Élections du 13 juin 2010
Politique belge et thérapie de couple...
Que pourrait-il advenir si flamands et francophones osaient s'interroger mutuellement sur les reproches et ressentiments à propos de la communauté linguistique adverse?
Ce serait génial que la politique belge entame un processus qui ressemblerait à une thérapie de couple ! :)
Pour autant qu'un minimum de bonne volonté subsiste, il se pourrait alors que le dialogue s'approfondisse, au niveau des besoins non rencontrés et des peurs inavouées, les uns et les autres étant responsables de sentiments négatifs, d'agacement et d'agressivité.
Hypothèse : Les flamands seraient plutôt du côté des besoins insatisfaits : besoin d'être reconnus dans leur culture et leur langue qu'ils savent minoritaire, besoin d'être respectés par des francophones parfois arrogants, besoin d'être sécurisés par une frontière linguistique qui les protègerait de ces Latins paresseux et de la malgouvernance chronique de leur région?... Et les francophones, plutôt du côté des peurs inavouées : peur du changement, peur de l'appauvrissement inhérent à tout divorce, peur de perdre Bruxelles, peur de reconnaître que parmi nos politiciens wallons, ce sont les plus véreux et alcooliques qui réalisent les meilleurs scores électoraux, qui sont les fidèles miroirs de nos désespérances?...
Il pourrait y avoir après cela de tels bouleversements dans les cœurs et les esprits de chacun que nous pourrions nous mettre autour de la table dans une autre énergie, afin de trouver des solutions dans une attitude de conciliation et non d'intolérance et de rejet...
Aaahhhh, je rêve de faire du coaching relationnel au niveau politique :)
PASTICHE de MANHATTAN-KABOUL par Claude Ferry et Loria (mai 2010)
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