute qu’il se prépare quelque chose de grand.
Sur ce, je vous souhaite à tous une
Marie(-Pier) xx
P.-S. Si quelqu'un vous a invité sur cette page, notez que vous pouvez vous abonner à Matin Magique sur http://www.matinmagique.com et recevoir de petites doses de magie – comme ce message – du lundi au vendredi. C'est gratuit. :-)"
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